Solayer est une blockchain (Layer 1) à latence ultra basse, optimisée grâce à l’accélération matérielle, conçue pour atteindre des performances exceptionnelles allant jusqu’à 1 million de transactions par seconde (TPS).
Basée sur une architecture multi-cluster innovante, Solayer exploite l’InfiniSVM, une version avancée et accélérée de la Solana Virtual Machine (SVM).
InfiniSVM représente le cœur technologique du projet. Cette technologie est spécialement pensée pour les développeurs d’applications décentralisées exigeantes en performances en temps réel (comme du trading haute fréquence par exemple).
Contrairement à une simple solution de Layer 2 (L2) qui viserait à scaler Ethereum ou Solana, Solayer propose une approche radicalement différente : scaler la machine virtuelle SVM elle-même. En se concentrant sur l’optimisation de la machine virtuelle, Solayer crée une solution Layer 1 autonome, capable d’offrir des performances supérieures grâce à une combinaison puissante de hardware spécialisé (GPU, FPGA) et d’optimisations logicielles poussées.
Solayer ne s’arrête pas uniquement aux performances techniques. Le projet développe également un écosystème verticalement intégré autour d’InfiniSVM, comprenant notamment des produits innovants tels que le staking liquide (sSOL), un stablecoin natif (sUSD), la carte Emerald, et d’autres services à venir prochainement.
Dans cet article, nous allons explorer le fonctionnement de Solayer, ses avantages et les défis auxquels il pourrait être confronté.
Transparence : une partie de l’équipe CoinAcademy.fr a participé à la levée de fonds de ce projet
Sommaire
- Qu’est-ce que Solayer ?
- Pourquoi Solayer est nécessaire ? InfiniSVM : le coeur de la vision du projet
- L’environnement technique d’InfiniSVM
- Solayer et son restaking
- Un écosystème intelligent et fourni
- Comparaison avec EigenLayer
- Solayer : Une roadmap ambitieuse
- Utilité et Tokenomics du token LAYER
- Conclusion
- Suivre Solayer
Qu’est-ce que Solayer ?
Solayer est un Layer 1 inspiré de la blockchain Solana et de la machine virtuelle de Solana (SVM), combinant performance extrême et sécurité renforcée.
Initialement conçu comme un protocole de restaking, Solayer a évolué pour devenir une infrastructure dédiée à l’InfiniSVM avec sa blockchain tirant parti de l’accélération matérielle, optimisée pour dépasser 1 million de transactions par seconde (TPS) avec une bande passante supérieure à 100 Gbit/s, ouvrant la voie à des cas d’usage comme le streaming entièrement on-chain ou le gaming en temps réel.
Cette performance est rendue possible grâce à un réseau modulaire, un traitement parallèle des transactions, et des processus de vérification optimisés.
Solayer propose deux méthodes de staking via son Mega Validateur, l’un des validateurs les plus performants sur Solana :
- Staking natif de SOL : les utilisateurs peuvent directement déléguer leurs SOL au Mega Validateur, sans passer par un token intermédiaire. Cette méthode offre une simplicité accrue, notamment pour les institutions, et permet d’éviter les complexités comptables associées aux tokens de staking liquide.
- Staking liquide via sSOL : en convertissant leurs SOL en sSOL, les utilisateurs obtiennent un token de staking liquide qui peut être utilisé dans divers protocoles DeFi sur Solana. Cette approche offre une flexibilité supplémentaire, permettant aux stakers de participer à d’autres opportunités tout en continuant à percevoir des récompenses de staking.
Actuellement, le staking via le Mega Validateur offre un rendement annuel compétitif, avec un APY d’environ 9,7 % sur le SOL et le sSOL sur son application https://app.solayer.org.
En 2024, Solayer s’est imposé comme l’un des leaders du restaking, aux côtés de EigenLayer (sur Ethereum) et Babylon (sur Bitcoin), avec plus de 400 millions de dollars d’actifs restakés et parmi les meilleurs rendements du marché.
Pourquoi Solayer est nécessaire ? InfiniSVM : le coeur de la vision du projet
Selon Solayer, plusieurs limitations empêchent Solana d’aller au-delà de ses performances actuelles.
Solana est reconnu comme l’une des blockchains les plus performants du marché, capable de traiter des milliers de transactions par seconde (TPS) grâce à son mécanisme de consensus en Proof of Stake couplé au Proof of History (PoH) pour paralléliser les transaction ainsi que son architecture basée sur la Solana Virtual Machine (SVM).
Avec une capacité actuelle estimée à plusieurs milliers de transactions par seconde, Solana se distingue par sa faible latence (400 ms par bloc) et ses frais de transaction minimes, ce qui en fait une plateforme prisée pour les applications décentralisées. Cependant, malgré ces atouts, Solana rencontre des limitations qui freinent son potentiel face à une adoption massive et à des cas d’usage exigeants comme des applications en temps réel, qui nécessitent des temps de réponse beaucoup plus bas (quelques millisecondes).
Solayer, en revanche, se positionne comme une évolution de Solana optimisée pour les performances. Solayer vise à repousser les limites de la blockchain en introduisant InfiniSVM, une version sur mesure de la machine virtuelle de Solana (SVM) exploitant l’accélération matérielle pour aumenter drastiquement les capacités du réseau. De plus, InfiniSVM utilise un mécanisme de consensus hybride appelé Proof-of-Authority and Stake (PoAS).
Solana optimise ses performances via une approche logicielle, tandis que Solayer combine matériel et logiciel pour une scalabilité et une vitesse inégalées. Solayer offre une confirmation des transactions en 1 ms, un débit de plus de 100 Gbps et une capacité dépassant 1 million de TPS, surpassant Solana, mais au prix d’une moindre décentralisation.
L’environnement technique d’InfiniSVM
Comme développé précédemment, Solana propose une architecture différente des modèles traditionnels. Grâce à son système de Proof of History (PoH) et à son système d’exécution parallèle. La Solana Virtual Machine (SVM) repose sur une architecture où chaque transaction définit à l’avance quelles données elle va lire et modifier.
Cela permet de créer un schéma de dépendance entre les transactions pour exécuter un maximum d’opérations en parallèle, tout en respectant l’ordre logique. Contrairement à la machine virtuelle d’Ethereum qui traite les transactions les unes après les autres, la SVM peut exécuter en même temps plusieurs transactions qui ne se gênent pas, en utilisant tous les cœurs de processeur disponibles.
Son modèle de mémoire repose sur un système de gestion multi-version qui permet de lire différentes versions des données en parallèle, tout en s’assurant que les écritures suivent un ordre strict défini par le Proof of History.
L’EVM utilise une méthode optimiste : elle suppose qu’il y aura peu de conflits et exécute les transactions en parallèle, mais si plusieurs transactions essaient de modifier la même donnée, cela pose problème et nécessite de tout recommencer.
La SVM, elle, adopte une approche plus prudente : les transactions doivent indiquer à l’avance quelles données elles vont toucher. Cela permet au moteur d’exécution parallèle de Solana (Sealevel) d’éviter les conflits dès le départ, en exécutant uniquement des transactions qui n’interfèrent pas entre elles. Grâce à cette méthode, combinée à un modèle mémoire avancé, Solana parvient à de meilleures performances dans le traitement des transactions.
Au lieu de confier l’intégralité des tâches aux processeurs, InfiniSVM, la machine virtuelle de Solayer inspirée de celle de Solana (SVM) va déléguer les opérations lourdes vers du matériel spécialisé (GPU ou FPGA). Cette répartition permet de traiter les transactions avant même leur confirmation définitive, accélérant ainsi l’ensemble du processus.
Le RDMA
L’infrastructure de Solayer bénéficie de la technologie RDMA (Remote Direct Memory Access), qui permet de transférer des données directement entre la mémoire de deux ordinateurs connectés à un réseau, sans passer par le processeur ni copier les données plusieurs fois. Cela rend les échanges beaucoup plus rapides et efficaces.
Les systèmes RDMA modernes utilisent des cartes réseau spécialisées appelées RNICs qui gèrent à la fois le transport des données et l’accès à la mémoire en contournant le système d’exploitation et les processus réseau traditionnels.
Le protocole RDMA fonctionne dans deux modes :
- Connecté : garantit que les données arrivent dans le bon ordre.
- Non-connecté : privilégie la rapidité, même s’il y a un risque de perte de données.
Grâce à sa gestion mémoire avancée, le RDMA peut exécuter des opérations à distance sans interrompre le processeur distant, atteignant ainsi des latences inférieures à une microseconde dans les meilleurs cas. Cela repose sur un mécanisme de protection où les zones de mémoire doivent être enregistrées à l’avance avec des tables permettant de traduire rapidement les adresses mémoire virtuelles en adresses physiques.
L’infiniBand
InfiniBand est l’une des technologies les plus utilisées pour mettre en œuvre le RDMA. Il s’agit d’une architecture réseau très rapide et à faible latence, pensée pour les centres de données (datacenters) et les applications exigeantes comme l’intelligence artificielle.
InfiniBand utilise des adaptateurs pour traiter les protocoles et les accès mémoire directement au niveau matériel, ce qui réduit encore plus le travail du processeur (CPU).
InfiniBand peut atteindre des vitesses de transfert allant de 10 Gb/s jusqu’à 100 Gb/s par port, en utilisant des connexions cuivre ou fibre optique. Grâce à cette bande passante couplée à une latence très faible, InfiniBand est un atout important pour les systèmes nécessitant des échanges de données ultra-rapides.
Scaling du traitement des transactions
Chaque transaction commence par un point d’entrée qui effectue une vérification d’identité et élimine les doublons. Une fois vérifiée, la transaction est envoyée à un groupe de nœuds appelé cluster de pré-exécution, chargé de simuler l’exécution de la transaction à l’avance.
Les effets de cette transaction, ainsi que les états intermédiaires, sont envoyés à un séquenceur via InfiniBand. Ce séquenceur utilise du matériel spécialisé pour décider si une transaction peut suivre le chemin simple ou le chemin complexe.
- Pour le chemin simple, la modification d’état est appliquée directement via RDMA.
- Pour le chemin complexe, la transaction est placée dans une file d’attente et traitée très rapidement.
Le séquenceur organise les transactions dans cette file d’attente de manière à optimiser l’équité et l’exécution parallèle des opérations.
Solayer : le choix d’une approche modulaire
Alors que la plupart des chaînes traitent les transactions de manière linéaire, Solayer utilise une approche modulaire et décompose ce flux en petits services fonctionnant en parallèle.
L’état final de la transaction est consigné dans une base de données optimisée, ce qui permet de traiter les transactions bien plus rapidement qu’avec les méthodes traditionnelles.
Les transactions arrivent dans le système, le réseau vérifie les signatures et élimine les doublons.
Les transactions sont pré-exécutées à partir du dernier état disponible, sans attendre la confirmation définitive.
Un séquenceur trie les transactions, déterminant lesquelles peuvent être immédiatement validées et lesquelles nécessitent des mises à jour supplémentaires.
Les transactions sans conflit sont appliquées instantanément, tandis que les autres sont dirigées vers des pools à faible latence.
Solayer et son restaking
Le protocole EigenLayer a introduit le restaking avec un mécanisme exogène. Cela signifie que les systèmes qui sont off-chain ou hors du réseau Ethereum peuvent continuer à bénéficier de la sécurité d’Ethereum.
De son côté, Solayer, lancé au premier trimestre 2024, intègre le concept de restaking endogène.
Le restaking endogène de Solayer permet aux détenteurs de SOL de transformer leurs jetons stakés en différentes versions, chacune offrant des avantages spécifiques. Par exemple, le jeton de liquid staking batSOL peut être utilisé pour participer à la “qualité de service” (QoS) sur le réseau Solana, permettant aux validateurs de diffuser des transactions plus rapidement sur la blockchain.
Le Stake-weighted Quality of Service pour prioriser le traitement des transactions
Solayer utilise un concept novateur, le Stake-weighted Quality of Service (SwQoS). Il s’agit d’un mécanisme qui permet aux validateurs ayant plus de SOL restakés d’obtenir une meilleure priorité dans le traitement des transactions.
En utilisant ce mécanisme, Solayer priorise les transactions en cherchant à réduire la congestion du réseau. Ce processus permet de garantir un fonctionnement fluide des applications décentralisées sur le réseau. SwQoS est donc un mécanisme permettant d’optimiser l’allocation d’espace de blocs et la capacité de traitement des transactions.
En s’appuyant sur ce système, Solayer crée une nouvelle place de marché composée d’acteurs, de validateurs et de développeurs d’applications. En augmentant la quantité de SOL stakés, les validateurs augmentent leur pouvoir de vote et leur possibilité d’influencer l’inclusion d’une transaction dans un bloc.
L’un des avantages clés du restaking endogène est le concept de super liquidité. Toutes les versions des SOL stakés (batSOL, eSOL, etc.) ont le même rendement et partagent la même liquidité. Cela permet aux utilisateurs d’échanger facilement des jetons avec un faible slippage.
sSOL : le point d’entrée de la liquidité
Le sSOL (Solayer Staked SOL) est le jeton de restaking liquide (LRT) qui sert de point d’entrée pour participer à la marketplace cloud de Solayer.
Il offre une expérience de staking optimale où les utilisateurs peuvent aisément contribuer à la qualité de service et gagner des revenus grâce au restaking.
En d’autres termes, plus besoin de créer des boucles de restaking. Les utilisateurs les moins avisés à la DeFi ou aux systèmes de yield n’auront plus besoin de gérer une infrastructure complexe.
Ce processus simplifié permet aux utilisateurs de se concentrer principalement sur l’optimisation de leurs revenus sans se soucier de l’infrastructure.
Un écosystème intelligent et fourni
Solayer continue son développement sans perdre en régime. Ils ont déjà signé plusieurs dizaines de partenariats avec différents acteurs que nous pouvons classer en différentes catégories.
Les partenaires de délégation
Solayer s’appuie sur un réseau solide de partenaires de délégation pour optimiser la sécurité et l’efficacité de son mécanisme de restaking. Parmi ces partenaires figurent des acteurs de premier plan tels que Sonic SVM et Altlayer.
Les systèmes d’infrastructures et les oracles
Pour garantir une infrastructure robuste, Solayer s’est associé à des fournisseurs d’infrastructure blockchain de premier plan, notamment Chorus One, Luganodes et Kraken.
Ces collaborations renforcent la fiabilité du réseau et assurent la délégation sécurisée des actifs. Enfin, Solayer a établi des flux de prix avec des oracles de référence tels que Pyth et Switchboard, permettant une évaluation précise de la valeur des jetons sSOL et sUSD.
Les projets DeFi
Afin de renforcer l’adoption de ses solutions de restaking, Solayer a noué des partenariats stratégiques avec plusieurs protocoles DeFi majeurs opérant sur Solana. L’intégration la plus notable concerne Jupiter, avec l’intégration du contrat de délégation de Solayer directement au sein de l’AMM personnalisé de la plateforme. Nous pouvons aussi citer Orca, Kamino ou Raydium.
En parallèle, Solayer s’est imposé comme un partenaire privilégié de grands exchanges centralisés pour le lancement de solutions de staking liquide, notamment Binance, Bybit et Bitget.
Comparaison avec EigenLayer
Bien que Solayer et EigenLayer partagent le même concept de restaking, ils présentent des différences importantes.
- Architecture et Consensus : EigenLayer est construit sur Ethereum. Il agit comme une couche logicielle s’appuyant sur l’infrastructure des validateurs existants. Solayer est basé sur Solana et déploie sa propre blockchain, conçue pour optimiser la scalabilité et l’interopérabilité.
- Mecanisme de restaking : Comme vu précédemment, EigenLayer réutilise les ETH stakés pour sécuriser des services additionnels. Solayer permettra l’utilisation d’actifs provenant d’autres chaînes, nécessitant une interopérabilité poussée (restaking endogène et exogène).
EigenLayer dispose aussi du first mover advantage dans le monde du restaking. En effet, ces chiffres de TVL sont sans commune mesure quand il s’agit de les comparer avec d’autres protocoles concurrents.
- Scalabilité : Solayer intègre une accélération matérielle pour réduire la latence et augmenter le débit tandis qu’EigenLayer reste dépendant de l’infrastructure d’Ethereum.
Solayer : Une roadmap ambitieuse
La core team de Solayer n’a pas encore énormément communiqué sur la roadmap de l’année. En revanche, vous trouverez tous les grands jalons dans l’infographie suivante :
Utilité et Tokenomics du token LAYER
Le prix du jeton LAYER de Solayer est actuellement autour des 0,9$. Sa capitalisation boursière atteint 199 millions de dollars, plaçant le projet dans le top 280 des cryptomonnaies les plus capitalisées. Cependant, sa capitalisation boursière entièrement diluée (FDV) s’élève à 908 millions de dollars.
L’offre maximale de LAYER est fixée à 1 milliard de jetons, avec une offre totale équivalente. À ce jour, seulement 220 millions de LAYER sont en circulation, représentant 22 % de l’offre maximale.
Distribution des jetons LAYER
La distribution du jeton LAYER est relativement classique et se compose comme suit :
- 51,23% pour la communauté et l’écosystème.
- 17,11% pour les contributeurs principaux du projet.
- 16,66% pour les investisseurs.
- 15% pour la fondation.
Début 2025, une community sale de jetons LAYER a eu lieu via la plateforme Buidlpad, les investisseurs ont pu investir à une valorisation totale (FDV) de 350 millions de dollars (plus d’infos sur Cryptorank).
Vesting de Solayer
Le plan de vesting de Solayer est lui aussi relativement classique dans le monde des crypto-actifs. Il comporte un déploiement d’environ 22% de la supply au lancement. Ensuite, le déblocage du reste des jetons se fera de façon progressive avec un 1er déblocage de plus de 2,5% de la masse monétaire pour la Fondation et l’écosystème (R&D & Ecosystem Growth).
Le LAYER est la crypto monnaie native de Solayer.Au lancement, le LAYER sert pour plusieurs cas d’usage :
- La gouvernance du protocole
- À créer des incitations pour les validateurs et les fournisseurs de services
- À payer les frais de transaction
Il est d’ores et déjà annoncé qu’il pourra remplir de nouveaux cas d’usages à l’avenir.
Des investisseurs de renom
Solayer a bénéficié du soutien d’investisseurs importants, notamment Polychain Capital, Hack VC, Binance Labs et Big Brain Holdings.
Autre fait notable, le projet regroupe plusieurs angel investors de renom. Parmi eux : Anatoly Yakovenk ( fondateur de Solana), Richard Wu, fondateur de Tensor et Sandeep Nailwal, fondateur de Polygon.
Conclusion
Solayer se positionne comme une solution innovante avec des performances supérieures à l’écosystème Solana natif. Sa blockchain InfiniSVM ultra performante, combinée à ses mécanismes ingénieux, pourraient redéfinir les standards de performance des blockchains.
Avec une adoption croissante et des partenaires stratégiques, Solayer pourrait devenir un pilier de l’écosystème, de plus, le protocole Solayer est compatible avec les principaux wallet de l’écosystèm Solana comme Phantom ou Solflare.