Sommaire
- Ce Coin Hebdo est sponsorisé par BitPanda
- Trump veut ouvrir les retraites américaines aux crypto
- SharpLink all-in sur Ethereum : une levée à 6 milliards $ pour renforcer sa trésorerie en ETH
- Pump.fun lance son buyback et rachète des milliards de PUMP avec ses propres revenus
- Le fondateur de Binance, CZ, accuse Coinbase d’avoir saboté le projet crypto de Trump
- Le jeton WLFI devient échangeable : Trump propulse (encore) une crypto au cœur du jeu
- Roger Ver contre les USA : 48M $ de dettes, 109 ans de prison, et un ultime baroud à Strasbourg
- Le président de la SEC envisage des exemptions en faveur de l’innovation pour booster la tokenisation
- L’actu en bref
Ce Coin Hebdo est sponsorisé par BitPanda
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Trump veut ouvrir les retraites américaines aux crypto
Donald Trump s’apprête à signer un décret présidentiel autorisant l’intégration de Bitcoin, de l’or et du private equity dans les plans de retraite 401(k), un marché pesant près de 9 000 milliards de dollars. Cette annonce historique a immédiatement propulsé le Bitcoin au-dessus des 120 000 $, tandis que d’autres cryptos comme XRP atteignent de nouveaux sommets. Wall Street réagit déjà, adaptant ses produits pour capter cette future vague d’épargne alternative.
Ce changement marque un tournant stratégique : la crypto entre dans l’épargne institutionnelle. Si cela ouvre des perspectives énormes, notamment pour des géants comme BlackRock ou Apollo, les épargnants devront composer avec des risques accrus : frais élevés, faible liquidité et transparence limitée.
SharpLink Gaming frappe fort : l’entreprise américaine veut lever jusqu’à 6 milliards de dollars pour renforcer sa trésorerie en Ethereum, contre 1 milliard prévu initialement.
Déjà détentrice de 321 000 ETH (environ 1,1 milliard $), elle adopte une stratégie « ETH-first« , similaire à celle de MicroStrategy avec Bitcoin. L’arrivée de Joseph Lubin, cofondateur d’Ethereum, au poste de président du conseil d’administration confirme une alliance stratégique forte avec l’écosystème Ethereum.
Cette levée de fonds massive, menée tambour battant, place SharpLink en tête des entreprises cotées les plus engagées sur Ethereum. À l’heure où l’ETH gagne en légitimité avec les ETF spot, la DeFi institutionnelle et un modèle économique consolidé, cette initiative pourrait marquer un tournant dans la gestion de trésorerie des entreprises. Une stratégie audacieuse, qui pourrait bien inspirer d’autres à suivre le mouvement.
Pump.fun lance son buyback et rachète des milliards de PUMP avec ses propres revenus
Pump.fun a massivement intensifié son buyback, transférant 187 770 SOL (soit plus de 30 millions de dollars) dans un portefeuille dédié, dont environ 118 350 SOL (~19–20 M$) ont déjà servi à racheter près de 3 milliards de tokens PUMP, à un prix moyen de 0,0064 $.
Cette manœuvre survient dans un marché très concurrentiel sur Solana, notamment face à LetsBonk.
Pump.fun utilisera désormais 25 % de ses revenus pour ces rachats quotidiens, ce qui pourrait représenter entre 538 000 $ et 370 000 $/jour de buyback selon les estimations.
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Le fondateur de Binance, CZ, accuse Coinbase d’avoir saboté le projet crypto de Trump
Changpeng “CZ” Zhao, fondateur de Binance, a rallumé les tensions en repartageant (sans confirmer) un tweet du commentateur Matt Wallace accusant Coinbase d’avoir « briefé » Bloomberg de façon anonyme pour publier un article à charge sur le projet pro-Trump World Liberty Financial (WLF) et son stablecoin USD1, afin de saboter le retour de CZ sur le marché américain.
Paul Grewal, Chief Legal Officer de Coinbase, a répliqué publiquement le 13 juillet 2025 sur X en qualifiant ces allégations de « pure misinformation » et en affirmant que Coinbase « n’attaque pas ses concurrents ».
CZ a lui-même qualifié l’article de “hit piece” et a laissé planer l’idée de poursuites.
L’enquête de Bloomberg (11 juillet 2025) affirme que Binance a fourni une aide technique significative à WLF, notamment le développement du contrat intelligent du stablecoin USD1 lié à Donald Trump.
Ce que Bloomberg révèle dans son enquête, c’est une alliance inattendue : le stablecoin baptisé USD1, émis par WLF et lié à Donald Trump, aurait été développé par Binance. Ce jeton USD1 aurait servi de support de règlement dans un accord d’environ 2 milliards $ impliquant l’entité d’investissement émiratie MGX pour une participation minoritaire dans Binance; cette utilisation avait déjà été évoquée par Bloomberg début mai 2025.
Des reprises de l’article indiquent qu’environ 90 % de l’offre d’USD1 resterait conservée sur des wallets Binance, ce qui pourrait générer des revenus d’intérêts notables, un point qui nourrit les soupçons de conflit d’intérêts autour des liens Trump-Binance et de capitaux au Moyen Orient.
Le jeton WLFI devient échangeable : Trump propulse (encore) une crypto au cœur du jeu
Le jeton WLFI, lié à l’écosystème crypto de Donald Trump, est désormais échangeable, suite à un vote massif de la DAO World Liberty (99,94 % de votes favorables).
Ce changement marque un tournant : le WLFI passe d’un simple outil de gouvernance à un actif spéculatif. Deux ventes initiales avaient placé son prix entre 0,015 $ et 0,05 $, mais le marché peut désormais en déterminer la valeur.
Trump, qui détient plus de 15 milliards de jetons, pourrait voir sa fortune crypto bondir à près de 390 millions de dollars, selon Bloomberg.
Malgré une gouvernance dite « communautaire », le contrôle reste entre les mains de la famille Trump, épaulée par des proches conseillers.
Ce déblocage ne concerne pour l’instant que les jetons vendus aux premiers investisseurs. Le reste des 100 milliards de WLFI en circulation restera gelé jusqu’à un second vote. Les jetons de l’équipe fondatrice, des conseillers et de Trump seront soumis à une période d’acquisition plus longue, censée prouver leur engagement à long terme.
Roger Ver contre les USA : 48M $ de dettes, 109 ans de prison, et un ultime baroud à Strasbourg
Roger Ver, surnommé “Bitcoin Jesus”, est poursuivi par les États-Unis pour une fraude fiscale de 48 millions de dollars. Il est accusé d’avoir dissimulé des ventes de crypto liées à ses anciennes entreprises américaines, tout en échappant à une « exit tax » après avoir renoncé à la nationalité américaine en 2014. Arrêté en Espagne en 2024, il tente désormais d’empêcher son extradition en saisissant la Cour européenne des droits de l’homme, craignant une peine allant jusqu’à 109 ans de prison.
Sa défense est offensive : il conteste la constitutionnalité de l’exit tax, qualifie les accusations de floues et a même demandé une grâce présidentielle à Donald Trump, récemment réélu. La communauté crypto est partagée, certains soutenant la campagne #FreeRoger, d’autres dénonçant une tentative d’évasion fiscale déguisée. Cette affaire pourrait devenir un précédent majeur pour les expatriés fortunés du Web3.
Le président de la SEC envisage des exemptions en faveur de l’innovation pour booster la tokenisation
La SEC change d’approche et prévoit une « innovation exemption » au bénéfice de la tokenisation d’actifs financiers.
Paul Atkins, nouveau président de la SEC, estime que « si ça peut être tokenisé, ça sera tokenisé », et souhaite offrir un cadre réglementaire flexible permettant aux développeurs DeFi et aux entreprises de lancer plus facilement des produits financiers on‑chain, tout en restant protégés contre les sanctions, tant que les règles de transparence et de conformité sont respectées.
Cette réorientation s’appuie sur le nouvel élan de la législation crypto aux États-Unis. Le GENIUS Act, signé début juillet 2025, retire les stablecoins du giron de la SEC, les plaçant sous la surveillance bancaire, avec obligation de réserves garanties à 100 %.
Ce changement d’état d’esprit ne tombe pas du ciel. Jeudi, la Chambre des représentants a adopté le GENIUS Act, une loi attendue de pied ferme par tout le secteur. Deux autres textes clés l’accompagnent : le CLARITY Act, pour encadrer les marchés d’actifs numériques, et l’Anti-CBDC Surveillance State Act, qui vise à bloquer l’émergence d’un dollar numérique surveillé par l’État.
L’actu en bref
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