Sommaire
- Ce Coin Hebdo est sponsorisé par BitPanda
- Solana bientot 100x plus rapide avec Alpenglow : son nouveau protocole de consensus
- Hack de Cetus, plus gros DEX de Sui : 223 millions de dollars envolés
- Libra Gate : un juge argentin fait sauter le secret bancaire du président Javier Milei
- Milei enterre l’enquête sur le scandale LIBRA ? L’unité dissoute après transmission des preuves
- Kraken déploie les dérivés crypto régulés en Europe avec une nouvelle licence chypriote
- Circle aurait envisagé une vente à Coinbase ou Ripple pour 5 milliards de dollars
- Genesis attaque DCG et Barry Silbert pour 3,2 milliards de dollars de transferts frauduleux
- Deblock devient la première société crypto française à décrocher l’agrément MiCA via l’AMF
- L’actu en bref
Ce Coin Hebdo est sponsorisé par BitPanda
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Solana bientot 100x plus rapide avec Alpenglow : son nouveau protocole de consensus
Solana Alpenglow introduit une refonte majeure du protocole de consensus, remplaçant TowerBFT et Proof-of-History (PoH) par deux nouveaux composants : Votor et Rotor.
Votor gère la logique de vote et de finalisation des blocs, permettant une confirmation rapide des transactions grâce à un système de vote à un ou deux tours, selon la participation des validateurs (80 % pour un tour, 60 % pour deux).
Rotor, quant à lui, optimise la propagation des données en s’appuyant sur le modèle Turbine, mais avec moins de sauts réseau et une sélection intelligente des nœuds relais, réduisant ainsi les latences. Cette architecture simplifiée abandonne la dépendance au « gossip » pour des communications directes, rendant le réseau plus efficace et résilient, même avec 20 % de validateurs malveillants et 20 % inactifs (modèle 20+20).
En termes de performances, Alpenglow réduit drastiquement la finalité des blocs, passant d’une moyenne de 12,8 secondes avec TowerBFT à 100-150 millisecondes, soit une amélioration de 100x.
La finalité basse (environ 100 ms) est atteinte lorsque 80 % des validateurs votent rapidement en un tour, tandis que la finalité moyenne (150 ms) correspond à des conditions standards. La finalité haute (légèrement au-dessus de 150 ms, 380ms dans le pire des cas) peut survenir si seulement 60 % des validateurs sont actifs, nécessitant deux tours.
Ces performances permettent à Solana de rivaliser avec l’infrastructure Web2, ouvrant la voie à des applications en temps réel comme le trading haute fréquence, les jeux décentralisés et les paiements instantanés, tout en maintenant un débit élevé de plusieurs milliers voir dizaines de milliers de TPS à terme.
Concernant les frais de vote pour les validateurs, Alpenglow vise à réduire significativement leurs coûts opérationnels. Les frais de vote, qui représentaient une charge importante sous TowerBFT, devraient diminuer, voire disparaître, grâce à l’optimisation de la logique de vote via Votor et à une architecture plus légère. Cette réduction des coûts, combinée à une distribution plus équitable de la bande passante via Rotor, allège la pression sur les validateurs et favorise une plus grande décentralisation.
Cependant, bien que Alpenglow améliore la résilience et la performance, la dépendance actuelle à un seul client validateur (Agave) reste un défi pour la robustesse du réseau, en attendant l’intégration de Firedancer en 2025.
Hack de Cetus, plus gros DEX de Sui : 223 millions de dollars envolés
Le hack de Cetus, le principal DEX sur la blockchain Sui, survenu le 22 mai 2025, a entraîné une perte estimée à 223 millions de dollars.
L’attaquant a exploité une vulnérabilité dans les smart contracts, manipulant les pools de liquidité avec des tokens falsifiés pour siphonner des fonds, notamment du SUI et de l’USDC.
Environ 60 millions de dollars en USDC ont été transférés vers Ethereum, convertis en ETH, montrant une tentative de brouiller les pistes. Cet incident a secoué l’écosystème Sui, provoquant une chute de 40 % du token CETUS et jusqu’à 90 % pour certains memecoins comme BULLA ou MOJO.
En réponse, les validateurs de Sui et la Sui Foundation ont agi rapidement : 162 millions de dollars des fonds volés ont été gelés grâce à une coordination avec les validateurs, qui ont ignoré les transactions des adresses liées au hacker. Cetus a proposé un deal white hat, offrant 6 millions de dollars (2 324 ETH) au hacker pour restituer les fonds, sans succès à ce jour. Une prime de 5 millions de dollars a aussi été annoncée pour identifier l’attaquant. La chaîne Sui n’a pas été arrêtée, mais la suspension temporaire des smart contracts de Cetus et d’autres protocoles comme Scallop a limité les dégâts.
Cette affaire soulève des questions sur la décentralisation de Sui, car la capacité des validateurs (seulement 114) à geler des fonds et la censure des transactions révèle un contrôle centralisé, critiqué par la communauté crypto.
Bien que la réactivité ait permis de protéger une partie des fonds, cela met en lumière des failles de sécurité dans les DEX et les smart contracts. Les fonds gelés offrent un espoir de récupération, mais l’absence de réponse du hacker et les défis de traçabilité compliquent la résolution.
Libra Gate : un juge argentin fait sauter le secret bancaire du président Javier Milei
La justice en argentine a levé le secret bancaire du président Javier Milei et de sa sœur, dans le cadre d’une enquête sur leurs liens financiers présumés avec les créateurs du memecoin $LIBRA.
Ce jeton, promu publiquement par Milei, s’est effondré de plus 99 %, provoquant la ruine de milliers d’épargnants. La juge María Servini suspecte une implication directe et demande l’accès aux relevés bancaires. L’affaire, baptisée « Libra Gate », mêle influence politique, crypto spéculation et accusations de fraude.
Malgré une convocation à une audience de médiation civile, ni Milei ni son avocate ne se sont présentés, suscitant des critiques croissantes. Pendant ce temps, l’enquête s’intensifie avec des avoirs gelés et des vidéos compromettantes : Selon Pagina12, des images montreraient la mère et la sœur d’un des cofondateurs en train de vider des coffres bancaires au lendemain de la promotion présidentielle du token.
Accusé de conflit d’intérêts, Javier Milei continue de nier toute implication. Il se défend en affirmant n’avoir été qu’un ‘enthousiaste de la technologie‘, sans intérêt personnel dans le projet. Une ligne de défense jugée peu convaincante, alors que le pays s’interroge sur la porosité entre pouvoir politique et spéculation crypto.
Milei enterre l’enquête sur le scandale LIBRA ? L’unité dissoute après transmission des preuves
Le président Javier Milei a dissous l’unité spéciale (UTI) chargée d’enquêter sur le scandale LIBRA, quelques jours après la transmission des preuves à la justice. Cette unité explorait les liens entre Milei, sa sœur Karina et le memecoin LIBRA. L’affaire a pris de l’ampleur lorsque des paiements suspects à Karina ont été évoqués, laissant craindre une manipulation de marché et des faits de corruption au sommet de l’État.
Malgré la fin officielle de l’UTI, les soupçons persistent. Le décret présidentiel met fin aux investigations administratives, mais beaucoup dénoncent une ingérence politique. Tandis que le dossier est entre les mains du parquet, l’opinion publique reste sceptique sur la capacité de la justice argentine à mener l’enquête sans pressions, dans un contexte de crise politique et économique.
Kraken déploie les dérivés crypto régulés en Europe avec une nouvelle licence chypriote
Le 20 mai 2025, Kraken a lancé des contrats à terme perpétuels et à échéance fixe sur crypto-monnaies, accessibles aux clients retails et institutionnels dans l’Espace économique européen. Ces produits sont offerts via Payward Europe Digital Solutions, une entité chypriote régulée sous MiFID II, acquise plus tôt cette année.
Ces produits, comme les contrats à terme perpétuels ou à échéance fixe, ne sont pas nouveaux mais déjà largement adoptés, avec des volumes quotidiens entre 1 et 2 milliards de dollars.
Kraken est actuellement le premier exchange de crypto-monnaies à proposer des produits dérivés réglementés aux clients de détail dans l’Espace économique européen (EEE), conformément à la directive MiFID II.
D’autres plateformes, telles que Crypto.com, Gemini, Coinbase et OKX ont également obtenu des licences MiFID II ou sont en cours de préparation pour lancer des produits dérivés réglementés. Cependant, à ce jour, aucune n’a encore lancé ces services pour les clients de détail dans l’EEE.
Grâce à son application Embed, Kraken permet aussi aux néobanques et fintechs d’offrir à leurs clients une exposition aux dérivés régulés, au-delà du simple trading spot. Cette ouverture repose sur l’agilité réglementaire de Chypre, où Kraken bénéficie d’un cadre favorable et d’un écosystème expérimenté. Avec une présence déjà établie au Royaume-Uni et aux États-Unis, Kraken construit un écosystème mondial de produits dérivés crypto réglementés.
💶 Politique de frais de Kraken sur les dérivés dans l’EEE
Circle aurait envisagé une vente à Coinbase ou Ripple pour 5 milliards de dollars
Circle, émetteur du stablecoin USDC, aurait envisagé une vente à Coinbase ou Ripple pour 5 milliards de dollars, parallèlement à son projet d’introduction en Bourse (IPO) déposé récemment. Des discussions informelles ont eu lieu, notamment avec Coinbase, déjà partenaire et actionnaire minoritaire, et Ripple, qui aurait fait une offre rejetée rapidement.
Malgré ces échanges, Circle a confirmé ne pas être à vendre et reste focalisé sur son entrée en Bourse, après un premier échec via SPAC en 2021.
Il semblerait que Circle considérait un plan B pour sécuriser sa valorisation, en s’appuyant sur des estimations de 5 milliards fournies par JPMorgan et Citi. Une potentielle fusion avec Coinbase aurait pu profondément redessiner l’écosystème stablecoin, grâce à leurs liens financiers étroits autour de l’USDC.
L’intérêt de Ripple, récemment entré sur ce marché avec le RLUSD, souligne l’importance stratégique croissante des stablecoins dans l’industrie crypto.
Genesis attaque DCG et Barry Silbert pour 3,2 milliards de dollars de transferts frauduleux
Genesis s’attaque à nouveau à sa maison mère DCG et Barry Silbert
La guerre judiciaire est déclarée… à nouveau. Le prêteur crypto Genesis a lancé deux actions en justice contre sa maison mère, Digital Currency Group (DCG), son fondateur Barry Silbert et plusieurs cadres dirigeants. En ligne de mire : des retraits massifs opérés alors que Genesis était déjà en train de sombrer, dans un silence complet vis-à-vis du public.
3,2 milliards en jeu, deux tribunaux saisis
Le premier recours a été déposé devant la Cour de la chancellerie du Delaware pour 2,2 milliards de dollars, le second auprès du tribunal des faillites de New York pour plus d’un milliard supplémentaire. L’objectif : récupérer ce que Genesis qualifie de transferts frauduleux réalisés au profit de DCG, de Silbert et de leurs associés dans les mois précédant la faillite.
Ces retraits auraient permis aux initiés de récupérer 100 % de leurs prêts en dollars et en crypto, alors que les utilisateurs, eux, restaient bloqués. Selon la plainte, ces dirigeants savaient que Genesis était insolvable, mais ont choisi de se servir les premiers, laissant une ardoise colossale à ses créanciers.
Dans le dépôt du Delaware, les mots sont lourds : Silbert et ses proches auraient « exploité puis détruit Genesis à travers une campagne spectaculaire de fraude et d’autocontrôle« . Le document demande aussi la mise en place d’une equitable trust sur tous les actifs indûment acquis pendant leur mandat.
Genesis avait suspendu les retraits en novembre 2022 avant de se déclarer en faillite début 2023. Aujourd’hui, ses créanciers réclament toujours 2,2 milliards de dollars d’actifs, principalement en Bitcoin, Ethereum et autres jetons.
Du côté de DCG, la riposte est immédiate. Un porte-parole de la société dénonce des plaintes “infondées, opportunistes et recyclant des allégations vieilles de deux ans”. DCG affirme avoir travaillé “de bonne foi” avec les différentes parties prenantes pour résoudre les dossiers liés à Genesis et promet de se défendre “vigoureusement”.
Deblock devient la première société crypto française à décrocher l’agrément MiCA via l’AMF
Deblock devient la première entreprise française à obtenir l’agrément MiCA délivré par l’Autorité des marchés financiers (AMF), le 23 mai 2025.
Cet agrément, issu du règlement européen MiCA (Markets in Crypto-Assets), autorise Deblock à proposer des services de gestion de comptes courants et de crypto-actifs dans un cadre réglementé, garantissant sécurité et transparence pour ses utilisateurs.
Grâce à cet agrément, Deblock bénéficie du passeport européen, un mécanisme qui lui permet d’opérer librement dans tous les pays de l’Espace économique européen (EEE) sans avoir à redemander une autorisation locale. Ce cadre favorise une expansion rapide et harmonisée à travers 30 pays.
Avec cette reconnaissance, Deblock s’impose comme un acteur clé de l’écosystème crypto européen, aux côtés d’autres néobanques comme Revolut, N26 ou Bunq, qui développent également des offres crypto. Cette avancée marque un pas de plus vers une adoption massive et régulée des actifs numériques en Europe.
L’actu en bref
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