Sommaire
- Tout le contenu Coin Academy pour Sui (SUI)
- Introduction
- Sui : Le web 3.0 à grande échelle
- L’aspect technique des innovations de Sui
- Narwhal et Tusk : la botte secrète de MystenLabs
- Move : un langage de smart contract qui met d’accord
- La team
- Le futur de Sui
- Conclusion
- Questions fréquemment posées au sujet de SUI en crypto
Tout le contenu Coin Academy pour Sui (SUI)
Introduction
Ces dernières années, beaucoup de nouvelles solutions techniques ont vu le jour, dans l’optique de pallier le manque évident de scalabilité des réseaux dominant le marché.
Cependant, aujourd’hui, aucun de ces protocoles n’est en mesure de répondre à une demande mondiale si la blockchain se voyait être adoptée de manière massive rapidement.
C’est pourquoi la société MystenLabs a mis au point le protocole Sui.
Sui : Le web 3.0 à grande échelle
Sui est une blockchain (layer 1) utilisant un mécanisme de consensus en Proof of Stake souhaitant révolutionner le genre en accélérant l’adoption à grande échelle du web 3.
Le projet a été lancé par la société MystenLabs fondée par d’anciens ingénieurs de Meta (Facebook), ayant dans l’idée de créer une nouvelle structure de fonctionnement pour la blockchain s’appuyant sur un protocole de mempool (Narwhal) innovant, le langage de programmation Move et un algorithme de consensus novateur (Tusk) qui, fonctionnant ensemble, offre une scalabilité sans limite, et cela, sans faire de concession au niveau de la sécurité.
Les promesses de MystenLabs :
Sui pourrait offrir une parallélisation horizontale sans limite afin de répondre à la demande des futures applications dites “grand public” tout en maintenant un coût de transaction et de fonctionnement extrêmement bas.
Ainsi Sui serait doté d’une évolutivité et d’une faible latence sans précédent pour les cas d’usage courant.
En théorie la plateforme de smart contrat pourrait fournir un débit au-delà des 100 000 tx / s ce qui est à des années-lumière des solutions présentes sur le marché actuel surtout quand l’on sait qu’Ethereum est capable de traiter 15 tx / s cela laisse à réfléchir.
Cela va sans dire, car cette blockchain nouvelle génération aurait été créée de façon à pouvoir accueillir le prochain milliard d’utilisateurs.
Evan Chang, le co-fondateur et CEO de MystenLabs, avait pour conviction que livrer une blockchain capable de gérer quelques milliers de transactions avec une latence correcte ne suffisait pas pour permettre une adoption de masse. C’est pourquoi les équipes de MystenLabs ont dû innover sur l’architecture et le fonctionnement à la base du système.
Sui à bien l’intention de s’imposer en affichant des capacités défiant toutes autres alternatives, traditionnelles ou de même ordre (blockchain) avant le lancement de son mainnet.
En outre Sui promet :
- Une évolutivité inégalée et règlement instantané
- Un langage de smart contrat sécurisé et accessible
- Une meilleure expérience utilisateur pour les applications Web 3
- Un stockage de données illimité
Sui pense pouvoir faire, pour le web 3, ce qu’internet haut débit a fait dans le passé pour le web 2.
Un fonctionnement peu ordinaire :
Sui prend délibérément la décision de renoncer au consensus et utilise plutôt des primitives (Algorithmes) plus simples et à faibles latences pour ce qui est des cas d’utilisation courants comme les transactions de paiement et transfert d’actifs.
C’est cette manière d’opérer qui en fait une innovation dans le monde de la blockchain et lui permettrait d’atteindre des sommets en termes de scalabilité et d’évolutivité.
C’est grâce à son innovant protocole de mempool conçu comme un DAG (Graphe acyclique dirigé) et son algorithme de consensus, mis au point par ses équipes techniques, que la blockchain Sui peut appliquer ce genre de fonctionnement en parallélisant les données.
Le système distribué Sui stock une collection d’objets programmables, chacun ayant un identifiant unique.
Afin de pallier le goulot d’étranglement auquel la plupart des réseaux fait face, Sui part du principe que les transactions les plus répandues (dites “typiques”) est le transfert d’utilisateur à utilisateur ou des manipulations d’actifs.
Sui distingue alors deux types d’actif :
- Les objets possédés (owned objects) qui ne peuvent être modifiés que par leur propriétaire spécifique
- Les objets partagés (shared objects) qui n’ont pas de propriétaire spécifique et peuvent être modifiés par la plupart des utilisateurs
C’est cette distinction qui permet au système d’atteindre une latence très faible, car Sui ne requiert son protocole de consensus que lorsque les transactions impliquent des objets partagés (Shared objects).
Pour faire simple, beaucoup de transactions n’ont pas d’interdépendances complexes avec d’autres parties arbitraires de l’état de la blockchain et les utilisateurs veulent simplement envoyer un actif à un destinataire. Alors les seules données nécessaires pour évaluer si ces transactions sont admissibles sont une “fresh view” (une visibilité à l’instant T) du compte de l’expéditeur.
C’est cette observation qui permet au système Sui d’utiliser des algorithmes plus simples basés sur la diffusion cohérente byzantine plutôt que le consensus.
Le Token SUI :
Comme tout layer 1 qui se respecte, Sui possèdera bien évidemment son jeton natif, le Sui.
Avec une supply max définie, le jeton de la plateforme sera utilisé pour le paiement des frais de gas, mais il le sera également comme enjeu délégué sur les validateurs.
Les validateurs seront périodiquement reconfigurés selon l’enjeu qui leur est délégué.
À la fin de chaque époque, les frais collectés sont distribués aux validateurs en fonction de leur contribution au fonctionnement du système.
L’aspect technique des innovations de Sui
Les objets :
Comme nous l’avons brièvement vu dans les sections précédentes, le fonctionnement de Sui s’appuie sur des objets qui pourraient théoriquement remplacer les blocs dans les systèmes distribués plus traditionnels.
Le système de Sui fonctionne avec un langage de smart contrat appelé Move composé de packages dont nous parlerons plus tard.
Dans l’idée, l’état global de la blockchain inclut un ensemble d’objets programmables créés et gérés par ces fameux packages.
On peut alors noter deux états différents pour ces objets :
- Les Immutable objects (objets immuables) : ils ne peuvent pas être modifiés, de ce fait ils n’ont pas de propriétaire exclusif
- Les Mutable objets (objets mutables) : ils peuvent être modifiés
On notera également 2 sous-catégories pour les objets mutables :
- Les Owned objects (objets possédés) : ces objets ne peuvent être modifiés que par leur propriétaire
- Les Shared objects (objets partagés) : ces objets peuvent être modifiés par tout le monde
En revanche, les Immutable objects n’ont pas besoin de cette différenciation, car ils n’ont pas de propriétaires.
Ce sont ces distinctions qui permettent au réseau une scalabilité hors norme en se passant du consensus pour les transactions plus classiques utilisant des primitives et impliquant des Owned objects (objets possédés).
Les transactions :
Pour rappel, habituellement les validateurs construisent ensemble un accumulateur partagé qui leur donne une représentation de l’état de la blockchain à laquelle ils ajoutent, au fil du temps, des incréments agencés en blocs.
A chaque fois qu’un validateur veut faire une proposition de bloc, il séquence la proposition afin de se mettre d’accord avec le reste du réseau sur l’état actuel de la chaine avant et après ce nouvel ajout.
Transactions communes :
Sui adopte une autre approche pour ses transactions puisqu’elle les valide individuellement, plutôt que de les regrouper dans des blocs.
Le gros avantage offert par cette approche est le temps de latence très faible pour finaliser les transactions réussies.
Contrairement à un réseau distribué classique, le processus de soumission de transaction de Sui est quelque peu plus compliqué, car la soumission suivra des étapes :
- L’expéditeur soumet une transaction à tous les validateurs Sui
- Les validateurs envoient des votes individuels sur cette transaction à l’expéditeur
- Chaque vote à un certain poids puisque chaque validateur a un poids basé sur les règles du proof of stake
- L’expéditeur rassemble la majorité de ces votes, résistant à la faute byzantine, dans un certificat et le diffuse à tous les validateurs assurant ainsi la finalité, garantissant le fait que la transaction ne sera pas révoquée
- L’expéditeur recueille un certificat détaillant les effets de la transaction (le petit plus de Sui pour améliorer l’expérience utilisateur)
C’est ainsi que sont traitées et fonctionnent les transactions dites “communes” sur le réseau Sui.
Transaction complexe :
Les contrats intelligents (transactions complexes) peuvent eux bénéficier d’objets partagés ou plus d’un utilisateur peut muter ces objets (en respectant les règles du contrat).
C’est dans ce cas-là que le système de Sui ordonne totalement toutes les transactions impliquant des objets partagés (shared objects) en utilisant son protocole de consensus basé sur Narwhal.
Lorsque des objets partagés sont impliqués, la transaction suit les étapes suivantes :
- L’expéditeur diffuse une transaction à tous les validateurs.
- Chaque validateur vote de manière individuelle avec son propre poids de vote (respectant les règles du proof of stake)
- L’expéditeur rassemble une majorité de ces votes résistant aux fautes byzantines dans un certificat, le diffuse à nouveau au validateur (cette fois le certificat est séquencé par un accord byzantin)
- Une fois la transaction séquencée, l’utilisateur diffuse une fois encore le certificat aux validateurs pour régler la transaction
Narwhal et Tusk : la botte secrète de MystenLabs
Dans cette section nous allons vous expliquer de manière succincte ce que sont Narwhal et Tusk et comment leur fonctionnement combiné apporte une vraie évolution dans le fonctionnement du système Sui.
Narwhal :
Narwhal est un nouveau modèle de mempool basé sur un DAG (Graphe acyclique dirigé).
Dans l’idée Narwhal assure une large disponibilité et l’intégrité des transactions soumises par les utilisateurs dans un réseau entièrement asynchrone.
Il s’agit d’un stockage distribué structuré, résistant aux fautes byzantines qui fournit la disponibilité ainsi qu’un ordre partiel (seulement pour les transactions complexes impliquant des objets partagés) des données soumises au consensus.
Tusk :
Tusk lui est un algorithme de consensus haut débit qui, couplé au protocole Narwhal et en fonction du nombre de validateurs, offrira des performances jamais vues auparavant.
Narwhal et Tusk partagent donc les fonctionnalités et responsabilités suivantes :
- Narwhal sert à assurer la disponibilité des données soumises au consensus
- Tusk permet de créer un accord sur l’ordre spécifique de ces données (mise à jour d’état)
Ceci est exécuté dans des modules à deux couches de façon que Narwhal puisse être couplé avec d’autres algorithmes de consensus externe.
Grâce à la combinaison de ces deux protocoles et à l’échelle du nombre de validateurs vérifiant le réseau, c’est ainsi que le système Sui pourrait offrir un débit théorique de plus de 500 000 tx / s avec une latence n’excédant pas les 4s.
La figure suivante illustre comment Narwhal peut être combiné avec un protocole de consensus pour permettre un ordonnancement total à haut débit des transactions.
Move : un langage de smart contract qui met d’accord
Move est un langage open source utilisé sur Sui pour la programmation de smart contrat.
À l’origine ce langage fut créé pour alimenter la blockchain Diem (anciennement Libra) propriété de Meta (ex Facebook).
Cependant ce langage est un langage dit “platform agnostic”, ce qui le rend polyvalent et extensible pour créer ou être utilisé sur d’autres systèmes, avec une structure de fonctionnement relativement différente.
Avis aux développeurs voulant d’ores et déjà manipuler ce langage, un tutoriel et toute la documentation sont disponible sur le github du Move.
Sui impose un modèle de programmation un peu différent en utilisant un sous ensemble du modèle Move Classique appelé “Sui Move” même si la syntaxe reste identique.
Dans cette section nous resterons relativement en surface quant au fonctionnement technique du langage Move afin de rester digeste.
Les Atouts de Move :
Les atouts et avantages apportés par le langage Move sont multiples, mais certains méritent d’être relevés :
- Tout d’abord, le langage Move offre une sécurité élevée et une résistance aux attaques reentrancy, ayant déjà causé d’importants dégâts sur Ethereum (notamment avec TheDAO), grâce à une vérification du code utilisant les spécifications implémentées dans celui-ci, contrairement aux langages traditionnels de smart contract qui seront eux vérifiés par des humains laissant la place à de potentielles erreurs.
Move a été spécialement conçu pour répondre à deux problématiques :
- La représentation des actifs numériques
- La sécurité des opérations sur ces actifs
Pour parvenir à une sécurité optimale, il a été codéveloppé avec un outil de vérification appelé Move Prover, permettant aux développeurs d’écrire des spécifications formelles pour les principales propriétés de leur application, puis d’utiliser le Prover pour vérifier que ces propriétés seront respectées par toutes les transactions et entrées possibles.
Cet outil permet de réduire grandement le temps de création ainsi que les moyens financiers alloués aux développements de smart contract ainsi qu’à leur sécurité.
Ce processus de vérification améliore aussi grandement la productivité ainsi que l’accessibilité au monde du développement de smart contract ce qui va dans le sens de l’adoption de masse, cheval de bataille de Sui.
Move se démarque aussi par le fait que, contrairement aux autres langages, ses modules peuvent importer des structures et invoquer des fonctions présentes dans d’autres modules, ce qui leur permet de les faire communiquer et de transiter d’un module à l’autre.
Cela signifie que les actifs peuvent circuler librement à travers les frontières contractuelles sans perdre leur intégrité grâce aux protections intégrées par Move en sécurité dew Ressources.
Nous noterons également que Move a été conçu comme un langage agnostique (cela signifie qu’il n’est pas relié à une plateforme en particulier et peut être utilisé sur d’autres systèmes) comme exposé plus haut pour permettre l’utilisation de bibliothèques, et d’outils communs sur des blockchain avec des modèles de fonctionnement très différents
Ce langage est notamment déjà utilisé par certaines plateformes comme OL et Starcoin pour ne citer que celles-ci, mais une intégration du Move est déjà prévue sur d’autres plateformes existantes et à venir.
Le fonctionnement du langage Move :
Nous allons survoler certains concepts composant la structure du langage qui pourront être ensuite approfondis par vos soins.
Les packages :
L’unité principale de l’organisation du Langage Move est nommée “Package” (qui doit inclure le fichier Move.toml), lui-même constitué de Modules (séparés par un fichier portant l’extension .move) dans lesquels seront implémentées des fonctions Move et des définitions de types.
La structure minimale du répertoire source d’un package se construit alors comme suit :
Les packages Move sont des objets immuables, ce qui signifie qu’ils ne peuvent être modifiés après leur publication.
Au contraire, un objet Move peut être partagé, ce qui implique que n’importe qui peut l’utiliser et le muter.
Les modules :
Un module consiste en une collection de déclarations de structures (Struct) nommées et une collection de déclarations de fonctions (fun) nommées.
Le langage du Move est organisé en Modules dont la structure est définie comme suit :
Un module contient également une déclaration de fonction spéciale servant d’initialiseur de Module.
Les structs :
Un struct est une structure de donnée définie par l’utilisateur contenant des champs typés de tous types non référencés y compris d’autres structs.
Le Type de struct de Move est similaire aux types de struct définis dans d’autres langages de programmation, tels que C ou C++.
Ces structures doivent être définis à l’intérieur d’un module :
Pour les plus courageux la documentation du langage offre une approche plus en profondeur.
La team
Evan Cheng : Co-fondateur et CEO de MystenLabs a passé 10 ans chez le géant Apple en tant qu’ingénieur et manageur senior, avant de devenir directeur de l’ingénierie et langage chez Facebook de 2015 à 2018, puis est passé directeur de la recherche et du développement chez Novi Financial.
Adeniyi Abiodun : Co-fondateur et CPO de MystenLabs, est passé par de multiples entreprises reconnues en tant qu’ingénieur en software senior comme HSBC, J.P Morgan et bien d’autres de 2005 à 2013 avant de passer par de multiples entreprises travaillant dans le milieu de la blockchain. Il travaillera également chez Meta ou il sera Product lead pendant 2 ans.
Sam Blackshear : Co-fondateur et CTO de Mystenlabs, est également passé par la case GAFAM en travaillant chez Facebook en tant que Staff ingenieer de 2015 à 2018 puis est parti chez Novi financial pour assurer le poste d’ingénieur principal. Il est notamment le Créateur du langage Move.
George Danezis : Co-fondateur et chief scientist (responsable scientifique) a enseigné l’ingénierie de la sécurité et vie privée à la University College de Londres dont la réputation n’est plus à faire. Puis il a Travaillé chez Facebook où il participera à la création de Diem (anciennement Libra) de 2019 à 2021.
Kostas Chalkias : Co-fondateur et chief cryptographer (cryptographe en chef) a lui une belle expérience de création puisqu’il fut le co fondateur de 2 sociétés (Safemarket et Erybo inc) oeuvrant de près dans le domaine de la sécurité, et de la cryptographie, avant de lui aussi passer chez Meta pour travailler sur Diem.
Cette brève présentation des fondateurs de MystenLabs montre que le projet est porté par des acteurs expérimentés du domaine avec un appui financier conséquent derrière eux puisqu’ils ont effectué une levée de fonds de 36 millions de dollars au cours de l’année 2021.
Le futur de Sui
Pour ce qui est de la roadmap, les équipes de MystenLabs encouragent les développeurs les plus investis à manipuler le langage Move. Pour ce faire, des tutoriels sont disponibles pour faciliter la prise en main.
Par ailleurs, un devnet public est d’ores et déjà disponible depuis le 5 mai pour que les développeurs puissent y tester leurs smart contracts.
De plus, la team annonce plusieurs choses dans les mois à venir :
- Un testnet pour début juin ou début juillet qui intègre un ensemble diversifié d’autorité non géré par MystenLabs
- Un mainnet principal public avec des actifs réels et des applications en production
Voici quelques exemples de futures fonctionnalités à venir :
- Implémentation du staking
- Intégration des objets partagés (Shared objects) et du consensus
- Explorateur de blocs
- Prototype de gestion de clé et wallet (portefeuille)
Et bien d’autres présentées sur leur feuille de route.
Conclusion
Dans un monde où la blockchain se démocratise à l’échelle mondiale, l’innovation sera la solution évidente pour pallier les problèmes des réseaux actuels.
Comme nous le savons tous, les géants du web 2 ne se sont pas faits en un jour, c’est pourquoi aujourd’hui les performances qu’affichent les réseaux dominant l’écosystème peuvent parfois paraitre dépassés lorsque des solutions novatrices, comme Sui, entrent en jeu.
Avec les éléments exposés dans cet article, MystenLabs et plus particulièrement son réseau distribué Sui, apparaissent facilement comme de futurs acteurs dominants du domaine.
Néanmoins la plateforme a encore tout à prouver et les années à venir risquent d’être probablement bousculées par une émergence de nouvelles solutions comme celle-ci.
Cependant si Sui tient ses engagements, il s’imposera aisément comme l’un des piliers de l’industrie comme a su le faire Ethereum dans le passé.
Questions fréquemment posées au sujet de SUI en crypto
Qu’est-ce que Sui en crypto ?
Sui est une blockchain de nouvelle génération conçue pour offrir des transactions rapides, sécurisées et évolutives, adaptée aux applications décentralisées (dApps).
Comment fonctionne Sui ?
Sui utilise un mécanisme de consensus unique qui permet des transactions parallèles, augmentant ainsi la vitesse et l’efficacité des opérations sur la blockchain.
Quelle est la cryptomonnaie native de Sui ?
Le token natif de la blockchain Sui est le SUI, utilisé pour payer les frais de transaction, sécuriser le réseau via le staking et participer à la gouvernance.
Comment acheter du SUI en France en 2024 ?
Vous pouvez acheter des tokens SUI sur des plateformes d’échange de cryptomonnaies, après avoir créé un compte et déposé des fonds en euros ou en cryptomonnaies.
Sui est-il sécurisé ?
Oui, Sui est conçu avec des mécanismes de sécurité robustes, y compris le Proof of Stake (PoS), qui protège le réseau contre les attaques tout en assurant des transactions rapides et fiables.
Quelle est la différence entre Sui et Ethereum ?
Sui est conçu pour offrir une meilleure scalabilité et des transactions plus rapides que Ethereum, grâce à son mécanisme de traitement parallèle, tandis qu’Ethereum repose sur un modèle de consensus plus traditionnel.
Sui est-il adapté pour les dApps ?
Oui, Sui est spécialement conçu pour héberger des dApps avec des transactions rapides et peu coûteuses, le rendant idéal pour les développeurs cherchant à créer des applications décentralisées à grande échelle.
Comment fonctionne le staking sur Sui ?
Les détenteurs de tokens SUI peuvent staker leurs tokens pour aider à sécuriser le réseau et recevoir des récompenses en retour, contribuant ainsi au consensus Proof of Stake.
Quels sont les frais de transaction sur Sui ?
Les frais de transaction sur Sui sont relativement bas, ce qui en fait une option attrayante pour les utilisateurs et les développeurs cherchant à éviter les coûts élevés des blockchains plus anciennes.
Sui prend-il en charge les NFTs ?
Oui, Sui prend en charge la création, l’achat et la vente de NFTs, grâce à ses capacités de gestion des actifs numériques et ses transactions rapides et sécurisées.
Quels sont les avantages de Sui par rapport à d’autres blockchains ?
Sui se distingue par sa rapidité, son évolutivité et ses frais bas, tout en étant conçu pour des transactions parallèles, ce qui le rend particulièrement adapté aux applications exigeantes.
Comment Sui garantit-il la scalabilité ?
Sui utilise une architecture de traitement parallèle qui permet de gérer de nombreuses transactions simultanément, assurant une scalabilité sans compromettre la sécurité ou la décentralisation.
Quels sont les cas d’utilisation de Sui ?
Sui peut être utilisé pour héberger des dApps, des plateformes de DeFi, des jeux blockchain, des marchés NFT, et bien plus encore, grâce à ses capacités rapides et évolutives.
Quels portefeuilles supportent Sui ?
Plusieurs portefeuilles compatibles avec Web3 prennent en charge Sui, permettant aux utilisateurs de stocker, envoyer et recevoir des tokens SUI en toute sécurité.
Comment participer à la gouvernance de Sui ?
Les détenteurs de tokens SUI peuvent participer à la gouvernance en votant sur des propositions concernant le développement du réseau et les mises à jour protocolaires.
Comment Sui se compare-t-il à Solana ?
Sui et Solana sont tous deux axés sur la scalabilité, mais Sui utilise un mécanisme de traitement parallèle pour augmenter l’efficacité, tandis que Solana se concentre sur un modèle Proof of History pour améliorer la vitesse.
Sui est-il compatible avec les applications DeFi ?
Oui, Sui prend en charge des applications DeFi, permettant aux utilisateurs de participer à des activités comme le staking, l'emprunt, le prêt et l’échange de tokens de manière décentralisée.
Quels sont les risques d’investir dans Sui ?
Comme toute cryptomonnaie, les risques incluent la volatilité des prix, les vulnérabilités technologiques potentielles et la concurrence avec d’autres blockchains.
Sui prend-il en charge les contrats intelligents ?
Oui, Sui permet de déployer des contrats intelligents, offrant une infrastructure flexible pour les développeurs qui cherchent à créer des applications décentralisées.
Comment développer une dApp sur Sui ?
Pour développer une dApp sur Sui, les développeurs peuvent utiliser des outils de développement compatibles avec la blockchain Sui et ses contrats intelligents.
Sui est-il compatible avec Metamask ?
Sui peut être compatible avec des portefeuilles comme Metamask via des intégrations futures, mais nécessite pour l’instant des portefeuilles Web3 spécifiques pour la gestion des tokens SUI.
Quelle est la feuille de route de Sui pour 2024 ?
La feuille de route de Sui pour 2024 inclut l’amélioration de sa scalabilité, l’expansion de son écosystème DeFi, et le renforcement de sa communauté de développeurs et d’utilisateurs.
Quels sont les frais de staking sur Sui ?
Les frais de staking sur Sui sont variables et dépendent des validateurs et des conditions du réseau, mais les récompenses en SUI sont distribuées aux stakers pour leur participation.
Sui est-il adapté pour les jeux blockchain ?
Oui, Sui est bien adapté pour les jeux blockchain en raison de ses transactions rapides et de sa capacité à traiter plusieurs opérations simultanément, offrant une expérience utilisateur fluide.
Quels sont les principaux concurrents de Sui ?
Les concurrents de Sui incluent des blockchains axées sur la vitesse et la scalabilité comme Solana, Avalanche, et Ethereum 2.0, qui cherchent également à résoudre les défis de la scalabilité.
Comment Sui améliore-t-il la vitesse des transactions ?
Sui améliore la vitesse des transactions en permettant leur traitement en parallèle, éliminant ainsi les goulots d’étranglement souvent rencontrés sur les blockchains traditionnelles.
Sui est-il open-source ?
Oui, Sui est un projet open-source, ce qui permet aux développeurs de contribuer à son développement et d’examiner son code pour garantir la transparence et la sécurité.
Comment Sui gère-t-il la décentralisation ?
Sui est conçu pour être décentralisé, avec un modèle Proof of Stake qui permet à un réseau mondial de validateurs de sécuriser les transactions et de maintenir le réseau.
Sui est-il compatible avec Ethereum ?
Sui n’est pas directement compatible avec Ethereum, mais des ponts inter-chaînes peuvent être créés pour permettre l’interopérabilité entre Sui et d’autres blockchains, y compris Ethereum.
Quels sont les avantages de Sui pour les développeurs ?
Sui offre aux développeurs une infrastructure rapide, évolutive et sécurisée pour construire des dApps, avec des outils flexibles pour créer et déployer des contrats intelligents.
Comment Sui protège-t-il les utilisateurs contre les attaques ?
Sui utilise des mécanismes de sécurité avancés, notamment le Proof of Stake, pour protéger le réseau contre les attaques, tout en s’assurant que les transactions sont validées de manière décentralisée.
Quelles entreprises utilisent déjà Sui ?
Plusieurs entreprises du secteur de la blockchain et de la DeFi explorent ou utilisent déjà Sui pour son efficacité et ses capacités à gérer de grandes quantités de transactions à moindre coût.
Sui propose-t-il des produits DeFi spécifiques ?
Sui permet le développement de produits DeFi, y compris les plateformes d’échange décentralisées, les protocoles de prêt et de staking, tout en bénéficiant de sa rapidité et de sa faible latence.
Comment Sui se positionne-t-il sur le marché des blockchains ?
Sui se positionne comme une blockchain rapide, évolutive et sécurisée, idéale pour les applications décentralisées et les transactions à haute fréquence.
Sui prend-il en charge les stablecoins ?
Oui, Sui peut prendre en charge les stablecoins, permettant ainsi aux utilisateurs de transférer et d’échanger des actifs stables tout en bénéficiant des faibles frais de transaction de la blockchain.
Comment transférer des tokens SUI vers un exchange ?
Pour transférer des tokens SUI vers un exchange, il suffit de connecter votre portefeuille compatible, copier l’adresse de dépôt fournie par l’exchange, et confirmer la transaction.
Quels wallets supportent les NFTs sur Sui ?
Certains portefeuilles Web3 compatibles avec Sui permettent de gérer des NFTs, facilitant l’achat, la vente et le stockage d’actifs numériques sur la blockchain.
Sui est-il une bonne option pour les investisseurs à long terme ?
Sui pourrait être une option intéressante pour les investisseurs à long terme en raison de ses innovations technologiques, mais cela dépend de la croissance de son écosystème et de l’adoption de ses technologies.
Quels sont les risques liés au staking de SUI ?
Les risques du staking incluent la perte potentielle de récompenses en cas de mauvais comportement des validateurs ou de bugs dans les smart contracts, bien que Sui cherche à minimiser ces risques.