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Sommaire
- Ethereum : faux départ pour le testnet Holesky
- Pourquoi un nouveau testnet sur Ethereum ?
- Binance veut relancer les futures en France
- Bitcoin : Mt.Gox repousse d’un an le remboursement de ses clients
- La Fondation Optimism vend des jetons OP pour 157 millions de dollars sans passer par la DAO
- MiCA : Binance se prépare à délister tous les stablecoins ?
- FTX attaque en justice les parents de SBF
- L’actu en bref
Ethereum : faux départ pour le testnet Holesky
Ethereum a rencontré un obstacle majeur lors de son lancement du testnet Holesky en raison d’une mauvaise configuration des fichiers de genèse, empêchant ainsi une initiation réussie. Cette déconvenue, survenant lors de ce qui aurait dû être la commémoration du premier anniversaire de la mise à niveau « The Merge« , a entraîné un report d’environ deux semaines.
En dépit des problèmes avec Holesky, le testnet Goerli reste une ressource essentielle pour les développeurs souhaitant tester leurs applications, et le futur Holesky est prévu pour traiter des questions de mise à l’échelle, offrant une participation accrue des validateurs.
Pourquoi un nouveau testnet sur Ethereum ?
Le testnet Holesky a été conçu pour succéder aux testnet Goerli et Sepolia.
Bien que Goerli et Sepolia soient opérationnels, ils ne mobilisaient qu’une quantité limitée de validateurs, ne reflétant pas fidèlement les capacités de mise à l’échelle d’Ethereum.
Holesky, en revanche, aborde ces enjeux en présentant un testnet de plus grande ampleur. D’après les développeurs, il pourrait gérer jusqu’à 1,4 million de validateurs, tandis que le réseau Ethereum en a actuellement ~818 000.
Binance veut relancer les futures en France
Binance prépare un retour soigné de ses produits « futures » en France, après avoir été contraint de se retirer en 2022. La société travaille en étroite collaboration avec l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour obtenir les approbations nécessaires, répondant ainsi à la forte demande des investisseurs français pour ces produits d’investissement.
Face aux régulations strictes de l’AMF, Binance a dû retirer ses produits dérivés du marché français en 2022.
Les contrats à terme, qui permettent aux traders de spéculer sur les fluctuations du marché, étaient auparavant retirés pour protéger les investisseurs débutants des risques associés.
Pour garantir un retour sécurisé et structuré, Binance a adopté une approche renouvelée.
La société a établi une division spécifique, Binance Futures, en 2022, et a déposé une demande pour l’accord de prestataire de services sur investissement (PSIC) en septembre de la même année. Bien que confrontée à des défis, notamment le scandale de la faillite de la plateforme FTY, Binance vise une réintroduction des « futures » avec une planification soignée et le respect des régulations.
Bitcoin : Mt.Gox repousse d’un an le remboursement de ses clients
La date limite de remboursement pour les créanciers, initialement prévue pour le 31 octobre 2023, a été repoussée d’un an pour se situer au 31 octobre 2024.
Sur un total de plus de 10 000 clients, chacun a confirmé sa demande de remboursement, récupérant ainsi 142 000 bitcoins, ce qui équivant à environ 3,8 milliards de dollars.
L’angoisse monte parmi les créanciers de Mt. Gox, en attente de dénouement depuis l’invasion informatique désastreuse de 2014. Cet incident mémorable a entraîné la disparition de 850 000 bitcoins, dont la valeur actuelle s’élève à près de 23 milliards de dollars. Bien que l’échange ait pu retrouver près de 20% des actifs initialement dérobés, la majorité demeure introuvable. Des spécialistes du secteur financier ont évoqué précédemment que, même si ces remboursements pourraient affecter les cours du bitcoin, ils ne risqueraient pas de bouleverser le marché dans son ensemble.
La Fondation Optimism vend des jetons OP pour 157 millions de dollars sans passer par la DAO
Dans le cadre d’une initiative stratégique de « gestion de la trésorerie », la Fondation Optimism a procédé à la vente OTC de 116 millions de tokens OP, générant ainsi 157 millions de dollars.
Cette transaction, décrite comme étant « privée » et « planifiée » sur le site officiel de gouvernance d’Optimism, a été effectuée en utilisant des tokens issus d’une portion non attribuée de la trésorerie de la fondation, évaluée à 1,25 milliard de dollars.
Ces jetons sont soumis à une période de blocage de deux ans, interdisant ainsi leur revente sur des marchés secondaires. Les sept acheteurs privilégiés de la vente récente sont désormais habilités à déléguer ces tokens à des tiers pour participer à la gouvernance.
En parallèle de cette vente, la Fondation Optimism continue d’engager sa communauté dans des processus de gouvernance. Elle a notamment récemment annoncé son troisième airdrop, offrant 19,4 millions de tokens à plus de 31 000 participants.
Actuellement, 18,6% de l’offre totale de tokens OP est en circulation, et 570 millions d’autres sont alloués pour des airdrops futurs.
MiCA : Binance se prépare à délister tous les stablecoins ?
Le règlement de l’Union européenne sur les marchés des actifs cryptographiques (MiCA), prévu pour l’année prochaine, engendre des incertitudes concernant les stablecoins.
Marina Parthuisot, de Binance France, lors d’une audience de l’Autorité bancaire européenne (ABE), a souligné que les stablecoins pourraient être massivement supprimés d’ici juin 2024 si les pré-approbations nécessaires ne sont pas accordées.
Face à ces préoccupations, Changpeng “CZ” Zhao, PDG de Binance, a indiqué que Binance cherche à introduire des stablecoins entièrement conformes et a contesté les déclarations concernant une suppression massive.
Toutefois, la stipulation de la MiCA que les émetteurs de stablecoins soient basés dans l’UE pourrait potentiellement marginaliser les modèles basés sur la blockchain. Alors que Binance réévalue sa présence dans certaines juridictions européennes à cause de MiCA, les experts débattent des aspects vagues de cette réglementation, s’interrogeant sur sa pertinence pour les émetteurs décentralisés de stablecoins.
FTX attaque en justice les parents de SBF
FTX, l’exchange en faillite, est en conflit juridique avec les parents de son fondateur, Sam Bankman-Fried.
Joseph Bankman et Barbara Fried sont accusés d’avoir détourné des millions des fonds de la société. Ils sont également soupçonnés d’avoir utilisé leur position influente dans le monde universitaire juridique pour faciliter ce présumé détournement, mettant en péril l’intégrité de FTX.
Barbara Fried est accusée d’avoir dirigé la stratégie de contributions politiques de Sam Bankman-Fried et d’avoir canalisé des fonds importants vers des causes soutenues par un comité d’action politique.
Des allégations révèlent également des dépenses somptuaires et des salaires exorbitants puisés dans les caisses de FTX. Les dossiers judiciaires mentionnent également une propriété, ‘Blue Water‘, acquise pour plus de 18 millions de dollars, et des transactions financières complexes orchestrées par Joseph Bankman, y compris un don de 10 millions de dollars provenant d’Alameda Ltd.
Fun fact : le père de SBF aurait adressé un mail à celui ci pour se plaindre de son faible salaire de $200 000 à l’année, il souhait en réalité 1 million de dollars à l’année !
L’actu en bref
- Malte modifie sa réglementation crypto en prévision de la mise en œuvre de MiCA
- La SEC accuse Binance.US de garde d’actifs douteuse et demande une inspection à la Cour
- Binance refuse de communiquer des documents réclamés par la SEC
- Citigroup lance sa blockchain privée et ses services Citi Token
- Optimism annonce un nouvel airdrop OP de 26 millions de dollars
