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Le FMI propose une taxe énergétique mondiale sur le minage de crypto, visant à augmenter les coûts énergétiques des mineurs de 85% pour réduire les émissions de carbone et générer 5,2 milliards de dollars en revenus gouvernementaux.
Cette taxe, calculée à 0,047 $ par kilowattheure, pourrait même atteindre 0,089 $ en tenant compte de l'impact sur la santé publique. Toutefois, cette proposition est critiquée pour ses méthodologies discutables et ses projections alarmistes, notamment en raison de son manque de prise en compte de l'augmentation de l'utilisation des énergies renouvelables dans le secteur minier.
De plus, elle pourrait inciter les mineurs à migrer vers des pays avec des normes environnementales moins strictes, aggravant potentiellement les problèmes qu'elle cherche à résoudre. La validité et l'intégrité de cette proposition sont donc mises en doute, car elle semble ignorer les tendances actuelles et les efforts de l'industrie pour réduire son empreinte carbone.
Marathon Digital, leader du mining de Bitcoin, prévoit de lever 300 millions de dollars via la vente de notes convertibles pour financer l'achat de BTC et d'autres besoins corporatifs.
L'entreprise, déjà en possession de plus de 20 800 BTC (soit environ 1,2 milliard de dollars), renforce ainsi sa position dominante sur le marché.
Après avoir vendu 51% de ses BTC minés au deuxième trimestre de 2024 pour couvrir ses coûts, Marathon a changé de stratégie en conservant désormais tous ses bitcoins.
Coinbase, à travers son directeur juridique Paul Grewal, conteste fermement une règle proposée par la SEC qui viserait à imposer aux échanges décentralisés (DEX) les mêmes obligations réglementaires que celles des bourses traditionnelles.
Cette règle élargirait la définition d'un ‘exchange‘ pour y inclure les DEX, entraînant potentiellement des coûts de conformité élevés et une incertitude réglementaire sur la classification des cryptomonnaies en tant que valeurs mobilières.
Mr Grewal critique cette approche, la qualifiant d'irrationnelle et inadaptée pour les DEX qui, contrairement aux plateformes centralisées, ne peuvent se conformer aux exigences de divulgation et d'enregistrement traditionnelles.
En outre, il invoque une récente décision de la Cour suprême qui a annulé la doctrine Chevron, affaiblissant ainsi la capacité de la SEC à interpréter les lois de manière extensive. Coinbase appelle donc à une révision complète de la proposition pour mieux refléter les spécificités des DEX et favoriser l'innovation dans le secteur crypto.
Le stablecoin PYUSD de PayPal, initialement lancé sur Ethereum en août 2023, a vu son offre sur Solana surpasser celle sur Ethereum, avec 462 millions de tokens sur Solana contre 366 millions sur Ethereum.
Cette expansion notable sur le réseau Solana, depuis son introduction le 29 mai 2024, est attribuée à son intégration dans des pools de liquidité sur des échanges décentralisés comme Jupiter et Orca.
Avec une capitalisation totale de 828 millions de dollars, PayPal se positionne comme le quatrième plus grand émetteur de stablecoins centralisés, derrière des géants tels que Tether (USDT), Circle (USDC), et First Digital (FUSD).
Coinbase développe un nouveau jeton, cbBTC, pour faciliter l'intégration de Bitcoin sur sa blockchain Base, offrant une alternative au Wrapped Bitcoin (wBTC) de BitGo.
Le concept de “wrapping” permet à Bitcoin d'être utilisé sur d'autres blockchains, avec chaque cbBTC représentant une quantité équivalente de Bitcoin stockée en réserve par Coinbase.
Le cbBTC de Coinbase pourrait non seulement renforcer la confiance des utilisateurs en offrant une alternative sécurisée mais aussi élargir l'utilisation de Bitcoin dans des applications décentralisées sur Base, augmentant ainsi la présence de Coinbase dans l'écosystème crypto.
Cette initiative émerge à un moment où le wBTC de BitGo, malgré sa stabilité, fait face à des controverses et des réactions mitigées dans la communauté crypto, notamment dues à un partenariat récent avec BiT Global.
Le PDG de BitGo, Mike Belshe, a réaffirmé l'indépendance du Wrapped Bitcoin (wBTC) vis-à-vis de Justin Sun, malgré les préoccupations sur son influence potentielle à travers BiT Global.
En réponse, MakerDAO a décidé de réduire son exposition au wBTC en cessant d'utiliser ces vaults comme source de liquidité.
Ces mesures interviennent après des révélations sur les liens entre Justin Sun et plusieurs entreprises, exacerbant les craintes de contrôle inapproprié sur les actifs sous-jacents du wBTC. Malgré cela, les volumes de burn de wBTC sont restés stables, indiquant que la communauté n'a pas massivement délaissé le protocole.
Eigen Labs annonce une mise à jour significative pour EigenLayer, qui permettra l'intégration de tous les tokens ERC-20 en tant qu'actifs éligibles au restaking sans nécessiter d'autorisation préalable.
Cette évolution stratégique vise à élargir les possibilités pour les utilisateurs de réallouer leurs actifs en staking vers des protocoles tiers, augmentant ainsi la sécurité économique des réseaux et applications décentralisés.
Cette mise à jour intervient dans un contexte de concurrence accrue, notamment avec l'arrivée de Symbiotic, un nouveau venu sur le marché du restaking. Eigen Labs prévoit de débuter les tests de cette fonctionnalité sur le testnet avant son déploiement sur le réseau principal prévu pour aout 2024, avec le support de l'interface utilisateur pour les restakers à suivre au troisième trimestre.
Eigen Labs se trouve au cœur d'une controverse suite à des accusations selon lesquelles l'entreprise aurait facilité la réception d'airdrops par ses employés à partir de projets de l'écosystème EigenLayer, soulevant des questions de conflits d'intérêts.
Selon une enquête de CoinDesk, des adresses de portefeuilles d'employés ont été partagées avec divers projets, qui ont ensuite distribué des tokens d'une valeur totale avoisinant les 5 millions de dollars.
Bien que certains projets aient été approchés directement par Eigen Labs pour effectuer ces airdrops, d'autres se sont sentis sous pression pour se conformer sans requête explicite.
Les portefeuilles identifiés recevaient le même nombre de tokens de trois airdrops différents : Ether.Fi, Renzo, et AltLayer. Après avoir reconstitué cette liste, CoinDesk a pu vérifier une majorité de ces adresses avec des sources internes proches des activités d'Eigen Labs.
Selon l'analyse, chaque employé d'Eigen Labs a reçu 46,512 tokens ALT de la part d'AltLayer, 10,490.9 tokens ETHFI d'Ether.Fi, et 66,667 tokens REZ de Renzo.
À leur valeur maximale, ces airdrops représentaient environ 30,000 dollars pour AltLayer, 80,000 dollars pour Ether.Fi, et 16,666 dollars pour Renzo par employé.
Les données on-chain indiquent qu'entre la fin janvier et la mi-juin 2024, les employés d'Eigen Labs ont réclamé un total de 487,928 tokens ETHFI (valeur maximale de 3,5 millions de dollars), 1,733,342 tokens REZ (valeur maximale de 433,300 dollars), et 1,539,563 tokens ALT (valeur maximale de 1,02 million de dollars). Ces chiffres illustrent l'ampleur des airdrops reçus par les employés, renforçant les préoccupations concernant les conflits d'intérêts potentiels au sein de l'entreprise.
L'Arbitrum DAO a amélioré la fonctionnalité et la sécurité de la gouvernance du token ARB en permettant le staking et en améliorant l'utilité du token.
Une proposition, qui a reçu un soutien massif avec 91% d'approbation de plus de 25 000 participants, a été validée lors d'un vote en chaîne le 15 août.
Cette initiative introduit un token de staking liquide, stARB, via le protocole Tally, qui permet aux détenteurs d'ARB de staker et de déléguer leurs tokens en échange de stARB, représentant leur mise. Le token stARB offre des options de re-staking, de composition automatique des récompenses futures et est compatible avec diverses applications de finance décentralisée (DeFi).
Ce mécanisme vise à inciter une participation plus active au sein de l'écosystème Arbitrum et à résoudre les problèmes de faible engagement des votants. En outre, la proposition aborde la sous-performance du token ARB dans l'accumulation de valeur, avec moins de 1% des tokens ARB actifs dans l'écosystème on-chain.
En renforçant le mécanisme de staking et en assurant une délégation active, l'Arbitrum DAO cherche à établir une structure de gouvernance plus robuste et sécurisée, essentielle pour protéger le trésor de la DAO contre les attaques potentielles de gouvernance.
