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DerniÚre modification effectuée le 09.10.2023 14:25
La faillite de FTX entraine une partie de lâĂ©cosystĂšme dans sa chute. En ce sens, l’effondrement de lâempire de SBF se propage actuellement Ă Genesis. Or, son importance dans l’industrie est telle que sa chute pourrait avoir pour consĂ©quence dâentrainer dâautres entreprises vers le dĂ©pĂŽt de bilan.
Suivez lâĂ©volution de la situation dans cet article mis Ă jour en continu.
Mardi 28/02Â : Digital Currency Group a perdu 1,1 milliard de dollars en 2022
La crise du marchĂ© des crypto monnaies a eu un effet continu sur le groupe DCG lors de lâannĂ©e 2022. En effet, la sociĂ©tĂ© dĂ©clare avoir perdu 1,1 milliard de dollars lors de lâannĂ©e derniĂšre en raison du contexte particuliĂšrement dĂ©favorable du marchĂ© des crypto monnaies.
Lâentreprise explique « quâen plus de lâimpact nĂ©gatif de la baisse des prix du Bitcoin et des crypto monnaies, les rĂ©sultats de lâannĂ©e derniĂšre reflĂštent lâimpact de la dĂ©faillance de Three Arrows Capital sur Genesis ».
Mardi 07/02 : Digital Currency Group devrait vendre sa filiale Genesis
On continue dâen apprendre plus sur les dĂ©tails de lâaccord passĂ© entre DCG et le groupe de crĂ©ancier de Genesis. Ainsi, selon un avocat de Genesis, DCG aurait tout simplement lâintention de se sĂ©parer de sa filiale.
Mardi 07/02 : Digital Currency Group trouve un accord avec le groupe de créanciers de Genesis
Les discussions continuent dâavancer entre Digital Currency Group et le groupe de crĂ©anciers de Genesis, sa filiale en difficultĂ©. En effet, ces derniers ont rĂ©ussi Ă trouver un terrain dâentente en passant un accord de principe sur les termes dâun plan de restructuration.
Alors que Genesis est placĂ© depuis quelques semaines sous la rĂ©gime de protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux Etats-Unis, cet accord doit permettre de rĂ©soudre certains des problĂšmes financiers rencontrĂ©s par lâentreprise. En effet, le groupe de crĂ©anciers reprĂ©sente les demandes dâentreprises et de particuliers ayant des crĂ©ances dâenviron 2,4 milliards de dollars envers Genesis.
Par exemple, ce plan prĂ©voit la liquidation du portefeuille de prĂȘts de Genesis et la vente des entitĂ©s en faillite. De la mĂȘme maniĂšre, le plan prĂ©voit de refinancer les prĂȘts en cours qui avaient conduit notamment DCG Ă emprunter 500 millions de dollars en espĂšces et 100 millions de dollars en Bitcoin. Ainsi, le billet Ă ordre sur 10 que DCG a donnĂ© Ă Genesis devrait faire lâobjet dâune forte attention et ĂȘtre Ă©changĂ© contre des actions convertibles.
Il est Ă noter que cet accord devrait certainement sâĂ©tendre Ă dâautres crĂ©anciers touchĂ©s par la faillite de Genesis, dont les clients de Gemini.
Mardi 24/01 : Gemini licencie 10% de son personnel
Câest une situation qui semble inlassablement se rĂ©pĂ©ter depuis de nombreux mois, Gemini annonce le licenciement de 10% de ses salariĂ©s. Cette dĂ©cision reflĂšte les difficultĂ©s rencontrĂ©es par la sociĂ©tĂ© depuis que la faillite de FTX a entraĂźnĂ© Genesis Global dans la tourmente.
Cameron Winklevoss, cofondateur de Gemini, explique que « les mauvaises conditions macroĂ©conomiques et la fraude sans prĂ©cĂ©dent ayant eu lieu dans lâindustrie des crypto monnaies ont forcĂ© lâentreprise Ă rĂ©duire ses effectifs ».
Mardi 24/01 : Grayscale critique fortement la posture de la SEC
Filiale de Digital Currency Group, Grayscale fait actuellement lâobjet de nombreuses spĂ©culations. DĂšs lors, la guerre mĂ©diatique sâest enclenchĂ©e pour rassurer les clients et les investisseurs. En ce sens, le CEO de Grayscale a pris la parole pour dĂ©noncer lâidĂ©ologie actuelle de la SEC.
En rĂ©ponse Ă un article dâopinion du Wall Street Journal qui affirmait que la SEC « semble plus intĂ©ressĂ©e par la protection de sa juridiction que par la protection des investisseurs, Michael Sonnensheim a expliquĂ© que « la SEC devrait certainement essayer dâĂ©liminer les mauvais acteurs, mais cela ne devrait pas se faire au dĂ©triment des efforts visant Ă Ă©laborer une rĂ©glementation appropriĂ©e ».
Il rajoute que « lâinaction de la SEC a empĂȘchĂ© la progression du Bitcoin aux Etats-Unis, mais a Ă©galement forcĂ© les investisseurs amĂ©ricains Ă se rendre Ă lâĂ©tranger avec moins de protection et de surveillance ».
Cette joute verbale nâest pas Ă©tonnante puisquâen juillet dernier Grayscale a intentĂ© un procĂšs contre la SEC lorsque lâinstitution a rejetĂ© sa demande pour un ETF Bitcoin spot.
Mardi 24/01 : La SEC et le fisc américain parmi les créanciers de Genesis
Depuis le dĂ©pĂŽt de bilan de Genesis, la liste de ses crĂ©anciers ne cesse de grimper au fil des rĂ©vĂ©lations issues des documents transmis Ă la justice. Ainsi, lâinternai Revenue Service (IRS), soit le fisc amĂ©ricain, et la SEC figurent parmi les crĂ©anciers prĂ©sents sur la liste.
Cette situation est particuliĂšrement complexe puisque la SEC mĂšne en parallĂšle une enquĂȘte sur Genesis. En effet, la SEC accuse Genesis dâavoir offert et vendu des titres sans ĂȘtre enregistrĂ© dans le cadre du programme de prĂȘt de Gemini.
Vendredi 20/01 : Genesis optimiste sur son avenir Ă moyen terme
MalgrĂ© la dĂ©claration de faillite, le nouveau CEO de Genesis, Derar Islim, prĂ©voit une feuille de route permettant de sortir de la faillite rapidement et efficacement. Cet objectif a Ă©tĂ© clarifiĂ© dans une lettre Ă destination des clients de lâentreprise.
Il dĂ©clare ainsi que « notre objectif est de passer par le processus du chapitre 11 aussi rapidement et efficacement que possible tout en obtenant le meilleur rĂ©sultat possible pour nos clients tout en Ă©tant bien positionnĂ© pour lâavenir ».
Vendredi 20/01 : Des inexactitudes dans le dossier de faillite de Genesis Global ?
Quelques heures seulement aprÚs le dépÎt de bilan de Genesis Global, certain de ses créditeurs estiment que les documents transmis à la justice manquent cruellement de précision.
En ce sens, Jonathan Allen, parmi les plus gros crĂ©anciers de Genesis, estime que « le dĂ©pĂŽt est bĂąclĂ© et plein dâinformations inexactes ». En effet, dans le document transmis Ă la justice, Jonathan Allen est mentionnĂ© comme le contact liĂ© Ă la crĂ©ance de 151 millions de dollars de Mirana Corporation.
Or, ce dernier a expliquĂ© sur twitter que « Mirana Ventures nâest pas un crĂ©ancier et nâa aucun lien avec lâaffaire Genesis ». Il ajoute ensuite « quâil nâa aucun lien avec Mirana et que la plupart des informations, y compris le montant, sont incorrectes ».
MĂȘme son de cloche chez la sociĂ©tĂ© de trading Cumberland qui a estimĂ© que « le dĂ©pĂŽt contenait des informations trompeuses et incorrectes ».
Vendredi 20/01 : Gemini menace de déposer une plainte contre Digital Currency Group
Bien quâil y ait eu une certaine forme de temporisation lors des derniĂšres semaines, surement en espĂ©rant une issue positive au conflit, Cameron Winklevoss, cofondateur de Gemini, menace de dĂ©poser une plainte Ă lâencontre de Digital Currency Group suite au dĂ©pĂŽt de bilan de Genesis Global.
Il explique simplement « quâĂ moins que DCG ne fasse une offre Ă©quitable aux clients Earn de Gemini, une action en justice sera engagĂ©e contre eux de maniĂšre imminente ». Il ajoute que « la dĂ©cision de mettre Genesis en faillite ne met pas Barry Silbert, DCG et tout autre fautif de la situation Ă lâabri de toute responsabilitĂ© ».
En rĂ©ponse Ă cette menace, Genesis tient Ă rappeler « que le processus de restructuration par le biais de la faillite est une solution pertinente qui fournira un rĂ©sultat optimal pour les clients de Genesis et les utilisateurs de Gemini Earn ». NĂ©anmoins, les consĂ©quences rĂ©elles du dĂ©pĂŽt de bilan pouvant prendre des annĂ©es, il nâest pas certain que Gemini fasse preuve dâautant de patience.
Vendredi 20/01 : Genesis doit plus de 3,6 milliards de dollars à ses principaux créanciers
A lâinstar de FTX au mois de novembre, le dĂ©pĂŽt de bilan de Genesis sâaccompagne de documents financiers Ă©tayant plus profondĂ©ment les difficultĂ©s rencontrĂ©es par lâentreprise. DĂšs lors, grĂące Ă la publication dâun document relatif Ă ses 50 plus gros crĂ©anciers, on apprend que Genesis leur doit plus de 3,6 milliards de dollars.
Bien quâune censure partielle ait Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e sur le document pour prĂ©server lâanonymat des crĂ©anciers, les crĂ©ances concernent gĂ©nĂ©ralement des crĂ©anciers individuels selon une source proche du dossier. Ces derniĂšres concernent notamment des crĂ©ances avoisinant le demi-milliard de dollars.
NĂ©anmoins, il est possible dâapercevoir plusieurs noms particuliĂšrement connus de lâindustrie des crypto monnaies parmi les entitĂ©s en attente dâun paiement de Genesis. Sans surprise, Gemini sâaffiche dans le haut du tableau avec une crĂ©ance de 766 millions de dollars. On peut Ă©galement citer une dette de 150 millions de dollars due Ă Babel Finance ou une autre de 151 millions de dollars due au fonds dâinvestissement Mirana Corp.
Vendredi 20/01 : Genesis Global déclare officiellement la faillite
Attendue tout autant que redoutĂ©e, lâannonce de la faillite de Genesis Global inquiĂšte lâindustrie des crypto monnaies. Lâentreprise a officiellement demandĂ© Ă ĂȘtre placĂ©e sous le rĂ©gime de protection de la loi sur les faillites prĂ©vue par le chapitre 11 aux Etats-Unis.
MalgrĂ© ses tentatives, lâentreprise nâaura jamais Ă©tĂ© en mesure de trouver des solutions Ă ses problĂšmes de liquiditĂ©. De plus, elle se retrouve dĂ©sormais en plein coeur dâune tourmente juridique depuis que la SEC enquĂȘte sur son activitĂ©. Selon le gendarme financier amĂ©ricain, Genesis aurait offert et vendu des titres sans enregistrements.
Plus que jamais, le risque de contagion est au coeur des discussions puisque Digital Currency Group, société mÚre de Genesis, possÚde également plusieurs autres grands noms du secteur comme Grayscale et CoinDesk.
Vendredi 20/01 : Genesis Global aurait menti sur son bilan Ă court terme
En plein coeur de la tempĂȘte, Digital Currency Group aurait Ă©tĂ© tentĂ© dâinduire en erreur les crĂ©anciers de Genesis Global pour les inciter Ă faire confiance Ă la soliditĂ© financiĂšre de sa filiale. Ainsi, ces affirmations corrĂšlent la thĂšse de Cameron Winklevoss, CEO de Gemini, qui accusait la semaine derniĂšre Barry Silbert, CEO de DGC, dâavoir mis en place un jeu de dupe pour tromper les investisseurs.
ConcrĂštement, Genesis Global aurait tout simplement Ă©tiquetĂ© un billet Ă ordre de 1,1 milliard de dollars de DGC comme un actif Ă court terme dans ses conversations avec les crĂ©anciers de lâentreprise. Cette accusation est confortĂ©e par plusieurs documents rĂ©cupĂ©rĂ©s par The Block.
Jeudi 19/01 : Digital Currency Group souhaite vendre CoinDesk
La tourmente de sa filiale Genesis pourrait obliger Digital Currency Group Ă vendre son mĂ©dia spĂ©cialisĂ© dans les crypto monnaies : CoinDesk. Acquis en 2016 pour 500 000 dollars par DCG, CoinDesk suscite un intĂ©rĂȘt croissant depuis plusieurs mois, mais sa valorisation rĂ©elle nâa pas encore Ă©tĂ© divulguĂ©e.
DâaprĂšs Kevin Worth, CEO de CoinDesk, « au cours des derniers mois, de nombreuses marques dâintĂ©rĂȘt ont Ă©tĂ© Ă©mises envers CoinDesk ». Ainsi, lâentreprise a souhaitĂ© clarifier la situation en engageant la sociĂ©tĂ© Lazard, une entreprise spĂ©cialisĂ©e dans les fusions, la restructuration et la stratĂ©gie de capital.
DĂšs lors, leur collaboration doit permettre Ă CoinDesk dâexplorer diffĂ©rentes options pour attirer des nouveaux capitaux dans lâentreprise, dont une potentielle vente partielle ou totale. Selon le Wall Street Journal, CoinDesk aurait dĂ©jĂ reçu plusieurs offres plus ou moins concrĂštes de la part dâinvestisseurs intĂ©ressĂ©s.
Jeudi 19/01 : Genesis sur le point de déclarer la faillite
La rumeur enfle depuis plusieurs semaines, mais la possibilitĂ© dâun dĂ©pĂŽt de bilan de Genesis semble de plus en plus concrĂšte. En effet, dâaprĂšs des sources proches du dossier, les crĂ©anciers de Genesis Global nĂ©gocient actuellement un plan de faillite prĂ©Ă©tabli avec les dirigeants de lâentreprise.
Ce plan inclurait un moratoire, dâune durĂ©e dâun an ou deux ans, qui suspendrait la plupart des paiements dus par la sociĂ©tĂ©. NĂ©anmoins, les crĂ©anciers recevront en retour des paiements en espĂšces et surtout des actions dans la sociĂ©tĂ© mĂšre de Genesis, Digital Currency Group. Ce moratoire est plutĂŽt logique puisquâen dĂ©but dâannĂ©e, Genesis expliquait travailler Ă une solution, mais que cette derniĂšre nĂ©cessitait un dĂ©lai pour ĂȘtre mise en oeuvre.
Cette nĂ©gociation entre les crĂ©anciers et Genesis en amont est particuliĂšrement importante puisquâelle devrait permettre une accĂ©lĂ©ration de la procĂ©dure de faillite dans le cas d’un dĂ©pĂŽt de bilan en vertu du chapitre 11 aux Etats-Unis. En effet, lâaccord prĂ©Ă©tabli avec les crĂ©anciers aura une importance capitale pour offrir au juge chargĂ© de lâaffaire un plan de protection crĂ©dible et lĂ©gitime.
Mercredi 18/01 : Digital Currency Group suspend ses dividendes
VoilĂ une nouvelle qui devrait faire grincer des dents les actionnaires de DCG. En raison de la grave crise rencontrĂ©e par sa filiale Genesis Trading, le groupe vient dâannoncer suspendre les dividendes pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e.
Lâentreprise explique dans une lettre Ă ses actionnaires « quâen rĂ©ponse Ă l’environnement de marchĂ© actuel, DCG s’est concentrĂ© sur le renforcement de notre bilan en rĂ©duisant les dĂ©penses d’exploitation et en prĂ©servant les liquiditĂ©s. Ainsi, nous avons pris la dĂ©cision de suspendre la distribution de dividendes trimestriels de DCG jusqu’Ă nouvel ordre ».
Jeudi 12/01 : La SEC accuse Genesis et Gemini dâavoir proposĂ© des titres non enregistrĂ©s
Les deux entreprises sâopposent depuis plusieurs semaines, mais la SEC ne semble pas diffĂ©rencier les deux activitĂ©s pour autant. En effet, lâinstitution financiĂšre amĂ©ricaine vient dâinculper Genesis Global et Gemini pour lâoffre et la vente de titres non enregistrĂ©s Ă des investisseurs particuliers par le biais du programme de prĂȘt de Gemini.
ConcrĂštement, la SEC reproche Ă Gemini dâavoir proposĂ© un service de prĂȘt Ă ses utilisateurs sans les avertir clairement du risque consĂ©cutif au fait que leur investissement se retrouve en rĂ©alitĂ© dans les mains de Genesis.
DĂšs lors, lors des difficultĂ©s financiĂšres rencontrĂ©es par Genesis, le programme de prĂȘt de Gemini sâen est directement retrouvĂ© impactĂ© menant Ă sa fermeture en dĂ©but de mois. De fait, un fonctionnaire de SEC considĂšre que Genesis et Gemini, en tant que partenaires commerciales, sont responsables de la situation.
Selon Gary Gensler, prĂ©sident de la SEC, « les accusations sâappuient sur des actions antĂ©rieures pour indiquer clairement au marchĂ© et au public que les plateformes de prĂȘts en crypto monnaies doivent se conformer aux lois sur les valeurs mobiliĂšres ».
Jeudi 12/01 : Digital Currency Group devrait se sĂ©parer dâune partie de son portefeuille de capital-risque
La chute inexorable de Genesis pourrait considĂ©rablement affaiblir la position long terme de Digital Currency Group. En effet, alors que Genesis doit 3 milliards de dollars Ă ses crĂ©anciers, sa sociĂ©tĂ© mĂšre serait dans lâobligation de revoir activement lâorganisation de son empire.
En ce sens, DCG envisage actuellement de se sĂ©parer dâune partie de son portefeuille de capital-risque dâune valeur approximative de 500 millions de dollars. Dans ce portefeuille il est notamment possible de retrouver des entreprises connues comme Coinbase ou encore Kraken.
Cette opĂ©ration permettrait Ă DCG dâobtenir des capitaux frais pour soutenir les efforts de sa filiale pour Ă©viter la faillite. NĂ©anmoins, selon le rapport envisageant cette stratĂ©gie, les actifs de DCG sont actuellement illiquides complexifiant la cession des actifs.
Mercredi 11/01 : Bitvavo rejette une offre de remboursement partiel de DCG
La plateforme dâexchange de crypto monnaies nĂ©erlandaise, Bitvavo, souhaite un remboursement complet de la part de DCG et le fait savoir publiquement. Alors quâelle annonçait en dĂ©cembre que 280 millions dâeuros Ă©taient bloquĂ©s chez Digital Currency Group, Bitvavo refuse un remboursement partiel proposĂ© par DCG.
ConcrĂštement, DCG a proposĂ© Ă Bitvavo un remboursement dâau moins 70% de la somme due. Cette proposition ne convient pas Ă Bitvavo qui explique « DCG dispose de fonds suffisants pour un remboursement complet ».
Conscient de la dĂ©licate situation de DCG, Bitvavo en profite pour mettre la pression Ă Barry Silbert. Tout en reprenant les termes de la lettre de Cameron Winklevoss, Bitvavo explique « partager la confiance quâune solution peut ĂȘtre trouvĂ©e Ă la satisfaction de toutes les parties concernĂ©es ».
Enfin, Bitvavo rĂ©affirme que cette situation « nâa aucun impact ni sur les clients de sa plateforme ni sur ses services proposĂ©s ».
Mercredi 11/01: Barry Silbert répond à Cameron Winklevoss
Sa réponse était attendue et elle fut rapide. Barry Silbert a publié une lettre ouverte pour répondre aux accusations formulées plus tÎt dans la journée par Cameron Winklevoss à son égard, mais également contre son entreprise Digital Currency Group.
Tout en rappelant que DGC n’avait aucun lien contractuel avec Three Arrows Capital, Barry Silbert explique que « tous les prĂȘts contractĂ©s par DGC auprĂšs de Genesis ont toujours Ă©tĂ© structurĂ©s sur une base indĂ©pendante et ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s aux taux dâintĂ©rĂȘt du marchĂ© ».
Ensuite, il explique que DCG nâa aucun rĂŽle dans la gestion actuelle de la crise par Genesis. Il explique simplement « quâen raison des prĂȘts en cours et du billet Ă ordre que DCG doit Ă Genesis Capital, les dirigeants de DCG, y compris ceux du conseil dâadministration de Genesis, nâont aucun pouvoir de dĂ©cision liĂ© Ă une quelconque restructuration de Genesis Capital ».
Loin de laisser entendre qu’il pourrait potentiellement dĂ©poser sa dĂ©mission, Barry Silbert ajoute que « lâannĂ©e Ă©coulĂ©e a Ă©tĂ© la plus difficile de sa vie tant sur le plan personnel que professionnel en raison de mauvais acteurs et des explosions rĂ©pĂ©tĂ©es ayant fait des ravages dans lâindustrie avec une contagion extrĂȘme ».
Mardi 10/01 : Gemini se sépare officiellement de Genesis Capital
Dans un mail adressĂ© Ă ses clients, Gemini a informĂ© ces derniers que dans le cadre de la liquidation de son programme earn elle mettait fin aux contrats de prĂȘts avec Genesis Capital.
Cette dĂ©cision a un effet depuis le 8 janvier dernier et devrait permettre Ă Gemini de se concentrer sur le retour des fonds aux clients. Conscient de lâurgence de la situation, Gemini invite « Genesis Ă restituer tous les actifs en circulation dans le programme ».
En revanche, les demandes de rachats, ainsi que les efforts pour récupérer les actifs susmentionnés, ne sont pas perturbés par cette décision.
Mardi 10/01 : Cameron Winklevoss demande la démission de Barry Silbert
Les tensions ne sont pas retombĂ©es et le ton continue de monter entre Gemini et Digital Currency Group. Alors que Gemini avaient donnĂ© un ultimatum Ă DGC se terminant le 9 janvier, lâabsence de rĂ©ponse adĂ©quate de la part de DGC sâest conclue par une lettre ouverte de la part de Cameron Winklevoss.
Dans cette lettre, ce dernier accuse purement et simplement Barry Silbert dâavoir escroquĂ© son entreprise, mais surtout les 340 000 utilisateurs du service de prĂȘt de Gemini.
ConcrĂštement, aprĂšs la chute de Three Arrows Capital, Genesis s’Ă©tait retrouvĂ©e dans une situation particuliĂšrement dĂ©licate. Pour sauver sa filiale, DGC est intervenue en Ă©mettant un billet Ă ordre sur 10 ans Ă Genesis. Or, ce billet Ă ordre ne rĂ©solvait en rien lâabsence de liquiditĂ© de Genesis.
DĂšs lors, Cameron Winklevoss accuse DGC dâavoir trompĂ© les investisseurs en faisant faussement croire quâils avaient renflouĂ© Genesis avec effet immĂ©diat.
De plus, Matthew Ballensweig, ancien responsable du trading et des prĂȘts de Genesis, avait indiquĂ© Ă plusieurs de ses employĂ©s que « les pertes Ă©taient essentiellement absorbĂ©es par le bilan de DGC et compensĂ©es par celui-ci ». Or, selon la lettre publiĂ©e, DGC nâa jamais rĂ©ellement abordĂ© les partes de 3AC dans son bilan propre.
Enfin, à ces différents points se rajoute une « fraude comptable » de la part de DGC dont Barry Silbert serait responsable. Selon Cameron Winklevoss, Gemini a été trompée par les documents financiers partagés par DGC.
DĂšs lors, Cameron Winklevoss considĂšre « quâaucune perspective dâavenir nâest possible tant que Barry Silbert restera CEO de DCG ».
Samedi 07/01 : Les autoritĂ©s amĂ©ricaines enquĂȘteraient sur les transactions internes entre DCG et Genesis
Selon des sources proches de lâaffaire, les flux de fonds interne entre Digital Currency Group et Genesis Trading font actuellement lâobjet dâune enquĂȘte de la part des procureurs fĂ©dĂ©raux du district de New York, mais Ă©galement de la part de la SEC.
Dâailleurs, cette enquĂȘte aurait Ă©tĂ© amorcĂ©e avant la faillite de FTX en novembre dernier. En revanche, lâinvestigation ne fait que dĂ©buter et ni DGC ni aucune filiale nâont Ă©tĂ© accusĂ©s dâune quelconque action illĂ©gale pour le moment.
ContactĂ©e par Bloomberg, la porte-parole de DCG explique que « son entreprise a une forte culture dâintĂ©gritĂ© et a toujours menĂ© ses activitĂ©s de maniĂšre lĂ©gale ». DĂšs lors, « elle nâa aucune connaissance ou raison de croire quâil y a une enquĂȘte en cours ».
Pour lâheure, la SEC et le bureau du procureur nâont pas commentĂ© cette rumeur.
Vendredi 06/01 : Digital Currency Group ferme lâune de ses filiales
Alors que Genesis Trading annonçait hier le licenciement de 30% de son effectif pour faire face Ă la crise, câest au tour de Digital Currency Group dâannoncer un allĂšgement de son activitĂ©.
Ainsi, HQ Digital, une filiale de DGC axée sur la gestion de patrimoine, a cessé ses activités depuis le 2 janvier selon une note interne.
Selon une porte-parole de DGC, « HQ met fin Ă ses activitĂ©s en raison de lâĂ©tat de lâenvironnement Ă©conomique gĂ©nĂ©ral et du bear market prolongĂ© prĂ©sentant des vents contraires significatifs pour lâindustrie ».
LancĂ©e lâannĂ©e derniĂšre, la filiale avait plus de 3,5 milliards de dollars dâactifs sous gestion en dĂ©cembre dernier.
Jeudi 05/01 : Genesis licencie 30% de ses employés
Câest un nouveau signe que la filiale de Digital Currency Group nâarrive pas Ă sortir la tĂȘte de lâeau. Bien quâelle ait amorcĂ© cette dĂ©cision hier en dĂ©clarant quâelle allait « rĂ©duire les coĂ»ts et amĂ©liorer lâefficacitĂ© de son entreprise », le licenciement supplĂ©mentaire de 30% de son staff ne devrait pas rassurer les clients de lâentreprise.
Alors quâelle avait dĂ©jĂ supprimĂ© 20% de son effectif en aoĂ»t, Genesis vient de licencier 30% de ses salariĂ©s. DĂ©sormais, lâentreprise nâa plus que 145 employĂ©s. Selon le porte-parole de lâentreprise, le dĂ©partement des ventes et du dĂ©veloppement commercial a particuliĂšrement Ă©tĂ© affectĂ© par cette dĂ©cision puisque des Ă©quipes entiĂšres prĂ©sentes Ă Singapour ont notamment Ă©tĂ© supprimĂ©es.
Le porte-parole rajoute que cette dĂ©cision a Ă©tĂ© prise en raison « des dĂ©fis sectoriels sans prĂ©cĂ©dent auxquels fait face lâentreprise ».
Il continue en expliquant que « ces mesures font partie des efforts de Genesis pour faire avancer lâentreprise et quâils continuent de travailler pour identifier la meilleure stratĂ©gie Ă adopter pour obtenir le meilleur rĂ©sultat pour lâactivitĂ©, les clients et les employĂ©s de Genesis sur le long terme ».
Mercredi 04/01 : Genesis temporise et demande Ă ses clients de faire preuve de patience
Dans une lettre adressĂ©e Ă ses clients ce mercredi, Genesis leur explique les difficultĂ©s rencontrĂ©es pour trouver une solution. MalgrĂ© les efforts dĂ©ployĂ©s, Genesis nĂ©cessite du temps supplĂ©mentaire pour parvenir Ă rĂ©ouvrir son activitĂ© de prĂȘt et dâemprunt.
Lâentreprise explique que « malgrĂ© sa dĂ©termination Ă agir aussi rapidement que possible, il sâagit dâun processus trĂšs complexe », mais Derar Islim, PDG intĂ©rimaire de Genesis, assure « croire Ă une solution ».
En effet, selon ses propres mots, « des progrĂšs ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans lâaffinement des plans dâaffaires pour les offres aux clients, qui comprennent des rĂ©ductions de coĂ»ts et des gains dâefficacitĂ© ».
Au coeur dâune bataille avec Gemini, Digital Currency Group, sociĂ©tĂ© mĂšre de Genesis, travaille en collaboration directe avec les Ă©quipes de Genesis pour « Ă©valuer les options permettant de prĂ©server les actifs des clients et de faire avancer lâentreprise ».
Enfin, le CEO tient Ă rassurer les autres clients de lâentreprise en assurant que « les activitĂ©s de nĂ©gociation de produits dĂ©rivĂ©s et spot de lâentreprise sont pleinement opĂ©rationnelles ».
Mardi 03/01: LâETHE de Grayscale dĂ©cote de 60%
La filiale de Digital Currency Group, Grayscale, est en difficultĂ© aprĂšs que lâETHE ait affichĂ© une dĂ©cote de 60% par rapport Ă lâindice CoinDesk Ether Price.
Grayscale propose de nombreux produits dâinvestissements aux institutionnels du secteur dont lâEthereum Trust (ETHE). LancĂ© en juin 2019, ce produit peine Ă suivre le marchĂ© puisqu’il sâĂ©changeait au cours de la journĂ©e aux environs de 5 dollars alors que le CoinDesk Ether Price Index (ETX) Ă©tait quant Ă lui valorisĂ© Ă prĂšs de 12 dollars.
Le problĂšme ? Le cours de lâETHE est censĂ© suivre celui de lâETX. NĂ©anmoins, le principe du produit proposĂ© par Grayscale inclus naturellement que le cours ne suive pas parfaitement celui de lâETX. En revanche, une telle dĂ©cote nâest pas normale.
Cette situation rappelle fortement celle connue par le GBTC Ă la fin de lâannĂ©e 2022 et sâajoute aux problĂšmes actuellement rencontrĂ©s par les entreprises dĂ©tenues par Digital Currency Group.
Mardi 03/01 : Zhu Su, ancien dirigeant de Three Arrows Capital, prédit la chute de Digital Currency Group
Sa prĂ©diction est Ă prendre avec des pincettes tant son implication dans la chute du marchĂ© des crypto monnaies lors de lâannĂ©e 2022 est forte. Pourtant, au vu de lâimportance systĂ©mique du fonds dâinvestissement 3AC, il semble impossible d’ignorer la prise de position de Zhu Su.
Lâancien fondateur de Three Arrows Capital a pris la parole dans la matinĂ©e pour donner son ressenti sur la situation particuliĂšrement tendue dans laquelle se trouve actuellement Digital Currency Group.
Dâabord, il accuse DGC dâavoir conspirĂ© avec FTX pour faire chuter lâĂ©cosystĂšme Terra Luna. Dâailleurs, il prĂ©cise que la liste des attaques coordonnĂ©es rĂ©alisĂ©es par les deux parties est longue.
NĂ©anmoins, il sous-entend que DGC et FTX nâavaient pas prĂ©vu dâentrainer la chute de 3AC dans lequel ils avaient une forte exposition. DĂšs lors, des pertes substantielles ont Ă©tĂ© engendrĂ©es lors de la faillite du fonds dâinvestissement.
Pourtant, selon Zhu Su, au lieu de trouver une solution pérenne, DGC a fabriqué une porte de sortie ubuesque ne débouchant sur aucune stabilité financiÚre sur le long terme. Ainsi, en raison de ce choix, DGC aurait continuellement attaqué 3AC pour masquer leur insolvabilité tout en continuant de recevoir des dépÎts en espérant que le marché remonte.
En raison de ces diffĂ©rents points, Zhu Su estime que la valeur de Digital Currency Group est de zĂ©ro, mais quâils sont surtout coupables dâavoir participĂ© Ă une fraude criminelle. Il explique notamment quâil y aurait eu des transferts douteux dâargents entre Alameda Research et Genesis Trading au cours de lâannĂ©e.
Finalement, il pointe du doigt les liens entre SBF et Barry Silbert en expliquant notamment que SBF Ă©tait proche du conseil dâadministration de Genesis et que ces derniers lui ont accordĂ© son premier prĂȘt garanti par le FTT.
Mardi 03/01 : Des utilisateurs de Gemini demandent un arbitrage entre DCG et Genesis Global
Alors que le programme de prĂȘt de lâentreprise Gemini nâa toujours pas rĂ©ouvert les rachats sur sa plateforme, les utilisateurs commencent Ă perdre patience. DĂšs lors, trois utilisateurs du programme auraient officiellement dĂ©posĂ© une demande dâarbitrage pour rĂ©soudre la situation entre Genesis Global et Digital Currency Group.
Selon la plainte, Genesis aurait dissimulĂ© son insolvabilitĂ© dĂšs lâĂ©tĂ© dernier en omettant de divulguer des conclusions financiĂšres majeures Ă Gemini. Or, cette omission violerait directement lâaccord conclu entre Gemini Earn et Genesis.
De plus, ils expliquent que Digital Currency Group aurait été au courant de cette situation et que la société mÚre aurait simplement aidé sa filiale à cacher son insolvabilité en échangeant 2,3 milliards de dollars de dettes dues par le Three Arrows Capital contre un billet à ordre de 1,1 milliard de dollars dû dans une décennie.
Lundi 02/01 : Barry Silbert répond au cofondateur de Gemini
Rapidement, le patron de DGC a tenu à répondre aux accusations formulées par le cofondateur de Gemini.
Dâabord, il explique que DGC a transmis une contre-proposition Ă Gemini le 29 dĂ©cembre, mais que cette derniĂšre est restĂ©e sans rĂ©ponse. De plus, conscient des sous-entendus prĂ©sents dans la lettre ouverte publiĂ©e sur twitter, Barry Silbert explique que DGC nâa jamais manquĂ© un paiement dâintĂ©rĂȘts Ă Genesis et que sa sociĂ©tĂ© « est Ă jour sur tous ses prĂȘts en cours ».
Lundi 02/01 : Le fondateur de Gemini accuse le CEO de DGC de tromper intentionnellement ses clients
Selon Cameron Winklevoss, cofondateur de Gemini, la direction de Digital Currency Group ne serait pas transparente sur la rĂ©alitĂ© de sa situation. Il accuse dâailleurs directement le CEO de DGC, Barry Silbert, de « mettre en oeuvre des tactiques de dĂ©crochage et de mauvaise foi » en mĂ©langeant les fonds de son conglomĂ©rat.
Câest dans une lettre ouverte publiĂ©e sur twitter que le cofondateur de Gemini sâest interrogĂ© sur la situation de DGC. Il explique « quâau cours des six derniĂšres semaines, lâentreprise Gemini a fait tout ce quâelle pouvait pour discuter de bonne foi et de maniĂšre collaborative avec DGC afin de parvenir Ă une rĂ©solution consensuelle concernant le remboursement des 900 millions de dollars que DGC doit Ă Gemini tout en prĂ©servant les deux sociĂ©tĂ©s ».
ConcrĂštement, Winklevoss a contactĂ© le patron de DGC dĂšs le 2 dĂ©cembre dernier avant de lui faire deux propositions les 17 dĂ©cembre et 25 dĂ©cembre dernier. Pourtant, selon lui, Ă chaque fois que Gemini demandait Ă un engagement tangible, DGC se cachait derriĂšre ses avocats et ses banquiers dâaffaires ».
19 dĂ©cembre 9h30 : Bitvavo annonce que 280 millions dâeuros sont bloquĂ©s chez Digital Currency Group
PrĂšs dâun mois aprĂšs lâarrĂȘt dâune partie de lâactivitĂ© de Genesis, lâensemble du marchĂ© reste suspendu aux futures dĂ©cisions de lâentreprise pour se sortir de cette situation.
La plateforme dâexchange de crypto monnaies nĂ©erlandaise, Bitvavo, a annoncĂ© avoir 297 millions de dollars bloquĂ©s chez Digital Currency Group soit 17,5% des 1,6 milliard de fonds que Bitvavo gĂšre en dĂ©pĂŽts et autres actifs.
Bien que lâentreprise explique que cette annonce « nâa pas dâimpact sur le fonctionnement de la plateforme », cette situation pourrait rapidement devenir hors de contrĂŽle.
Dans un article de blog, Bitvavo explique que « DCG connaĂźt des problĂšmes de liquiditĂ© en raison des turbulences actuelles sur le marchĂ© des crypto monnaies » avant de rajouter que « DCG a suspendu les remboursements jusquâĂ ce que le problĂšme soit rĂ©solu ».
DCG a rapidement rĂ©pondu en expliquant que « les fonds mentionnĂ©s par Bitvavo sont dĂ©tenus par la filiale indĂ©pendante Genesis ». NĂ©anmoins, Bitvavo ne modifie pas son discours en prĂ©cisant « quâelle tient DCG responsable de lâinaccessibilitĂ© des fonds ».
Alors que lâempire de DCG connaĂźt des turbulences sur les marchĂ©s financiers, la situation de la sociĂ©tĂ© mĂšre de Genesis devrait faire lâobjet dâune attention particuliĂšre dans les jours Ă venir.
07 dĂ©cembre 19h30 : Le plan pour sauver Genesis pourrait prendre des semaines Ă ĂȘtre mis en Ćuvre
Plusieurs crĂ©anciers, parmi les plus importants de lâentreprise de prĂȘt, se sont rĂ©unis pour tenter dâaider Genesis Ă trouver une porte de sortie adĂ©quate Ă cette situation extrĂȘmement dĂ©licate. NĂ©anmoins, dans une lettre adressĂ©e Ă ses clients ce mercredi, Genesis prĂ©fĂšre prĂ©venir quâune telle procĂ©dure prendra un certain temps.
En revanche, Genesis assure travailler « en consultation avec des conseillers trÚs expérimentés et en étroite collaboration avec sa société mÚre Digital Currency Group ». De plus, elle confirme effectivement travailler de pair avec des groupes de représentation de certains de ses clients.
Pour autant, « ce plan visant Ă rĂ©soudre les problĂšmes de son unitĂ© de prĂȘt prendra certainement des semaines plutĂŽt que des jours ».
05 décembre 11h00 : Genesis doit 900 millions de dollars à Gemini
La nouvelle nâest pas nĂ©cessairement surprenante, tant Genesis semble avoir une grande influence sur lâensemble de lâindustrie des crypto monnaies. Pour autant, alors que Gemini Earn a dĂ» arrĂȘter les retraits le mois dernier, cette annonce nâest pas rassurante pour lâavenir de lâentreprise.
Selon des sources proches de lâaffaire, relatĂ©es par le Financial Times, Gemini ferait partie des crĂ©anciers ayant dĂ©montrĂ© leur intĂ©rĂȘt pour sauver la filiale de Digital Currency Group (DCG). De fait, Gemini qui devrait au total prĂšs de 3 milliards de dollars Ă lâensemble de ses crĂ©anciers aurait la possibilitĂ© de renflouer ses caisses en cas de sauvetage de Genesis.
En effet, Genesis doit tout simplement 900 millions de dollars à Gemini dans le cadre de son partenariat avec le programme « Gemini Earn ».
A cĂŽtĂ© de Gemini, deux autres groupes de crĂ©anciers sont actuellement reprĂ©sentĂ©s par deux cabinets dâavocats distincts. De fait, le total des prĂȘts des groupes de crĂ©anciers de Genesis sâĂ©lĂšverait dĂ©sormais Ă 1,8 milliard de dollars.
Malheureusement, selon une source proche de lâaffaire, il sâagit surement du haut de lâiceberg « puisquâil semble que ce chiffre va continuer Ă augmenter ».
30 novembre 00:30 : Les crĂ©anciers de Genesis essayent de sauver lâentreprise
En dĂ©but de semaine derniĂšre, Genesis annonçait que le dĂ©pĂŽt de bilan serait certainement inĂ©vitable sans une main tendue de la part de certains investisseurs. Bien que rassurant sur cette Ă©ventualitĂ© Ă court terme, lâappel au secours semble avoir Ă©tĂ© pris au sĂ©rieux par une partie des crĂ©anciers de lâentreprise.
Selon le trĂšs sĂ©rieux Bloomberg, les cabinets dâavocats Proskauer Rose et Kirkland & Ellis sont actuellement en pleine discussion avec certains crĂ©anciers de Genesis.
Alors que BlockFi vient de dĂ©poser le bilan, Genesis pourrait bien avoir encore un rĂ©pit pour Ă©viter de plonger dâautant plus les entreprises de lâindustrie des crypto monnaies dans une situation particuliĂšrement incertaine.
29 novembre 16h30 : Plusieurs Ătats amĂ©ricains ouvrent une enquĂȘte sur Genesis Global Capital
La nouvelle devrait satisfaire les observateurs des crypto monnaies : la Commission des valeurs mobiliĂšres de lâAlabama enquĂȘte actuellement sur une potentielle violation de la loi sur les valeurs mobiliĂšres de la part de Genesis Trading.
Alors que lâabsence de rĂ©ponse forte Ă lâencontre de Sam Bankman-Fried aprĂšs lâeffondrement de FTX fait sĂ©rieusement grincer des dents une grande partie de la communautĂ©, cette enquĂȘte permettra de faire la lumiĂšre sur certains agissements de Genesis Trading.
Dâailleurs, le directeur de la SEC de lâAlabama explique que « son agence et plusieurs autres Ă©tats sont impliquĂ©s dans les enquĂȘtes, qui visent Ă dĂ©terminer si Genesis et dâautres sociĂ©tĂ©s ont persuadĂ© les rĂ©sidents de leurs Ă©tats dâinvestir dans des titres cryptographiques sans avoir les enregistrements appropriĂ©s ».
A noter que cette enquĂȘte est menĂ©e dans le cadre dâune investigation plus large sur la façon avec laquelle de nombreuses entreprises du domaine des crypto monnaies sont connectĂ©es pour notamment dĂ©montrer certains conflits dâintĂ©rĂȘts.
23 novembre 10h30 : Le CEO de Digital Currency Group prend la parole
Les journalistes de Bloomberg ont rĂ©vĂ©lĂ© certaines informations au sujet de la comptabilitĂ© de Genesis Global. Selon eux, le montant des prĂȘts en cours de Genesis serait de 2,8 milliards de dollars tandis que 30% de ces derniers auraient Ă©tĂ© contractĂ©s avec des entreprises liĂ©es au groupe DCG.
InĂ©vitablement, le CEO de Digital Currency Group, Barry Silbert, sâest vu dans lâobligation de rĂ©agir par le biais dâune lettre adressĂ©e aux actionnaires de son entreprise. Il est notamment revenu avec attention sur les liens financiers entre DCG et Genesys Global.
Il explique que les dettes de DCG envers Genesis Global Capital sâĂ©lĂšvent Ă environ 575 millions de dollars. De plus, ces diffĂ©rents prĂȘts n’arrivent Ă Ă©chĂ©ance quâau mois de mai 2023.
Ensuite, Barry Silbert, Ă©voque une autre dette ayant un effet beaucoup plus tardif. Il sâagit dâune lettre de change, un Ă©crit par lequel un crĂ©ancier donne Ă un dĂ©biteur lâordre de payer Ă une Ă©chĂ©ance fixe une certaine somme.
En lâoccurrence, cette lettre de change dĂ» par DCG est dâune hauteur de 1,1 milliard de dollars et devra ĂȘtre rĂ©glĂ©e en juin 2032. Cette derniĂšre est consĂ©cutive Ă la prise en charge des dettes de Genesis aprĂšs la dĂ©faillance de Three Arrows Capital.
Enfin, une derniĂšre dette dâun montant de 350 millions de dollars est actuellement en cours et est consĂ©cutive Ă des facilitĂ©s de paiement contractĂ©es auprĂšs dâun petit groupe de prĂȘteur.
Il prĂ©cise que « lâargent empruntĂ© dans le cadre de ces diffĂ©rents prĂȘts a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans le cadre normal des affaires ». De plus, il souhaite rassurer ses clients en expliquant que « DCG est sur le point dâatteindre les 800 millions de dollars de revenus sur lâannĂ©e 2022 ».
23 novembre 03h19 : Une filiale de DCG rachĂšte des installations de mining de Compute North
Foundry va acquĂ©rir deux installations miniĂšres de Compute North, ainsi que le droit d’acquĂ©rir une troisiĂšme installation en cours de dĂ©veloppement.
FondĂ©e par DCG fin 2019, Foundry fait aujourd’hui partie des leaders de l’industrie du mining crypto en englobant plusieurs entreprises commerciales : la marketplace d’Ă©quipements de mining, FoundryX, la pool Foundry USA, mais aussi Foundry Academy, Foundry Logistics et Foundry Deploy.
Foundry a annoncĂ© aujourd’hui la conclusion d’un accord pour acquĂ©rir deux sites situĂ©s Ă North Sioux City, SD et Big Springs, TX, qui ont une capacitĂ© pleinement opĂ©rationnelle de 6 MW et 11 MW, respectivement, ainsi que les droits de construire et d’exploiter complĂštement les installations de Compute North Ă Minden.
L’accord ne s’arrĂȘte pas lĂ et permet Ă Faundry d’acquĂ©rir un parc de machines miniĂšres appartenant Ă Compute North et la propriĂ©tĂ© intellectuelle, y compris les droits associĂ©s Ă MinerSentry, le logiciel exclusif de gestion et de surveillance basĂ© sur le nuage de Compute North pour les centres de donnĂ©es d’envergure.
Faundry n’a pas souhaitĂ© rĂ©vĂ©ler le coĂ»t de l’acquisition pour le moment, alors que la communautĂ© s’interroge sur un tel achat alors que Genesis, une autre filiale du groupe DCG est en difficultĂ©…
22 novembre 9h30 : Genesis aurait prĂȘtĂ© 2,36 milliards de dollars Ă Three Arrows Capital
La situation Ă©conomique de Genesis permet dâobtenir des informations supplĂ©mentaires sur ses difficultĂ©s rencontrĂ©es lâĂ©tĂ© dernier lors de lâeffondrement du fonds dâinvestissement Three Arrows Capital.
En effet, lâobtention de documents dĂ©montre que 3AC possĂšde une dette de 2,36 milliards de dollars envers Genesis. Dâailleurs, Genesis aurait tentĂ© de recouvrir une partie de cet argent en entamant une procĂ©dure dâarbitrage contre 3AC en juin dernier, mais lâinitiative a rapidement Ă©tĂ© interrompue.
21 novembre 18h30 : DGC ne fera pas dâefforts supplĂ©mentaires pour sauver Genesis
Alors quâelle apparaissait comme une oasis au milieu du dĂ©sert, DGC ne serait plus enclin Ă sauver sa filiale. En effet, la sociĂ©tĂ© mĂšre ne souhaite lui plus apporter dâaides financiĂšres malgrĂ© les avertissements dĂ©livrĂ©s par Genesis.
Dâailleurs, DGC a dĂ©livrĂ© un message clair au secteur par la mĂȘme occasion. En effet, le groupe dĂ©clare quâil nâest pas disposĂ© Ă vendre des parties de son portefeuille dâentreprises. Grayscale est notamment visĂ© par cette dĂ©claration puisque des acheteurs potentiels auraient fait savoir leur intention dâacquĂ©rir lâentreprise.
Pour lâheure, la posture de DGC continue de rassurer les utilisateurs sur lâabsence de contagion de Genesis aux autres sociĂ©tĂ©s du groupe. NĂ©anmoins, lâinquiĂ©tude grandissante obligera certainement DGC Ă communiquer officiellement Ă ce sujet dans les prochains jours ou semaines.
21 novembre 17h00 : Genesis rencontre des difficultés pour trouver des investisseurs
Alors quâelle cherchait Ă lever 1 milliard de dollars pour sauver son entreprise, Genesis est dans lâobligation de revoir ses objectifs Ă la baisse. Ainsi, la sociĂ©tĂ© vient de rĂ©duire sa recherche de moitiĂ© et de la porter Ă 500 millions de dollars.
Cette fois-ci, Genesis se veut plus direct envers lâensemble des acteurs de lâindustrie. Lâentreprise avertit ouvertement les investisseurs quâelle risque de faire faillite en lâabsence dâune main tendue. En revanche, « elle assure ne pas avoir lâintention de dĂ©poser le bilan de façon imminente et sâefforce Ă rĂ©soudre la situation actuelle ».
17 novembre 15h30 : Genesis cherche Ă lever 1 milliards de dollars
ConfrontĂ©e Ă une fuite de liquiditĂ© sans prĂ©cĂ©dent, Genesis chercherait Ă obtenir un financement dâurgence dâune hauteur de 1 milliard de dollars. Cette demande aurait Ă©tĂ© effectuĂ©e quelques heures avant lâannonce officielle de la suspension des retraits de sa plateforme.
La sociĂ©tĂ© explique « quâil y a une ruĂ©e sur les dĂ©pĂŽts, principalement due aux programmes de dĂ©tail et aux partenaires de Genesis (comme Gemini) et aux clients institutionnels qui recherchent des liquiditĂ©s ».
Lâurgence de la situation est sans Ă©quivoque puisque selon la sociĂ©tĂ© « lâaccĂšs Ă la facilitĂ© de paiement doit ĂȘtre absolument conclu dans les trois jours ».
17 novembre 10h05 : Coinhouse suspend les retraits de sa plateforme
La nouvelle confirme que lâeffet domino de la suspension des retraits de Genesis Trading est bel et bien prĂ©sent. ConcrĂštement, Coinhouse, une entreprise française de lâindustrie des crypto monnaies, annonce sa dĂ©cision de suspendre les retraits et les investissements de son offre de livrets crypto.
De la mĂȘme maniĂšre que pour Gemini, Genesis Trading est trĂšs impliquĂ© dans les livrets de crypto monnaies proposĂ©s par Coinhouse Ă sa clientĂšle puisque lâentreprise amĂ©ricaine agit comme un intermĂ©diaire aux offres de la sociĂ©tĂ© française.
DĂšs lors, on apprend que Genesis reprĂ©sente 40% sur le livret USDT, 38% sur le livret Bitcoin et 40% sur le livret Ethereum. Lâespoir des utilisateurs de retrouver leur argent est dâailleurs amoindri puisque Coinhouse explique « que lâavenir de ces actifs est entiĂšrement liĂ© Ă celui de Genesis ». De fait, dans le cas oĂč le fonds dâinvestissement nâarriverait pas Ă rĂ©soudre ses soucis financiers, les clients de Coinhouse perdront certainement leurs actifs.
Nicolas Louvet, CEO de Coinhouse, sâest exprimĂ© sur la situation en expliquant « quâil faut Ă tout prix Ă©viter les phĂ©nomĂšnes de contagion et garder son sang-froid, sinon on assistera Ă un effet boule de neige sur lâĂ©cosystĂšme qui touchera tout le monde ».
16 novembre 16h30 : Gemini Earn suspend les retraits Ă son tour
La contagion de la suspension des retraits de Genesis commence seulement quelques heures aprĂšs lâannonce de la dĂ©cision. En effet, lâentreprise Gemini, un exchange et dĂ©positaire de crypto monnaies Ă destination des institutionnels et professionnels, publie un message de blog intitulĂ© « Un important message concernant lâactivitĂ© de Gemini Earn ».
Au vu du titre, les nouvelles ne sont certainement pas plaisantes et la lecture du contenu donne raison Ă ce pressentiment. En effet, le partenaire principal de Gemini pour son activitĂ© « Gemini Earn » nâest autre que Genesis.
De fait, lâincapacitĂ© de Genesis Ă rĂ©pondre aux demandes de retrait des utilisateurs de Gemini empĂȘche les clients de Gemini de rĂ©cupĂ©rer leur investissement. NĂ©anmoins, Gemini « assure travailler avec Genesis au nom de tous les clients du programme Earn pour rĂ©soudre la situation ».
Ă lâinverse, Gemini assure que tous les fonds des clients prĂ©sents sur sa plateforme sont conservĂ©s Ă un ratio de 1 :1 et peuvent ĂȘtre retirĂ©s Ă tout moment.
16 novembre 14h00 : Genesis Trading annonce la suspension des retraits de sa plateforme
Lâintervention salutaire de Digital Currency Group a offert un rĂ©pit de courte durĂ©e Ă Genesis Trading. DCG se charge de communiquer la terrible dĂ©cision aux utilisateurs de Genesis Trading.
Dans une suite de tweet, la sociĂ©tĂ© annonce que « Genesis Trading a pris la difficile dĂ©cision de suspendre temporairement les rachats et les nouveaux prĂȘts de sa plateforme » avant dâexpliquer que « la dislocation extrĂȘme du marchĂ© et la perte de confiance du secteur causĂ©e par lâimplosion de FTX3 sont responsables de cette situation ».
NĂ©anmoins, DGC souhaite rassurer lâensemble de sa communautĂ© en assurant que seule lâactivitĂ© de prĂȘt de Genesis est concernĂ©e par cette dĂ©cision. De plus, elle rajoute que « cette mesure temporaire nâa aucun impact sur les activitĂ©s commerciales du groupe DGC et de ses filiales ».
Au mĂȘme moment de lâannonce de la suspension des retraits, Genesis apporte des Ă©claircissements sur les mois ayant prĂ©cĂ©dĂ© la chute de FTX. ConcrĂštement, la faillite du fonds dâinvestissement Three Arrows Capital a eu un impact sĂ©vĂšre sur la situation financiĂšre de lâentreprise.
Elle assure que cette dĂ©cision est temporaire et « quâelle explore actuellement, en consultation avec ses conseillers financiers et juridiques, toutes les options possibles pour rĂ©tablir la situation dont un plan spĂ©cifique Ă lâactivitĂ© de prĂȘt comme, par exemple, la recherche de nouvelles liquiditĂ©s ».
11 novembre 15h50 : Digital Currency Group vient apporter une aide financiĂšre Ă sa filiale
Un nouvel acteur apparaĂźt dans le marasme provoquĂ© par la faillite de FTX. Il sâagit de Digital Currency Group. Cette sociĂ©tĂ© est en rĂ©alitĂ© la sociĂ©tĂ© mĂšre de Genesis Trading. Suivant attentivement la situation de sa filiale, la dĂ©cision de lui venir en aide a Ă©tĂ© prise rapidement aprĂšs lâannonce des fonds bloquĂ©s sur FTX par Genesis.
Ainsi, Digital Currency Group annonce son intention dâinjecter 140 millions de dollars dans Genesis trading « pour lâaider Ă renforcer son bilan et Ă consolider sa position sur le marchĂ© des crypto monnaies ».
Il est nĂ©cessaire de noter que Digital Currency Group est un groupe excessivement important dans lâunivers des crypto monnaies. En effet, la sociĂ©tĂ© dĂ©tient Ă©galement deux autres gros noms de lâindustrie : Grayscale et CoinDesk.
10 novembre 11h40 : Genesis explique que 175 millions de dollars sont bloqués sur FTX
Les jours se suivent et ne ressemblent pas pour Genesis. En effet, deux jours aprĂšs avoir annoncĂ© ne pas ĂȘtre exposĂ© Ă FTX, la sociĂ©tĂ© est dans lâobligation de revoir son discours.
Sous prĂ©texte de transparence, Genesis annonce que les pertes suite Ă la faillite de FTX sont malheureusement plus importantes que prĂ©vu. En effet, elle explique que son activitĂ© de produits dĂ©rivĂ©s dispose actuellement dâenviron 175 millions de dollars de fonds bloquĂ©s sur son compte de trading prĂ©sent sur FTX.
Alors quâelle assurait que son exposition Ă FTX Ă©tait nulle, Genesis affirme dĂ©sormais « que son capital dâexposition et ses positions nettes sur FTX ne sont pas essentiels Ă son activitĂ© ». Ainsi, Ă cet instant, lâentreprise rassure ses utilisateurs en leur assurant que le fonctionnement complet de la plateforme nâest pas impactĂ©.
9 novembre 18h00 : Genesis annonce une perte sĂšche de 7 millions de dollars
Lâoptimisme de Genesis semble prendre un coup dans lâaile seulement 24 heures aprĂšs les tweets prĂ©cĂ©dents. En effet, dĂšs le 9 novembre, la sociĂ©tĂ© prend la parole sur Twitter pour faire un point sur la situation de son activitĂ© de prĂȘt.
Elle explique que la volatilitĂ© extrĂȘme de la veille a obligĂ© ses Ă©quipes Ă couvrir et vendre des garanties. De fait, cette dĂ©cision stratĂ©gique sâest traduite par une perte totale de 7 millions de dollars pour toutes les contreparties impliquĂ©es, dont Alameda Research.
MalgrĂ© ce changement de ton concernant lâimpact financier de la chute de FTX, Genesis rĂ©itĂšre sa position en expliquant nâavoir aucune exposition matĂ©rielle au FTT ni de relation de prĂȘt avec FTX.
Ainsi, la sociĂ©tĂ© explique que son exposition Ă FTX nâa aucun impact ni sur sa capacitĂ© Ă servir ses clients ni sur son bilan « qui reste solide » malgrĂ© les Ă©vĂšnements.
8 novembre 11h30 : Genesis dĂ©clare ne pas ĂȘtre exposĂ© Ă lâĂ©cosystĂšme FTX
Alors que la communautĂ© des crypto monnaies observait la chute inexorable de lâempire de Sam Bankman-Fried, de nombreuses entreprises de lâindustrie communiquaient sur lâĂ©vĂšnement pour rassurer leurs utilisateurs.
Genesis Trading, une plateforme proposant notamment des prĂȘts institutionnels, sâexprime rapidement sur Twitter pour apaiser la situation et tenir au courant ses clients.
La sociĂ©tĂ© explique que les Ă©vĂšnements connus par le marchĂ© nâaffectent pas son activitĂ© puisque la sociĂ©tĂ© assure « rĂ©pondre aux besoins de ses clients dans le monde entier sur tous ses produits confondus ».
De plus, elle rajoute que lâentreprise « nâa pas dâexposition de crĂ©dit nette importante » ni « dâexposition Ă des jetons Ă©mis par des exchanges centralisĂ©s ». Pour rassurer totalement ses utilisateurs, la plateforme explique mĂȘme que « son Ă©quipe de gestion de risque Ă©value constamment le crĂ©dit, la volatilitĂ© et la liquiditĂ© du marchĂ© afin dâoptimiser son positionnement et ses opĂ©rations ».