Sommaire
- 🌉 Les bridges inter-chaînes sont les maillons faibles de la blockchain
- 🔐 IBC v1 révolution de l’interopérabilité avec une sécurité native
- 🚀 IBC v2 élargit l’horizon de l’interopérabilité vers Ethereum et au-delà
- 🔐 IBC v2 : une sécurité plus flexible, mais avec de nouveaux équilibres à surveiller
- 💸 Une réduction drastique des coûts pour les chaînes non-Cosmos
- ⚛️ Comment dYdX compte s’intégrer à plus d’écosystèmes
- 💸 dYdX : un programme de buyback pour valoriser le token
- 📅 dYdX : la roadmap à court et moyen terme (marché spot, RWA, pre-market, multi-collateral)
- 💎 evmOS devient open source : une nouvelle ère pour les blockchains basées sur le Cosmos SDK
- dYdX Surge : jusqu’à 20M de dollars d’incitations en dYdX pour les traders actifs
- Liens utiles
La feuille de route 2025 de dYdX comporte pas mal d’innovations attendues depuis longtemps par la communauté, notamment le marché spot, qui devrait permettre d’onboarder une nouvelle communauté d’utilisateurs qui ne sont pas forcément à l’aise avec le marché perp.
L’arrivée d’IBC v2 et d’IBC Eureka sur le Cosmos Hub profite déjà aux blockchains basées sur le Cosmos SDK, comme dYdX. Cette mise à jour facilite l’interopérabilité entre les différentes blockchains de l’écosystème Cosmos, telles que dYdX, mais aussi avec d’autres blockchains comme Ethereum, et très bientôt Solana ainsi que les Layer 2 Ethereum (Base, Arbitrum, Optimism, Starknet, etc.).
Vous pouvez déjà tester IBC Eureka sur le site suivant 👉 https://go.cosmos.network
Comme vous pouvez le constater, il est possible de faire circuler de nombreux actifs entre blockhains simplement, un peu de la même façon qu’un simple bridge mais avec des garanties de sécurité supérieures à celles d’un bridge.
Dans cet article de CryptocrewValidators, nous apprenons pourquoi IBC v2 et Eureka sont un vrai bond en avant en terme de sécurité et d’interopérabilité.
Voici ce qu’il faut retenir 👇
🌉 Les bridges inter-chaînes sont les maillons faibles de la blockchain
Depuis 2021, des milliards de dollars ont été perdus à cause de failles de sécurité dans les bridges (ponts).
Ces systèmes, qui permettent le transfert d’actifs entre blockchains, reposent souvent sur des mécanismes de verrouillage et de création d’équivalents tokenisés, vulnérables aux attaques.
Les ponts peuvent être centralisés (via des dépositaires comme BitGo) ou décentralisés (via des smart contracts), mais tous partagent une faiblesse commune : maintenir un rapport 1:1 entre les actifs d’origine et leur représentation.
🔐 IBC v1 révolution de l’interopérabilité avec une sécurité native
Face aux limites des bridges traditionnels, l’écosystème Cosmos se démarque avec l’Inter-Blockchain Communication protocol (IBC).
Ce protocole permet une communication native et sécurisée entre plus de 100 blockchains indépendantes. Contrairement aux ponts classiques, les transferts IBC sont validés à la fois par les validateurs de la chaîne source et de la chaîne de destination et vérifiés par des clients légers pour éviter les comportements malveillants.
Résultat : des transferts rapides, fiables, sans dépendre d’intermédiaires de confiance.
Jusqu’à présent, aucun piratage, aucune catastrophe, rien. C’est en cela que l’IBC apparaît comme la solution à privilégier pour les écosystèmes souhaitant s’interconnecter sans vivre avec la crainte constante d’un hack capable de détruire leur intégrité et leur avenir.
🚀 IBC v2 élargit l’horizon de l’interopérabilité vers Ethereum et au-delà
Avec IBC v2, Cosmos franchit une nouvelle étape : connecter des blockchains comme Ethereum, Solana, les Layer 2 d’Ethereum ou plein d’autres écosystèmes malgré leurs différences techniques.
En réduisant la complexité de connexion et en intégrant la preuve ZK (zero-knowledge) via le réseau SP1, IBC V2 rend possible une interopérabilité sécurisée et peu coûteuse.
Grâce au projet Eureka, le Cosmos Hub pourra servir de passerelle interchaînes, offrant une interopérabilité en tant que service, tout en maintenant un protocole ouvert et permissionless. L’avenir de la blockchain sera interconnecté, et Cosmos entend bien en être le pivot central.
🔐 IBC v2 : une sécurité plus flexible, mais avec de nouveaux équilibres à surveiller
IBC v2 conserve le socle de sécurité fondé sur les clients légers, éprouvé depuis la v1, mais en ouvrant la porte à des modèles plus souples, comme les clients multi-signature ou conditionnels, moins rigides mais potentiellement plus exposés si mal implémentés.
Contrairement à IBC Classic, qui imposait une vérification stricte de l’état de consensus, IBC v2 réduit la surface de preuve à valider, ce qui simplifie les connexions mais déplace une partie de la confiance vers le consensus social.
Par exemple, c’est désormais ce consensus social qui détermine quel canal est considéré comme « canonique » pour un token, ce qui peut poser des enjeux si plusieurs routes existent. En somme, IBC v2 n’est pas moins sécurisé par défaut, mais plus permissif, ce qui demande une vigilance accrue sur l’usage des nouvelles options de vérification.
Plus d’infos pour les geeks qui souhaitent en savoir plus sur IBC v2 👉 https://ibcprotocol.dev/blog/ibc-v2-announcement
💸 Une réduction drastique des coûts pour les chaînes non-Cosmos
Le modèle original d’IBC Classic nécessitait de multiples étapes coûteuses, particulièrement inadaptées aux environnements à coût de gaz élevé comme Ethereum (mainnet).
Avec IBC v2, la structure allégée des connexions et la suppression des handshakes complexes rendent les intégrations bien plus économiques. Par exemple, le coût estimé d’un transfert entre Ethereum et Cosmos peut coûter moins d’un dollar, rendant enfin l’interopérabilité accessible pour des écosystèmes non-Cosmos. L’ajout du support d’encodages spécifiques, comme l’ABI d’Ethereum, contribue aussi à cette baisse des coûts en réduisant la consommation de gas.
Avec IBC v2, fini le lancinant processus en 10 étapes pour établir une connexion entre blockchains. Le nouveau protocole réduit l’intégration à 3 étapes clés, rendant l’installation beaucoup plus intuitive et rapide. L’intégration d’IBC v2 sur une chaine non Cosmos devrait prendre quelques semaines à présent contre plus d’un 1 an initialement.
En somme, IBC v2 ouvre la voie à une interopérabilité fluide, propulsant IBC hors de Cosmos vers des écosystèmes comme Ethereum et Solana avec moins d’effort, moins de frais, et sans sacrifier la sécurité (si l’intégration est faite correctement).
⚛️ Comment dYdX compte s’intégrer à plus d’écosystèmes
dYdX intègre de plus en plus de nouveaux écosystèmes pour les dépôts et les retraits sur sa plateforme et comme nous l’avons vu plus tôt, IBC Eureka va permettre de faciliter grandement l’ajout de ces nouveaux écosystème.
On peut déjà noter pas mal de nouvelles options pour le retrait des stablecoins USDC comme Ethereum, Arbitrum, Optimism, Base, Polygon, Avalanche (withdraw), Solana, Neutron, Osmosis et Noble via la solution Skip Go.
Il faut savoir que c’est une partie de l’équipe Skip Go (désormais intégrée à Interchain Inc.) qui s’occupe activement des développements sur le Cosmos Hub à présent ainsi qu’IBC v2 et Eureka.
On peut lire dans la doc de Skip Go que l’intégration des écosystèmes Base, Optimism et Arbitrum à IBC sont prévus pour le 2ème trimestre 2025, ce qui semble imminent. Solana devrait d’ailleurs suivre rapidement.
💸 dYdX : un programme de buyback pour valoriser le token
Depuis mars 2025, 25 % des revenus nets du protocole dYdX sont utilisés chaque mois pour racheter du $DYDX sur le marché, avec un objectif clair : les staker afin de renforcer la sécurité du réseau et donner un rôle plus central au token dans l’écosystème.
Les recettes nettes du protocole sont réparties comme suit :
25 % – Programme de rachat (buyback)
10 % – Treasury SubDAO
25 % – MegaVault
40 % – Récompenses de staking
Cette nouvelle répartition vise à créer un cycle vertueux entre la performance du protocole et la valeur du token. À terme, la communauté envisage même de porter la part du buyback jusqu’à 100 % des revenus, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur la réduction de l’offre circulante et les incitations pour les validateurs.
Avec l’arrivée prochaine du Spot Trading, du multi-asset margining et du support EVM via IBC Eureka, le protocole entre dans une nouvelle phase d’expansion.
Côté tokenomics, le contexte est également favorable : 85 % des tokens sont déjà unlock, les émissions vont baisser de 50 % dès juin 2025 et la fin complète du calendrier d’unlock est prévue pour juin 2026 pour les investisseurs.
L’ensemble de ces éléments montre une volonté claire : réduire l’offre de dYdX en circulation, renforcer la valeur du token, et continuer de donner à la communauté les outils pour piloter l’évolution du protocole.
📅 dYdX : la roadmap à court et moyen terme (marché spot, RWA, pre-market, multi-collateral)
dYdX a publié sur son blog officiel une feuille de route (roadmap) explicite, on peut retenir que la priorité reste avant tout d’améliorer l’expérience des traders.
En priorité absolue, on peut retenir l’amélioration de la stabilité du site web, notamment grâce à une refonte de l’indexeur, ainsi que l’intégration de Skip Go, permettant des dépôts ultra rapides — en moins d’une minute — directement sur la plateforme. Des optimisations du front-end sont également prévues pour rendre le site plus fluide, avec un chargement et une actualisation plus rapides, dans le but d’offrir une expérience proche de celle des plateformes centralisées (CEX).
Un peu plus tard dans l’année, le protocole prévoit d’introduire les paires en pre-market, permettant aux traders de spéculer sur le prix de jetons avant leur lancement officiel, comme on le voit déjà sur certaines CEX ou DEX concurrentes. Un bon levier pour générer du volume et attirer de nouveaux utilisateurs. Le protocole envisage aussi de lister des actifs du monde réel (Real World Assets) — il pourrait bientôt être possible de trader des produits dérivés comme l’or, particulièrement en vogue actuellement.
Enfin, l’arrivée du marché spot ainsi que du multi-collateral est également prévue, sans date exacte pour le moment, mais on espère voir ces fonctionnalités très attendues dès 2025.
Le terme « multi-collateral » fait référence à la future capacité de la plateforme à accepter plusieurs types d’actifs en tant que garanties pour le trading sur marge, au lieu de se limiter uniquement à l’USDC. Actuellement, dYdX n’accepte que l’USDC comme garantie, ce qui signifie que les traders doivent convertir leurs actifs en USDC pour ouvrir des positions. L’introduction du multi-collateral permettra aux utilisateurs d’utiliser divers actifs, tels que l’ETH, le BTC, l’ATOM ou le SOL comme garanties, offrant ainsi une plus grande flexibilité et une meilleure efficacité du capital.
💎 evmOS devient open source : une nouvelle ère pour les blockchains basées sur le Cosmos SDK
L’Interchain Foundation a annoncé le financement et l’open-sourcing du projet evmOS, un Layer 1 compatible Ethereum conçue sur le Cosmos SDK.
Renommé Cosmos EVM, ce fork mené par Interchain Labs s’inscrit dans une logique de continuité technique et idéologique. L’objectif est clair : faire de Cosmos EVM la référence EVM dans l’Interchain Stack. Sous licence Apache 2.0, le code est désormais libre d’accès, marquant une volonté de décentralisation et d’interopérabilité renforcée.
Des évolutions techniques majeures sont déjà en cours : support d’IBC-go v10, migration vers Geth 1.12+ pour l’exécution et refonte des performances de stockage. Ce choix permet aux développeurs de profiter des outils modulaires pour bâtir les blockchains basées sur le Cosmos SDK compatibles avec l’EVM.
Plus d’infos dans la doc officielle de Cosmos EVM 👉 https://evm.cosmos.network/integrate/to-cosmos-sdk-chain
dYdX Surge : jusqu’à 20M de dollars d’incitations en dYdX pour les traders actifs
dYdX Surge est une compétition de trading décentralisée, sans inscription préalable, où chaque transaction éligible sur la plateforme dYdX génère automatiquement des points.
Ces points déterminent votre position sur un classement public en temps réel, géré par Chaos Labs. À la fin de chaque mois, les récompenses en tokens DYDX sont distribuées en fonction du classement.
Période : du 1er avril au 31 décembre 2025, divisée en 9 saisons (9 mois) avec jusqu’à 2,2 millions de dollars en DYDX distribués chaque mois.
Répartition des points :
- Général (50%) : Basé sur les frais de trading payés.
- Retail (25%) : Activité via les interfaces web et mobile officielles.
- Activation (25%) : Participation accrue (staking, marchés boostés, réactivations).
🚀 dYdX Surge – Comment participer et maximiser ses gains ?
La participation est automatique pour toute activité éligible sur dYdX. Pour optimiser vos récompenses, vous avez plusieurs options :
- Effectuez des trades en tant que taker sur dYdX en utilisant l’interface Web ou Mobile pour vos transactions
- Stakez vos tokens DYDX auprès d’un validateur sur dYdX (Tuto : https://youtu.be/lkZnXdDKaD4)
- Tradez sur les marchés boostés, annoncés périodiquement par dYdX.
- Réactivez un portefeuille ayant déjà utilisé dYdX v3 ou les débuts de v4.
Par exemple, un trader utilisant l’application mobile, ayant staké des DYDX et opérant sur un marché boosté, peut multiplier ses points jusqu’à 10 fois par rapport à un utilisateur standard.
Liens utiles
👉 Trader sur la plateforme dYdX
🔗 dYdX Surge : jusqu’à 20M$ d’incitations en dYdX pour les traders actifs