Sommaire
- Ce Coin Hebdo est sponsorisé par BitPanda
- Strategy en route vers le S&P 500 : un tournant historique pour Bitcoin et Wall Street
- STRK : Starknet redémarre après plusieurs heures de panne complète du réseau
- WLFI propose un programme de buyback & burn après un lancement en rouge
- World Liberty se retourne contre son soutien N°1 : Justin Sun privé de 3 milliards de tokens WLFI
- Stripe et Paradigm lancent Tempo, une nouvelle blockchain pensée pour les stablecoins
- HYPE : Hyperliquid prépare l’arrivée de son propre stablecoin USDH
- Gemini vise 2,22 milliards de dollars pour son IPO à Wall Street
- SOL : Galaxy Digital mise sur la tokenisation de ses actions via Solana et Superstate
- Le Nasdaq resserre la vis face aux micro-cap et aux arnaques « pump and dump »
- L’actu en bref
Ce Coin Hebdo est sponsorisé par BitPanda
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Strategy en route vers le S&P 500 : un tournant historique pour Bitcoin et Wall Street
Strategy, anciennement MicroStrategy, vient de réaliser un trimestre record grâce à ses investissements massifs en bitcoin.
Avec 14 milliards $ de résultat opérationnel et 10 milliards $ de bénéfice net, l’entreprise de Michael Saylor s’impose comme un poids lourd de Wall Street.
Le changement comptable de 2025, qui permet de comptabiliser les plus-values latentes sur BTC, a transformé son bilan. Aujourd’hui, Strategy détient plus de 597 000 bitcoins et affiche un BTC Yield (rendement par action lié au stock de BTC) de 19,7 % !
Ces performances exceptionnelles ouvrent la porte à une possible entrée de Strategy dans le S&P 500, l’indice phare de la bourse américaine.
Si cela se confirme, ce serait une première historique : une société dont le cœur de trésorerie repose sur le Bitcoin intégrerait l’indice le plus suivi par les investisseurs. Pour les particuliers et les fonds qui suivent le S&P 500, cela signifie une exposition indirecte au BTC, consacrant son passage du statut d’actif alternatif à celui de pilier du système financier mondial.
STRK : Starknet redémarre après plusieurs heures de panne complète du réseau
Starknet, un des principaux Layer 2 d’Ethereum, a subi le 2 septembre une panne totale de deux heures.
Durant cet arrêt, plus aucun bloc n’a été produit et une heure complète d’activité blockchain a été effacée, obligeant les utilisateurs à renvoyer leurs transactions.
La mise à jour Grinta, déployée début septembre 2025, introduit des changements majeurs sur Starknet :
- un séquenceur désormais décentralisé avec trois nœuds Tendermint
- des pré-confirmations quasi instantanées en moins d’une seconde
- une nouvelle gestion des frais inspirée de l’EIP-1559 d’Ethereum
- un mempool optimisé pour fluidifier les transactions.
L’objectif de Grinta : rendre Starknet plus rapide, plus réactif et surtout plus décentralisé, afin de renforcer sa place parmi les solutions Ethereum les plus avancées.
Pourquoi ça bloque ?
Depuis ce déploiement, le réseau rencontre des difficultés techniques. Le nouveau séquenceur n’arrive pas à gérer correctement certaines transactions écrites en Cairo0, un langage encore utilisé par une partie des contrats Starknet. Résultat : la production de blocs se fige, les transactions ne passent plus, et l’équipe doit procéder à une réorganisation de la blockchain à partir du bloc 1 960 612.
Starknet affirme être de nouveau pleinement opérationnel et promet la publication d’un rapport post-mortem détaillé, couvrant la chronologie de l’incident, ses causes racines et les mesures mises en place pour éviter qu’un tel événement ne se reproduise à l’avenir.
WLFI propose un programme de buyback & burn après un lancement en rouge
Le WLFI, token du projet World Liberty Financial soutenu par Donald Trump, a connu un démarrage chaotique : après une brève envolée, son prix s’est effondré de 34 % en quelques heures.
Pour regagner la confiance des investisseurs, l’équipe a annoncé un programme de buyback & burn : les revenus générés par son protocole DeFi serviront à racheter des tokens sur le marché, puis à les « brûler » (les retirer définitivement de la circulation).
L’objectif est simple : réduire l’offre et donner plus de poids à ceux qui conservent leurs jetons sur le long terme.
World Liberty se retourne contre son soutien N°1 : Justin Sun privé de 3 milliards de tokens WLFI
La situation a pris un tour spectaculaire lorsqu’World Liberty Financial (WLFI), la plateforme crypto soutenue par la famille Trump, a gelé plus de 3 milliards de tokens WLFI appartenant à Justin Sun, fondateur de TRON et investisseur clé du projet. Selon plusieurs sources, cela comprend environ 540 millions de tokens encore débloqués et 2,4 milliards encore verrouillés, soit une valeur totale dépassant les 3 milliards de dollars.
World Liberty Financial (WLFI) a justifié le gel des jetons de Justin Sun en affirmant avoir détecté des activités suspectes liées à son portefeuille.
Selon l’équipe, des transferts de tokens auraient été associés à des mouvements inhabituels sur certains exchanges, ce qui laissait craindre des tentatives de manipulation du marché. Officiellement, WLFI dit avoir agi pour protéger les utilisateurs et préserver la stabilité du projet. Mais cette décision soulève un paradoxe majeur : si un protocole présenté comme décentralisé peut unilatéralement geler les fonds de son plus grand investisseur, cela remet en question la crédibilité et la sécurité de tous les autres détenteurs de tokens.
Justin Sun a dénoncé cette mesure comme « injustifiée » et a publiquement appelé l’équipe WLFI à libérer ses tokens, soulignant que les tokens doivent rester sacrés et inviolables, principe fondamental de la blockchain
Stripe et Paradigm lancent Tempo, une nouvelle blockchain pensée pour les stablecoins
Stripe et le fonds crypto Paradigm dévoilent Tempo, une nouvelle blockchain conçue spécialement pour les stablecoins. Ultra-rapide, elle promet jusqu’à 100 000 transactions par seconde avec une finalité en moins d’une seconde, un niveau qui surpasse même les blockchains les plus rapides comme Solana.
Soutenue par des acteurs majeurs tels que Visa, Deutsche Bank, Shopify ou OpenAI, Tempo veut devenir la référence pour les paiements marchands, les microtransactions et les transferts internationaux.
Tempo se distingue par son approche neutre et compatible EVM, intégrant un AMM natif pour faciliter l’échange entre stablecoins comme l’USDC ou l’USDT.
Les frais seront réglés directement en stablecoins, sans besoin de token propriétaire, renforçant son orientation pratique. Côté gouvernance, Stripe et Paradigm affirment vouloir mettre en place un modèle décentralisé avec un réseau diversifié de validateurs.
Dans un marché des stablecoins déjà valorisé à 270 milliards de dollars et attendu à plus de 1 000 milliards, Tempo veut s’imposer comme l’infrastructure clé de l’argent numérique de demain.
Plus d’infos : https://tempo.xyz/launch-announcement
HYPE : Hyperliquid prépare l’arrivée de son propre stablecoin USDH
Hyperliquid se prépare à lancer son propre stablecoin USDH, qui sera validé via un vote on-chain des validateurs.
Ce mécanisme permettra à la communauté de choisir l’équipe chargée du déploiement, renforçant la gouvernance décentralisée du protocole.
Paxos, via sa nouvelle entité Paxos Labs, propose un stablecoin USDH entièrement conforme aux législations américaines (GENIUS Act) et européennes (MiCA), qui serait émis sur les réseaux HyperEVM et HyperCore. Ce stablecoin serait adossé à des réserves solides, principalement des bons du Trésor américain et des opérations de pension (repo), afin d’assurer une stabilité, une liquidité et une fiabilité maximales, tout en facilitant l’adoption institutionnelle et l’intégration aux rails bancaires classiques via l’infrastructure établie de Paxos.
Le modèle économique proposé par Paxos est original : environ 95 % des rendements générés par les réserves seraient utilisés pour racheter le token natif HYPE.
Frax propose de lancer son USDH en utilisant comme collateral son stablecoin frxUSD, lui-même soutenu par le fonds de trésorerie à rendement de BlackRock, le BUIDL Treasury Fund. Cette approche garantit une parité 1:1 entre USDH et frxUSD. Mieux encore, 100 % des rendements générés par ces réserves seraient automatiquement redistribués aux utilisateurs d’Hyperliquid, sans aucune commission ni prélèvement de la part de Frax.
Le vote des validateurs Hyperliquid pour choisir l’émetteur du stablecoin USDH se tiendra du 14 au 18 septembre 2025
En parallèle, Hyperliquid réforme sa grille de frais avec une réduction de 80 % des taker fees sur certaines paires et rendra ses actifs spot permissionless, favorisant une meilleure liquidité. Le protocole introduit aussi un système de staking et de slashing pour encadrer les validateurs, consolidant la sécurité et l’équilibre du réseau. Plus qu’un simple jeton, le HYPE s’impose désormais comme l’outil central de la gouvernance et du développement économique d’Hyperliquid, marquant une étape clé face aux stablecoins dominants comme l’USDC.
Gemini vise 2,22 milliards de dollars pour son IPO à Wall Street
Gemini, fondée par les frères Winklevoss, prépare son IPO au Nasdaq avec une valorisation cible de 2,22 milliards $. L’opération, orchestrée par Goldman Sachs, Citigroup, Morgan Stanley et Cantor, prévoit la cession de 16,67 millions d’actions pour lever jusqu’à 317 millions $.
Ce pari s’inscrit dans un contexte où les marchés américains s’ouvrent de nouveau aux entreprises crypto, après plusieurs années marquées par des blocages réglementaires et des scandales comme FTX.
En 2024, Gemini a généré 142,2 millions $ de revenus, en nette hausse par rapport à 2023 mais encore loin derrière Coinbase. Misant sur son image de plateforme régulée, malgré l’affaire Genesis, l’exchange espère séduire les investisseurs institutionnels américains.
Cette introduction, sous le ticker GEMI, sera un test majeur : Wall Street est-il prêt à redonner sa confiance aux entreprises crypto ?
SOL : Galaxy Digital mise sur la tokenisation de ses actions via Solana et Superstate
Galaxy Digital, dirigée par Mike Novogratz, devient la première société cotée au Nasdaq à émettre ses actions directement sur la blockchain Solana, en partenariat avec Superstate et sa plateforme Opening Bell : une plateforme permettant de tokeniser des actions sur Solana et Ethereum.
Ces titres, 100 % conformes aux règles de la SEC, offrent les mêmes droits qu’une action traditionnelle tout en permettant leur détention et leur transfert on-chain. Cette intégration directe, loin des produits synthétiques de la DeFi, combine sécurité réglementaire et efficacité blockchain, marquant une étape clé dans la tokenisation des marchés financiers.
Avec cette initiative, Galaxy Digital envoie un signal fort à Wall Street : la finance traditionnelle et la crypto convergent. La rapidité et les faibles coûts de Solana en font un terrain idéal pour tester ce modèle, qui pourrait inspirer d’autres sociétés cotées.
Le Nasdaq resserre la vis face aux micro-cap et aux arnaques « pump and dump »
Le Nasdaq a décidé de renforcer ses règles pour protéger les investisseurs contre les arnaques de type « pump and dump », où le prix d’une action est artificiellement gonflé avant de s’effondrer.
Ces fraudes, souvent liées à des micro-cap chinoises, ont déjà causé des pertes de plusieurs milliards de dollars. Désormais, un flottant public* minimum de 15 millions $ est exigé, et toute introduction en bourse en provenance de marchés jugés risqués devra lever au moins 25 millions $.
*Le flottant public (ou free float en anglais) désigne la partie des actions d’une société réellement disponible pour le public en bourse. Autrement dit, ce sont les actions qui peuvent être achetées et vendues librement par les investisseurs ordinaires.
➡️ À l’inverse, certaines actions ne font pas partie du flottant, par exemple celles détenues par les fondateurs, les dirigeants, ou de gros actionnaires qui ne comptent pas vendre rapidement.
Ces nouvelles mesures visent à réduire la volatilité extrême et les risques de manipulation. Le FBI a confirmé une explosion des plaintes (+300 % en un an), preuve que de nombreux petits investisseurs ont été piégés. Même si ces règles ne régleront pas tout, elles envoient un signal fort : le Nasdaq veut restaurer la confiance et limiter l’accès de sociétés peu transparentes aux marchés américains.
L’actu en bref
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