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Suite à la faillite de FTX, Genesis Trading de Digital Currency Group fait face à une situation financière délicate. Suivez l’évolution de la situation en temps réel.
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Dernière modification effectuée le 09.10.2023 14:25

La faillite de FTX entraine une partie de l’écosystème dans sa chute. En ce sens, l'effondrement de l’empire de SBF se propage actuellement à Genesis. Or, son importance dans l'industrie est telle que sa chute pourrait avoir pour conséquence d’entrainer d’autres entreprises vers le dépôt de bilan.

Suivez l’évolution de la situation dans cet article mis à jour en continu.

Mardi 28/02 : Digital Currency Group a perdu 1,1 milliard de dollars en 2022

La crise du marché des crypto monnaies a eu un effet continu sur le groupe DCG lors de l’année 2022. En effet, la société déclare avoir perdu 1,1 milliard de dollars lors de l’année dernière en raison du contexte particulièrement défavorable du marché des crypto monnaies.

L’entreprise explique « qu’en plus de l’impact négatif de la baisse des prix du Bitcoin et des crypto monnaies, les résultats de l’année dernière reflètent l’impact de la défaillance de Three Arrows Capital sur Genesis ».

Mardi 07/02 : Digital Currency Group devrait vendre sa filiale Genesis

On continue d’en apprendre plus sur les détails de l’accord passé entre DCG et le groupe de créancier de Genesis. Ainsi, selon un avocat de Genesis, DCG aurait tout simplement l’intention de se séparer de sa filiale.

Mardi 07/02 : Digital Currency Group trouve un accord avec le groupe de créanciers de Genesis

Les discussions continuent d’avancer entre Digital Currency Group et le groupe de créanciers de Genesis, sa filiale en difficulté. En effet, ces derniers ont réussi à trouver un terrain d’entente en passant un accord de principe sur les termes d’un plan de restructuration.

Alors que Genesis est placé depuis quelques semaines sous la régime de protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux Etats-Unis, cet accord doit permettre de résoudre certains des problèmes financiers rencontrés par l’entreprise. En effet, le groupe de créanciers représente les demandes d’entreprises et de particuliers ayant des créances d’environ 2,4 milliards de dollars envers Genesis.

Par exemple, ce plan prévoit la liquidation du portefeuille de prêts de Genesis et la vente des entités en faillite. De la même manière, le plan prévoit de refinancer les prêts en cours qui avaient conduit notamment DCG à emprunter 500 millions de dollars en espèces et 100 millions de dollars en Bitcoin. Ainsi, le billet à ordre sur 10 que DCG a donné à Genesis devrait faire l’objet d’une forte attention et être échangé contre des actions convertibles.

Il est à noter que cet accord devrait certainement s’étendre à d’autres créanciers touchés par la faillite de Genesis, dont les clients de Gemini.

Mardi 24/01 : Gemini licencie 10% de son personnel

C’est une situation qui semble inlassablement se répéter depuis de nombreux mois, Gemini annonce le licenciement de 10% de ses salariés. Cette décision reflète les difficultés rencontrées par la société depuis que la faillite de FTX a entraîné Genesis Global dans la tourmente. 

Cameron Winklevoss, cofondateur de Gemini, explique que « les mauvaises conditions macroéconomiques et la fraude sans précédent ayant eu lieu dans l’industrie des crypto monnaies ont forcé l’entreprise à réduire ses effectifs ». 

Mardi 24/01 : Grayscale critique fortement la posture de la SEC

Filiale de Digital Currency Group, Grayscale fait actuellement l’objet de nombreuses spéculations. Dès lors, la guerre médiatique s’est enclenchée pour rassurer les clients et les investisseurs. En ce sens, le CEO de Grayscale a pris la parole pour dénoncer l’idéologie actuelle de la SEC.

En réponse à un article d’opinion du Wall Street Journal qui affirmait que la SEC « semble plus intéressée par la protection de sa juridiction que par la protection des investisseurs, Michael Sonnensheim a expliqué que « la SEC devrait certainement essayer d’éliminer les mauvais acteurs, mais cela ne devrait pas se faire au détriment des efforts visant à élaborer une réglementation appropriée ». 

Il rajoute que « l’inaction de la SEC a empêché la progression du Bitcoin aux Etats-Unis, mais a également forcé les investisseurs américains à se rendre à l’étranger avec moins de protection et de surveillance ». 

Cette joute verbale n’est pas étonnante puisqu’en juillet dernier Grayscale a intenté un procès contre la SEC lorsque l’institution a rejeté sa demande pour un ETF Bitcoin spot. 

Mardi 24/01 : La SEC et le fisc américain parmi les créanciers de Genesis

Depuis le dépôt de bilan de Genesis, la liste de ses créanciers ne cesse de grimper au fil des révélations issues des documents transmis à la justice. Ainsi, l’internai Revenue Service (IRS), soit le fisc américain, et la SEC figurent parmi les créanciers présents sur la liste. 

Cette situation est particulièrement complexe puisque la SEC mène en parallèle une enquête sur Genesis. En effet, la SEC accuse Genesis d’avoir offert et vendu des titres sans être enregistré dans le cadre du programme de prêt de Gemini. 

Vendredi 20/01 : Genesis optimiste sur son avenir à moyen terme

Malgré la déclaration de faillite, le nouveau CEO de Genesis, Derar Islim, prévoit une feuille de route permettant de sortir de la faillite rapidement et efficacement. Cet objectif a été clarifié dans une lettre à destination des clients de l’entreprise.

Il déclare ainsi que « notre objectif est de passer par le processus du chapitre 11 aussi rapidement et efficacement que possible tout en obtenant le meilleur résultat possible pour nos clients tout en étant bien positionné pour l’avenir ». 

Vendredi 20/01 : Des inexactitudes dans le dossier de faillite de Genesis Global ?

Quelques heures seulement après le dépôt de bilan de Genesis Global, certain de ses créditeurs estiment que les documents transmis à la justice manquent cruellement de précision. 

En ce sens, Jonathan Allen, parmi les plus gros créanciers de Genesis, estime que « le dépôt est bâclé et plein d’informations inexactes ». En effet, dans le document transmis à la justice, Jonathan Allen est mentionné comme le contact lié à la créance de 151 millions de dollars de Mirana Corporation. 

Or, ce dernier a expliqué sur twitter que « Mirana Ventures n’est pas un créancier et n’a aucun lien avec l’affaire Genesis ». Il ajoute ensuite « qu’il n’a aucun lien avec Mirana et que la plupart des informations, y compris le montant, sont incorrectes ». 

Même son de cloche chez la société de trading Cumberland qui a estimé que « le dépôt contenait des informations trompeuses et incorrectes ».

Vendredi 20/01 : Gemini menace de déposer une plainte contre Digital Currency Group

Bien qu’il y ait eu une certaine forme de temporisation lors des dernières semaines, surement en espérant une issue positive au conflit, Cameron Winklevoss, cofondateur de Gemini, menace de déposer une plainte à l’encontre de Digital Currency Group suite au dépôt de bilan de Genesis Global.

Il explique simplement « qu’à moins que DCG ne fasse une offre équitable aux clients Earn de Gemini, une action en justice sera engagée contre eux de manière imminente ». Il ajoute que « la décision de mettre Genesis en faillite ne met pas Barry Silbert, DCG et tout autre fautif de la situation à l’abri de toute responsabilité ».

En réponse à cette menace, Genesis tient à rappeler « que le processus de restructuration par le biais de la faillite est une solution pertinente qui fournira un résultat optimal pour les clients de Genesis et les utilisateurs de Gemini Earn ». Néanmoins, les conséquences réelles du dépôt de bilan pouvant prendre des années, il n’est pas certain que Gemini fasse preuve d’autant de patience. 

Vendredi 20/01 : Genesis doit plus de 3,6 milliards de dollars à ses principaux créanciers

A l’instar de FTX au mois de novembre, le dépôt de bilan de Genesis s’accompagne de documents financiers étayant plus profondément les difficultés rencontrées par l’entreprise. Dès lors, grâce à la publication d’un document relatif à ses 50 plus gros créanciers, on apprend que Genesis leur doit plus de 3,6 milliards de dollars. 

Bien qu’une censure partielle ait été opérée sur le document pour préserver l’anonymat des créanciers, les créances concernent généralement des créanciers individuels selon une source proche du dossier. Ces dernières concernent notamment des créances avoisinant le demi-milliard de dollars.

Néanmoins, il est possible d’apercevoir plusieurs noms particulièrement connus de l’industrie des crypto monnaies parmi les entités en attente d’un paiement de Genesis. Sans surprise, Gemini s’affiche dans le haut du tableau avec une créance de 766 millions de dollars. On peut également citer une dette de 150 millions de dollars due à Babel Finance ou une autre de 151 millions de dollars due au fonds d’investissement Mirana Corp.

Vendredi 20/01 : Genesis Global déclare officiellement la faillite 

Attendue tout autant que redoutée, l’annonce de la faillite de Genesis Global inquiète l’industrie des crypto monnaies. L’entreprise a officiellement demandé à être placée sous le régime de protection  de la loi sur les faillites prévue par le chapitre 11 aux Etats-Unis. 

Malgré ses tentatives, l’entreprise n’aura jamais été en mesure de trouver des solutions à ses problèmes de liquidité. De plus, elle se retrouve désormais en plein coeur d’une tourmente juridique depuis que la SEC enquête sur son activité. Selon le gendarme financier américain, Genesis aurait offert et vendu des titres sans enregistrements. 

Plus que jamais, le risque de contagion est au coeur des discussions puisque Digital Currency Group, société mère de Genesis, possède également plusieurs autres grands noms du secteur comme Grayscale et CoinDesk.

Vendredi 20/01 : Genesis Global aurait menti sur son bilan à court terme

En plein coeur de la tempête, Digital Currency Group aurait été tenté d’induire en erreur les créanciers de Genesis Global pour les inciter à faire confiance à la solidité financière de sa filiale. Ainsi, ces affirmations corrèlent la thèse de Cameron Winklevoss, CEO de Gemini, qui accusait la semaine dernière Barry Silbert, CEO de DGC, d’avoir mis en place un jeu de dupe pour tromper les investisseurs. 

Concrètement, Genesis Global aurait tout simplement étiqueté un billet à ordre de 1,1 milliard de dollars de DGC comme un actif à court terme dans ses conversations avec les créanciers de l’entreprise. Cette accusation est confortée par plusieurs documents récupérés par The Block. 

Jeudi 19/01 : Digital Currency Group souhaite vendre CoinDesk

La tourmente de sa filiale Genesis pourrait obliger Digital Currency Group à vendre son média spécialisé dans les crypto monnaies : CoinDesk. Acquis en 2016 pour 500 000 dollars par DCG, CoinDesk suscite un intérêt croissant depuis plusieurs mois, mais sa valorisation réelle n’a pas encore été divulguée.

D’après Kevin Worth, CEO de CoinDesk, « au cours des derniers mois, de nombreuses marques d’intérêt ont été émises envers CoinDesk ». Ainsi, l’entreprise a souhaité clarifier la situation en engageant la société Lazard, une entreprise spécialisée dans les fusions, la restructuration et la stratégie de capital.

Dès lors, leur collaboration doit permettre à CoinDesk d’explorer différentes options pour attirer des nouveaux capitaux dans l’entreprise, dont une potentielle vente partielle ou totale. Selon le Wall Street Journal, CoinDesk aurait déjà reçu plusieurs offres plus ou moins concrètes de la part d’investisseurs intéressés. 

Jeudi 19/01 : Genesis sur le point de déclarer la faillite

La rumeur enfle depuis plusieurs semaines, mais la possibilité d’un dépôt de bilan de Genesis semble de plus en plus concrète. En effet, d’après des sources proches du dossier, les créanciers de Genesis Global négocient actuellement un plan de faillite préétabli avec les dirigeants de l’entreprise.

Ce plan inclurait un moratoire, d’une durée d’un an ou deux ans, qui suspendrait la plupart des paiements dus par la société. Néanmoins, les créanciers recevront en retour des paiements en espèces et surtout des actions dans la société mère de Genesis, Digital Currency Group. Ce moratoire est plutôt logique puisqu’en début d’année, Genesis expliquait travailler à une solution, mais que cette dernière nécessitait un délai pour être mise en oeuvre. 

Cette négociation entre les créanciers et Genesis en amont est particulièrement importante puisqu’elle devrait permettre une accélération de la procédure de faillite dans le cas d'un dépôt de bilan en vertu du chapitre 11 aux Etats-Unis. En effet, l’accord préétabli avec les créanciers aura une importance capitale pour offrir au juge chargé de l’affaire un plan de protection crédible et légitime. 

Mercredi 18/01 : Digital Currency Group suspend ses dividendes 

Voilà une nouvelle qui devrait faire grincer des dents les actionnaires de DCG. En raison de la grave crise rencontrée par sa filiale Genesis Trading, le groupe vient d’annoncer suspendre les dividendes pour une durée indéterminée.

L’entreprise explique dans une lettre à ses actionnaires « qu’en réponse à l'environnement de marché actuel, DCG s'est concentré sur le renforcement de notre bilan en réduisant les dépenses d'exploitation et en préservant les liquidités. Ainsi, nous avons pris la décision de suspendre la distribution de dividendes trimestriels de DCG jusqu'à nouvel ordre ». 

Jeudi 12/01 : La SEC accuse Genesis et Gemini d’avoir proposé des titres non enregistrés

Les deux entreprises s’opposent depuis plusieurs semaines, mais la SEC ne semble pas différencier les deux activités pour autant. En effet, l’institution financière américaine vient d’inculper Genesis Global et Gemini pour l’offre et la vente de titres non enregistrés à des investisseurs particuliers par le biais du programme de prêt de Gemini.

Concrètement, la SEC reproche à Gemini d’avoir proposé un service de prêt à ses utilisateurs sans les avertir clairement du risque consécutif au fait que leur investissement se retrouve en réalité dans les mains de Genesis.

Dès lors, lors des difficultés financières rencontrées par Genesis, le programme de prêt de Gemini s’en est directement retrouvé impacté menant à sa fermeture en début de mois. De fait, un fonctionnaire de SEC considère que Genesis et Gemini, en tant que partenaires commerciales, sont responsables de la situation. 

Selon Gary Gensler, président de la SEC, « les accusations s’appuient sur des actions antérieures pour indiquer clairement au marché et au public que les plateformes de prêts en crypto monnaies doivent se conformer aux lois sur les valeurs mobilières ». 

Jeudi 12/01 : Digital Currency Group devrait se séparer d’une partie de son portefeuille de capital-risque

La chute inexorable de Genesis pourrait considérablement affaiblir la position long terme de Digital Currency Group. En effet, alors que Genesis doit 3 milliards de dollars à ses créanciers, sa société mère serait dans l’obligation de revoir activement l’organisation de son empire. 

En ce sens, DCG envisage actuellement de se séparer d’une partie de son portefeuille de capital-risque d’une valeur approximative de 500 millions de dollars. Dans ce portefeuille il est notamment possible de retrouver des entreprises connues comme Coinbase ou encore Kraken.

Cette opération permettrait à DCG d’obtenir des capitaux frais pour soutenir les efforts de sa filiale pour éviter la faillite. Néanmoins, selon le rapport envisageant cette stratégie, les actifs de DCG sont actuellement illiquides complexifiant la cession des actifs. 

Mercredi 11/01 : Bitvavo rejette une offre de remboursement partiel de DCG

La plateforme d’exchange de crypto monnaies néerlandaise, Bitvavo, souhaite un remboursement complet de la part de DCG et le fait savoir publiquement. Alors qu’elle annonçait en décembre que 280 millions d’euros étaient bloqués chez Digital Currency Group, Bitvavo refuse un remboursement partiel proposé par DCG.

Concrètement, DCG a proposé à Bitvavo un remboursement d’au moins 70% de la somme due. Cette proposition ne convient pas à Bitvavo qui explique « DCG dispose de fonds suffisants pour un remboursement complet ». 

Conscient de la délicate situation de DCG, Bitvavo en profite pour mettre la pression à Barry Silbert. Tout en reprenant les termes de la lettre de Cameron Winklevoss, Bitvavo explique « partager la confiance qu’une solution peut être trouvée à la satisfaction de toutes les parties concernées ». 

Enfin, Bitvavo réaffirme que cette situation « n’a aucun impact ni sur les clients de sa plateforme ni sur ses services proposés ». 

Mercredi 11/01: Barry Silbert répond à Cameron Winklevoss 

Sa réponse était attendue et elle fut rapide. Barry Silbert a publié une lettre ouverte pour répondre aux accusations formulées plus tôt dans la journée par Cameron Winklevoss à son égard, mais également contre son entreprise Digital Currency Group.

Tout en rappelant que DGC n'avait aucun lien contractuel avec Three Arrows Capital, Barry Silbert explique que « tous les prêts contractés par DGC auprès de Genesis ont toujours été structurés sur une base indépendante et ont été évalués aux taux d’intérêt du marché ».

Ensuite, il explique que DCG n’a aucun rôle dans la gestion actuelle de la crise par Genesis. Il explique simplement « qu’en raison des prêts en cours et du billet à ordre que DCG doit à Genesis Capital, les dirigeants de DCG, y compris ceux du conseil d’administration de Genesis, n’ont aucun pouvoir de décision lié à une quelconque restructuration de Genesis Capital ».

Loin de laisser entendre qu'il pourrait potentiellement déposer sa démission, Barry Silbert ajoute que « l’année écoulée a été la plus difficile de sa vie tant sur le plan personnel que professionnel en raison de mauvais acteurs et des explosions répétées ayant fait des ravages dans l’industrie avec une contagion extrême ». 

Mardi 10/01 : Gemini se sépare officiellement de Genesis Capital

Dans un mail adressé à ses clients, Gemini a informé ces derniers que dans le cadre de la liquidation de son programme earn elle mettait fin aux contrats de prêts avec Genesis Capital. 

Cette décision a un effet depuis le 8 janvier dernier et devrait permettre à Gemini de se concentrer sur le retour des fonds aux clients. Conscient de l’urgence de la situation, Gemini invite « Genesis à restituer tous les actifs en circulation dans le programme ». 

En revanche, les demandes de rachats, ainsi que les efforts pour récupérer les actifs susmentionnés, ne sont pas perturbés par cette décision. 

Mardi 10/01 : Cameron Winklevoss demande la démission de Barry Silbert

Les tensions ne sont pas retombées et le ton continue de monter entre Gemini et Digital Currency Group. Alors que Gemini avaient donné un ultimatum à DGC se terminant le 9 janvier, l’absence de réponse adéquate de la part de DGC s’est conclue par une lettre ouverte de la part de Cameron Winklevoss.

Dans cette lettre, ce dernier accuse purement et simplement Barry Silbert d’avoir escroqué son entreprise, mais surtout les 340 000 utilisateurs du service de prêt de Gemini. 

Concrètement, après la chute de Three Arrows Capital, Genesis s'était retrouvée dans une situation particulièrement délicate. Pour sauver sa filiale, DGC est intervenue en émettant un billet à ordre sur 10 ans à Genesis. Or, ce billet à ordre ne résolvait en rien l’absence de liquidité de Genesis. 

Dès lors, Cameron Winklevoss accuse DGC d’avoir trompé les investisseurs en faisant faussement croire qu’ils avaient renfloué Genesis avec effet immédiat. 

De plus, Matthew Ballensweig, ancien responsable du trading et des prêts de Genesis, avait indiqué à plusieurs de ses employés que « les pertes étaient essentiellement absorbées par le bilan de DGC et compensées par celui-ci ». Or, selon la lettre publiée, DGC n’a jamais réellement abordé les partes de 3AC dans son bilan propre.

Enfin, à ces différents points se rajoute une « fraude comptable » de la part de DGC dont Barry Silbert serait responsable. Selon Cameron Winklevoss, Gemini a été trompée par les documents financiers partagés par DGC.

Dès lors, Cameron Winklevoss considère « qu’aucune perspective d’avenir n’est possible tant que Barry Silbert restera CEO de DCG ».  

Samedi 07/01 : Les autorités américaines enquêteraient sur les transactions internes entre DCG et Genesis

Selon des sources proches de l’affaire, les flux de fonds interne entre Digital Currency Group et Genesis Trading font actuellement l’objet d’une enquête de la part des procureurs fédéraux du district de New York, mais également de la part de la SEC.

D’ailleurs, cette enquête aurait été amorcée avant la faillite de FTX en novembre dernier. En revanche, l’investigation ne fait que débuter et ni DGC ni aucune filiale n’ont été accusés d’une quelconque action illégale pour le moment. 

Contactée par Bloomberg, la porte-parole de DCG explique que « son entreprise a une forte culture d’intégrité et a toujours mené ses activités de manière légale ». Dès lors, « elle n’a aucune connaissance ou raison de croire qu’il y a une enquête en cours ». 

Pour l’heure, la SEC et le bureau du procureur n’ont pas commenté cette rumeur. 

Vendredi 06/01 : Digital Currency Group ferme l’une de ses filiales 

Alors que Genesis Trading annonçait hier le licenciement de 30% de son effectif pour faire face à la crise, c’est au tour de Digital Currency Group d’annoncer un allègement de son activité.

Ainsi, HQ Digital, une filiale de DGC axée sur la gestion de patrimoine, a cessé ses activités depuis le 2 janvier selon une note interne. 

Selon une porte-parole de DGC, « HQ met fin à ses activités en raison de l’état de l’environnement économique général et du bear market prolongé présentant des vents contraires significatifs pour l’industrie ». 

Lancée l’année dernière, la filiale avait plus de 3,5 milliards de dollars d’actifs sous gestion en décembre dernier. 

Jeudi 05/01 : Genesis licencie 30% de ses employés

C’est un nouveau signe que la filiale de Digital Currency Group n’arrive pas à sortir la tête de l’eau. Bien qu’elle ait amorcé cette décision hier en déclarant qu’elle allait « réduire les coûts et améliorer l’efficacité de son entreprise », le licenciement supplémentaire de 30% de son staff ne devrait pas rassurer les clients de l’entreprise.

Alors qu’elle avait déjà supprimé 20% de son effectif en août, Genesis vient de licencier 30% de ses salariés. Désormais, l’entreprise n’a plus que 145 employés. Selon le porte-parole de l’entreprise, le département des ventes et du développement commercial a particulièrement été affecté par cette décision puisque des équipes entières présentes à Singapour ont notamment été supprimées.

Le porte-parole rajoute que cette décision a été prise en raison « des défis sectoriels sans précédent auxquels fait face l’entreprise ». 

Il continue en expliquant que « ces mesures font partie des efforts de Genesis pour faire avancer l’entreprise et qu’ils continuent de travailler pour identifier la meilleure stratégie à adopter pour obtenir le meilleur résultat pour l’activité, les clients et les employés de Genesis sur le long terme ». 

Mercredi 04/01 : Genesis temporise et demande à ses clients de faire preuve de patience

Dans une lettre adressée à ses clients ce mercredi, Genesis leur explique les difficultés rencontrées pour trouver une solution. Malgré les efforts déployés, Genesis nécessite du temps supplémentaire pour parvenir à réouvrir son activité de prêt et d’emprunt.

L’entreprise explique que « malgré sa détermination à agir aussi rapidement que possible, il s’agit d’un processus très complexe », mais Derar Islim, PDG intérimaire de Genesis, assure « croire à une solution ».

En effet, selon ses propres mots, « des progrès ont été réalisés dans l’affinement des plans d’affaires pour les offres aux clients, qui comprennent des réductions de coûts et des gains d’efficacité ».

Au coeur d’une bataille avec Gemini, Digital Currency Group, société mère de Genesis, travaille en collaboration directe avec les équipes de Genesis pour « évaluer les options permettant de préserver les actifs des clients et de faire avancer l’entreprise ».

Enfin, le CEO tient à rassurer les autres clients de l’entreprise en assurant que « les activités de négociation de produits dérivés et spot de l’entreprise sont pleinement opérationnelles ». 

Mardi 03/01: L’ETHE de Grayscale décote de 60%

La filiale de Digital Currency Group, Grayscale, est en difficulté après que l’ETHE ait affiché une décote de 60% par rapport à l’indice CoinDesk Ether Price. 

Grayscale propose de nombreux produits d’investissements aux institutionnels du secteur dont l’Ethereum Trust (ETHE). Lancé en juin 2019, ce produit peine à suivre le marché puisqu'il s’échangeait au cours de la journée aux environs de 5 dollars alors que le CoinDesk Ether Price Index (ETX) était quant à lui valorisé à près de 12 dollars.

Le problème ? Le cours de l’ETHE est censé suivre celui de l’ETX. Néanmoins, le principe du produit proposé par Grayscale inclus naturellement que le cours ne suive pas parfaitement celui de l’ETX. En revanche, une telle décote n’est pas normale. 

Cette situation rappelle fortement celle connue par le GBTC à la fin de l’année 2022 et s’ajoute aux problèmes actuellement rencontrés par les entreprises détenues par Digital Currency Group. 

Mardi 03/01 : Zhu Su, ancien dirigeant de Three Arrows Capital, prédit la chute de Digital Currency Group

Sa prédiction est à prendre avec des pincettes tant son implication dans la chute du marché des crypto monnaies lors de l’année 2022 est forte. Pourtant, au vu de l’importance systémique du fonds d’investissement 3AC, il semble impossible d'ignorer la prise de position de Zhu Su.

L’ancien fondateur de Three Arrows Capital a pris la parole dans la matinée pour donner son ressenti sur la situation particulièrement tendue dans laquelle se trouve actuellement Digital Currency Group. 

D’abord, il accuse DGC d’avoir conspiré avec FTX pour faire chuter l’écosystème Terra Luna. D’ailleurs, il précise que la liste des attaques coordonnées réalisées par les deux parties est longue. 

Néanmoins, il sous-entend que DGC et FTX n’avaient pas prévu d’entrainer la chute de 3AC dans lequel ils avaient une forte exposition. Dès lors, des pertes substantielles ont été engendrées lors de la faillite du fonds d’investissement.

Pourtant, selon Zhu Su, au lieu de trouver une solution pérenne, DGC a fabriqué une porte de sortie ubuesque ne débouchant sur aucune stabilité financière sur le long terme. Ainsi, en raison de ce choix, DGC aurait continuellement attaqué 3AC pour masquer leur insolvabilité tout en continuant de recevoir des dépôts en espérant que le marché remonte. 

En raison de ces différents points, Zhu Su estime que la valeur de Digital Currency Group est de zéro, mais qu’ils sont surtout coupables d’avoir participé à une fraude criminelle. Il explique notamment qu’il y aurait eu des transferts douteux d’argents entre Alameda Research et Genesis Trading au cours de l’année. 

Finalement, il pointe du doigt les liens entre SBF et Barry Silbert en expliquant notamment que SBF était proche du conseil d’administration de Genesis et que ces derniers lui ont accordé son premier prêt garanti par le FTT.

Mardi 03/01 : Des utilisateurs de Gemini demandent un arbitrage entre DCG et Genesis Global

Alors que le programme de prêt de l’entreprise Gemini n’a toujours pas réouvert les rachats sur sa  plateforme, les utilisateurs commencent à perdre patience. Dès lors, trois utilisateurs du programme auraient officiellement déposé une demande d’arbitrage pour résoudre la situation entre Genesis Global et Digital Currency Group.

Selon la plainte, Genesis aurait dissimulé son insolvabilité dès l’été dernier en omettant de divulguer des conclusions financières majeures à Gemini. Or, cette omission violerait directement l’accord conclu entre Gemini Earn et Genesis.  

De plus, ils expliquent que Digital Currency Group aurait été au courant de cette situation et que la société mère aurait simplement aidé sa filiale à cacher son insolvabilité en échangeant 2,3 milliards de dollars de dettes dues par le Three Arrows Capital contre un billet à ordre de 1,1 milliard de dollars dû dans une décennie. 

Lundi 02/01 : Barry Silbert répond au cofondateur de Gemini

Rapidement, le patron de DGC a tenu à répondre aux accusations formulées par le cofondateur de Gemini. 

D’abord, il explique que DGC a transmis une contre-proposition à Gemini le 29 décembre, mais que cette dernière est restée sans réponse. De plus, conscient des sous-entendus présents dans la lettre ouverte publiée sur twitter, Barry Silbert explique que DGC n’a jamais manqué un paiement d’intérêts à Genesis et que sa société « est à jour sur tous ses prêts en cours ». 

Lundi 02/01 : Le fondateur de Gemini accuse le CEO de DGC de tromper intentionnellement ses clients

Selon Cameron Winklevoss, cofondateur de Gemini, la direction de Digital Currency Group ne serait pas transparente sur la réalité de sa situation. Il accuse d’ailleurs directement le CEO de DGC, Barry Silbert, de « mettre en oeuvre des tactiques de décrochage et de mauvaise foi » en mélangeant les fonds de son conglomérat. 

C’est dans une lettre ouverte publiée sur twitter que le cofondateur de Gemini s’est interrogé sur la situation de DGC. Il explique « qu’au cours des six dernières semaines, l’entreprise Gemini a fait tout ce qu’elle pouvait pour discuter de bonne foi et de manière collaborative avec DGC afin de parvenir à une résolution consensuelle concernant le remboursement des 900 millions de dollars que DGC doit à Gemini tout en préservant les deux sociétés ». 

Concrètement, Winklevoss a contacté le patron de DGC dès le 2 décembre dernier avant de lui faire deux propositions les 17 décembre et 25 décembre dernier. Pourtant,  selon lui, à chaque fois que Gemini demandait à un engagement tangible, DGC se cachait derrière ses avocats et ses banquiers d’affaires ». 

19 décembre 9h30 : Bitvavo annonce que 280 millions d’euros sont bloqués chez Digital Currency Group

Près d’un mois après l’arrêt d’une partie de l’activité de Genesis, l’ensemble du marché reste suspendu aux futures décisions de l’entreprise pour se sortir de cette situation. 

La plateforme d’exchange de crypto monnaies néerlandaise, Bitvavo, a annoncé avoir 297 millions de dollars bloqués chez Digital Currency Group soit 17,5% des 1,6 milliard de fonds que Bitvavo gère en dépôts et autres actifs.

Bien que l’entreprise explique que cette annonce « n’a pas d’impact sur le fonctionnement de la plateforme », cette situation pourrait rapidement devenir hors de contrôle. 

Dans un article de blog, Bitvavo explique que « DCG connaît des problèmes de liquidité en raison des turbulences actuelles sur le marché des crypto monnaies » avant de rajouter que « DCG a suspendu les remboursements jusqu’à ce que le problème soit résolu ».

DCG a rapidement répondu en expliquant que « les fonds mentionnés par Bitvavo sont détenus par la filiale indépendante Genesis ». Néanmoins, Bitvavo ne modifie pas son discours en précisant « qu’elle tient DCG responsable de l’inaccessibilité des fonds ». 

Alors que l’empire de DCG connaît des turbulences sur les marchés financiers, la situation de la société mère de Genesis devrait faire l’objet d’une attention particulière dans les jours à venir. 

07 décembre 19h30 : Le plan pour sauver Genesis pourrait prendre des semaines à être mis en œuvre

Plusieurs créanciers, parmi les plus importants de l’entreprise de prêt, se sont réunis pour tenter d’aider Genesis à trouver une porte de sortie adéquate à cette situation extrêmement délicate. Néanmoins, dans une lettre adressée à ses clients ce mercredi, Genesis préfère prévenir qu’une telle procédure prendra un certain temps.

En revanche, Genesis assure travailler « en consultation avec des conseillers très expérimentés et en étroite collaboration avec sa société mère Digital Currency Group ». De plus, elle confirme effectivement travailler de pair avec des groupes de représentation de certains de ses clients.

Pour autant, « ce plan visant à résoudre les problèmes de son unité de prêt prendra certainement des semaines plutôt que des jours ».

05 décembre 11h00 : Genesis doit 900 millions de dollars à Gemini

La nouvelle n’est pas nécessairement surprenante, tant Genesis semble avoir une grande influence sur l’ensemble de l’industrie des crypto monnaies. Pour autant, alors que Gemini Earn a dû arrêter les retraits le mois dernier, cette annonce n’est pas rassurante pour l’avenir de l’entreprise.

Selon des sources proches de l’affaire, relatées par le Financial Times, Gemini ferait partie des créanciers ayant démontré leur intérêt pour sauver la filiale de Digital Currency Group (DCG). De fait, Gemini qui devrait au total près de 3 milliards de dollars à l’ensemble de ses créanciers aurait la possibilité de renflouer ses caisses en cas de sauvetage de Genesis.

En effet, Genesis doit tout simplement 900 millions de dollars à Gemini dans le cadre de son partenariat avec le programme « Gemini Earn ».

A côté de Gemini, deux autres groupes de créanciers sont actuellement représentés par deux cabinets d’avocats distincts.  De fait, le total des prêts des groupes de créanciers de Genesis s’élèverait désormais à 1,8 milliard de dollars.

Malheureusement, selon une source proche de l’affaire, il s’agit surement du haut de l’iceberg « puisqu’il semble que ce chiffre va continuer à augmenter ».

30 novembre 00:30 : Les créanciers de Genesis essayent de sauver l’entreprise

En début de semaine dernière, Genesis annonçait que le dépôt de bilan serait certainement inévitable sans une main tendue de la part de certains investisseurs. Bien que rassurant sur cette éventualité à court terme, l’appel au secours semble avoir été pris au sérieux par une partie des créanciers de l’entreprise.

Selon le très sérieux Bloomberg, les cabinets d’avocats Proskauer Rose et Kirkland & Ellis sont actuellement en pleine discussion avec certains créanciers de Genesis. 

Alors que BlockFi vient de déposer le bilan, Genesis pourrait bien avoir encore un répit pour éviter de plonger d’autant plus les entreprises de l’industrie des crypto monnaies dans une situation particulièrement incertaine. 

29 novembre 16h30 : Plusieurs États américains ouvrent une enquête sur Genesis Global Capital

La nouvelle devrait satisfaire les observateurs des crypto monnaies : la Commission des valeurs mobilières de l’Alabama enquête actuellement sur une potentielle violation de la loi sur les valeurs mobilières de la part de Genesis Trading.

Alors que l’absence de réponse forte à l’encontre de Sam Bankman-Fried après l’effondrement de FTX fait sérieusement grincer des dents une grande partie de la communauté, cette enquête permettra de faire la lumière sur certains agissements de Genesis Trading.

D’ailleurs, le directeur de la SEC de l’Alabama explique que « son agence et plusieurs autres états sont impliqués dans les enquêtes, qui visent à déterminer si Genesis et d’autres sociétés ont persuadé les résidents de leurs états d’investir dans des titres cryptographiques sans avoir les enregistrements appropriés ». 

A noter que cette enquête est menée dans le cadre d’une investigation plus large sur la façon avec laquelle de nombreuses entreprises du domaine des crypto monnaies sont connectées pour notamment démontrer certains conflits d’intérêts. 

23 novembre 10h30 : Le CEO de Digital Currency Group prend la parole

Les journalistes de Bloomberg ont révélé certaines informations au sujet de la comptabilité de Genesis Global. Selon eux, le montant des prêts en cours de Genesis serait de 2,8 milliards de dollars tandis que 30% de ces derniers auraient été contractés avec des entreprises liées au groupe DCG.

Inévitablement, le CEO de Digital Currency Group, Barry Silbert, s’est vu dans l’obligation de réagir par le biais d’une lettre adressée aux actionnaires de son entreprise. Il est notamment revenu avec attention sur les liens financiers entre DCG et Genesys Global.

Il explique que les dettes de DCG envers Genesis Global Capital s’élèvent à environ 575 millions de dollars. De plus, ces différents prêts n'arrivent à échéance qu’au mois de mai 2023.

Ensuite, Barry Silbert, évoque une autre dette ayant un effet beaucoup plus tardif. Il s’agit d’une lettre de change, un écrit par lequel un créancier donne à un débiteur l’ordre de payer à une échéance fixe une certaine somme.

En l’occurrence, cette lettre de change dû par DCG est d’une hauteur de 1,1 milliard de dollars et devra être réglée en juin 2032. Cette dernière est consécutive à la prise en charge des dettes de Genesis après la défaillance de Three Arrows Capital.

Enfin, une dernière dette d’un montant de 350 millions de dollars est actuellement en cours et est consécutive à des facilités de paiement contractées auprès d’un petit groupe de prêteur.

Il précise que « l’argent emprunté dans le cadre de ces différents prêts a été réalisé dans le cadre normal des affaires ». De plus, il souhaite rassurer ses clients en expliquant que « DCG est sur le point d’atteindre les 800 millions de dollars de revenus sur l’année 2022 ».

23 novembre 03h19 : Une filiale de DCG rachète des installations de mining de Compute North

Foundry va acquérir deux installations minières de Compute North, ainsi que le droit d'acquérir une troisième installation en cours de développement.

Fondée par DCG fin 2019, Foundry fait aujourd'hui partie des leaders de l'industrie du mining crypto en englobant plusieurs entreprises commerciales : la marketplace d'équipements de mining, FoundryX, la pool Foundry USA, mais aussi Foundry Academy, Foundry Logistics et Foundry Deploy.

Foundry a annoncé aujourd'hui la conclusion d'un accord pour acquérir deux sites situés à North Sioux City, SD et Big Springs, TX, qui ont une capacité pleinement opérationnelle de 6 MW et 11 MW, respectivement, ainsi que les droits de construire et d'exploiter complètement les installations de Compute North à Minden.

L'accord ne s'arrête pas là et permet à Faundry d'acquérir un parc de machines minières appartenant à Compute North et la propriété intellectuelle, y compris les droits associés à MinerSentry, le logiciel exclusif de gestion et de surveillance basé sur le nuage de Compute North pour les centres de données d'envergure.

Faundry n'a pas souhaité révéler le coût de l'acquisition pour le moment, alors que la communauté s'interroge sur un tel achat alors que Genesis, une autre filiale du groupe DCG est en difficulté…

22 novembre 9h30 : Genesis aurait prêté 2,36 milliards de dollars à Three Arrows Capital

La situation économique de Genesis permet d’obtenir des informations supplémentaires sur ses difficultés rencontrées l’été dernier lors de l’effondrement du fonds d’investissement Three Arrows Capital.

En effet, l’obtention de documents démontre que 3AC possède une dette de 2,36 milliards de dollars envers Genesis. D’ailleurs, Genesis aurait tenté de recouvrir une partie de cet argent en entamant une procédure d’arbitrage contre 3AC en juin dernier, mais l’initiative a rapidement été interrompue.

21 novembre 18h30 : DGC ne fera pas d’efforts supplémentaires pour sauver Genesis

Alors qu’elle apparaissait comme une oasis au milieu du désert, DGC ne serait plus enclin à sauver sa filiale. En effet, la société mère ne souhaite lui plus apporter d’aides financières malgré les avertissements délivrés par Genesis.

D’ailleurs, DGC a délivré un message clair au secteur par la même occasion. En effet, le groupe déclare qu’il n’est pas disposé à vendre des parties de son portefeuille d’entreprises. Grayscale est notamment visé par cette déclaration puisque des acheteurs potentiels auraient fait savoir leur intention d’acquérir l’entreprise.

Pour l’heure, la posture de DGC continue de rassurer les utilisateurs sur l’absence de contagion de Genesis aux autres sociétés du groupe. Néanmoins, l’inquiétude grandissante obligera certainement DGC à communiquer officiellement à ce sujet dans les prochains jours ou semaines.

21 novembre 17h00 : Genesis rencontre des difficultés pour trouver des investisseurs

Alors qu’elle cherchait à lever 1 milliard de dollars pour sauver son entreprise, Genesis est dans l’obligation de revoir ses objectifs à la baisse. Ainsi, la société vient de réduire sa recherche de moitié et de la porter à 500 millions de dollars.

Cette fois-ci, Genesis se veut plus direct envers l’ensemble des acteurs de l’industrie. L’entreprise avertit ouvertement les investisseurs qu’elle risque de faire faillite en l’absence d’une main tendue. En revanche, « elle assure ne pas avoir l’intention de déposer le bilan de façon imminente et s’efforce à résoudre la situation actuelle ».

17 novembre 15h30 : Genesis cherche à lever 1 milliards de dollars

Confrontée à une fuite de liquidité sans précédent, Genesis chercherait à obtenir un financement d’urgence d’une hauteur de 1 milliard de dollars. Cette demande aurait été effectuée quelques heures avant l’annonce officielle de la suspension des retraits de sa plateforme.

La société explique « qu’il y a une ruée sur les dépôts, principalement due aux programmes de détail et aux partenaires de Genesis (comme Gemini) et aux clients institutionnels qui recherchent des liquidités ».

L’urgence de la situation est sans équivoque puisque selon la société « l’accès à la facilité de paiement doit être absolument conclu dans les trois jours ».

17 novembre 10h05 : Coinhouse suspend les retraits de sa plateforme

La nouvelle confirme que l’effet domino de la suspension des retraits de Genesis Trading est bel et bien présent. Concrètement, Coinhouse, une entreprise française de l’industrie des crypto monnaies, annonce sa décision de suspendre les retraits et les investissements de son offre de livrets crypto.

De la même manière que pour Gemini, Genesis Trading est très impliqué dans les livrets de crypto monnaies proposés par Coinhouse à sa clientèle puisque l’entreprise américaine agit comme un intermédiaire aux offres de la société française.

Dès lors, on apprend que Genesis représente 40% sur le livret USDT, 38% sur le livret Bitcoin et 40% sur le livret Ethereum. L’espoir des utilisateurs de retrouver leur argent est d’ailleurs amoindri puisque Coinhouse explique « que l’avenir de ces actifs est entièrement lié à celui de Genesis ». De fait, dans le cas où le fonds d’investissement n’arriverait pas à résoudre ses soucis financiers, les clients de Coinhouse perdront certainement leurs actifs.

Nicolas Louvet, CEO de Coinhouse, s’est exprimé sur la situation en expliquant « qu’il faut à tout prix éviter les phénomènes de contagion et garder son sang-froid, sinon on assistera à un effet boule de neige sur l’écosystème qui touchera tout le monde ».

16 novembre 16h30 : Gemini Earn suspend les retraits à son tour

La contagion de la suspension des retraits de Genesis commence seulement quelques heures après l’annonce de la décision. En effet, l’entreprise Gemini, un exchange et dépositaire de crypto monnaies à destination des institutionnels et professionnels, publie un message de blog intitulé « Un important message concernant l’activité de Gemini Earn ».

Au vu du titre, les nouvelles ne sont certainement pas plaisantes et la lecture du contenu donne raison à ce pressentiment. En effet, le partenaire principal de Gemini pour son activité « Gemini Earn » n’est autre que Genesis.

De fait, l’incapacité de Genesis à répondre aux demandes de retrait des utilisateurs de Gemini empêche les clients de Gemini de récupérer leur investissement. Néanmoins, Gemini « assure travailler avec Genesis au nom de tous les clients du programme Earn pour résoudre la situation ».

À l’inverse, Gemini assure que tous les fonds des clients présents sur sa plateforme sont conservés à un ratio de 1 :1 et peuvent être retirés à tout moment.

16 novembre 14h00 : Genesis Trading annonce la suspension des retraits de sa plateforme

L’intervention salutaire de Digital Currency Group a offert un répit de courte durée à Genesis Trading. DCG se charge de communiquer la terrible décision aux utilisateurs de Genesis Trading.

Dans une suite de tweet, la société annonce que « Genesis Trading a pris la difficile décision de suspendre temporairement les rachats et les nouveaux prêts de sa plateforme » avant d’expliquer que « la dislocation extrême du marché et la perte de confiance du secteur causée par l’implosion de FTX3 sont responsables de cette situation ».

Néanmoins, DGC souhaite rassurer l’ensemble de sa communauté en assurant que seule l’activité de prêt de Genesis est concernée par cette décision. De plus, elle rajoute que « cette mesure temporaire n’a aucun impact sur les activités commerciales du groupe DGC et de ses filiales ».

Au même moment de l’annonce de la suspension des retraits, Genesis apporte des éclaircissements sur les mois ayant précédé la chute de FTX. Concrètement, la faillite du fonds d’investissement Three Arrows Capital a eu un impact sévère sur la situation financière de l’entreprise.

Elle assure que cette décision est temporaire et « qu’elle explore actuellement, en consultation avec ses conseillers financiers et juridiques, toutes les options possibles pour rétablir la situation dont un plan spécifique à l’activité de prêt comme, par exemple, la recherche de nouvelles liquidités ».

11 novembre 15h50 : Digital Currency Group vient apporter une aide financière à sa filiale

Un nouvel acteur apparaît dans le marasme provoqué par la faillite de FTX. Il s’agit de Digital Currency Group. Cette société est en réalité la société mère de Genesis Trading. Suivant attentivement la situation de sa filiale, la décision de lui venir en aide a été prise rapidement après l’annonce des fonds bloqués sur FTX par Genesis.

Ainsi, Digital Currency Group annonce son intention d’injecter 140 millions de dollars dans Genesis trading « pour l’aider à renforcer son bilan et à consolider sa position sur le marché des crypto monnaies ».

Il est nécessaire de noter que Digital Currency Group est un groupe excessivement important dans l’univers des crypto monnaies. En effet, la société détient également deux autres gros noms de l’industrie : Grayscale et CoinDesk.

10 novembre 11h40 : Genesis explique que 175 millions de dollars sont bloqués sur FTX

Les jours se suivent et ne ressemblent pas pour Genesis. En effet, deux jours après avoir annoncé ne pas être exposé à FTX, la société est dans l’obligation de revoir son discours.

Sous prétexte de transparence, Genesis annonce que les pertes suite à la faillite de FTX sont malheureusement plus importantes que prévu. En effet, elle explique que son activité de produits dérivés dispose actuellement d’environ 175 millions de dollars de fonds bloqués sur son compte de trading présent sur FTX.

Alors qu’elle assurait que son exposition à FTX était nulle, Genesis affirme désormais « que son capital d’exposition et ses positions nettes sur FTX ne sont pas essentiels à son activité ». Ainsi, à cet instant, l’entreprise rassure ses utilisateurs en leur assurant que le fonctionnement complet de la plateforme n’est pas impacté.

9 novembre 18h00 : Genesis annonce une perte sèche de 7 millions de dollars

L’optimisme de Genesis semble prendre un coup dans l’aile seulement 24 heures après les tweets précédents. En effet, dès le 9 novembre, la société prend la parole sur Twitter pour faire un point sur la situation de son activité de prêt.

Elle explique que la volatilité extrême de la veille a obligé ses équipes à couvrir et vendre des garanties. De fait, cette décision stratégique s’est traduite par une perte totale de 7 millions de dollars pour toutes les contreparties impliquées, dont Alameda Research.

Malgré ce changement de ton concernant l’impact financier de la chute de FTX, Genesis réitère sa position en expliquant n’avoir aucune exposition matérielle au FTT ni de relation de prêt avec FTX.

Ainsi, la société explique que son exposition à FTX n’a aucun impact ni sur sa capacité à servir ses clients ni sur son bilan « qui reste solide » malgré les évènements.

8 novembre 11h30 : Genesis déclare ne pas être exposé à l’écosystème FTX

Alors que la communauté des crypto monnaies observait la chute inexorable de l’empire de Sam Bankman-Fried, de nombreuses entreprises de l’industrie communiquaient sur l’évènement pour rassurer leurs utilisateurs.

Genesis Trading, une plateforme proposant notamment des prêts institutionnels, s’exprime rapidement sur Twitter pour apaiser la situation et tenir au courant ses clients.

La société explique que les évènements connus par le marché n’affectent pas son activité puisque la société assure « répondre aux besoins de ses clients dans le monde entier sur tous ses produits confondus ».

De plus, elle rajoute que l’entreprise « n’a pas d’exposition de crédit nette importante » ni « d’exposition à des jetons émis par des exchanges centralisés ». Pour rassurer totalement ses utilisateurs, la plateforme explique même que « son équipe de gestion de risque évalue constamment le crédit, la volatilité et la liquidité du marché afin d’optimiser son positionnement et ses opérations ».

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