Dernière modification effectuée le 07.09.2023 00:02
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Le Mainnet d'Ethereum a récemment fait face à 2 interruptions notables de la finalisation des transactions.
Ces incidents n'ont pas eu d'impact négatif sur les utilisateurs et les transactions ont continué à être effectuées sans accroc. Cependant, il est indéniablement crucial de résoudre les problèmes survenus.
L'événement a suscité de nombreuses interrogations au sein de la communauté crypto, étant donné que les transactions étaient effectuées mais sans confirmation complète. Cet arrêt a souligné l'importance de la diversité des clients pour la résilience du réseau.
Cette interruption a conduit à une baisse significative mais brève de la participation des validateurs, révélant les défis d'Ethereum dans le maintien du consensus. L'importance d'un pool diversifié de validateurs, garant de la décentralisation du réseau, a été mise en avant.
L'événement a également mis l'accent sur la nécessité de renforcer continuellement chaque vecteur de sécurité, car si plus de 33% des nœuds Ethereum d'un client de consensus sont compromis, la sécurité de la blockchain Ethereum pourrait être en danger.
Les clients Prysm et Teku ont publié un patch qui devrait permettre de corriger ce type de problème.
Avant la mise en place de correctifs, les validateurs sur Ethereum recevaient des attestations pour des epochs précédentes à l'epoch en cours, parasitant leur travail sur l'epoch en cours.
Chaque epoch sur Ethereum correspond à 32 blocs de 12 secondes et la gestion simultanée de plusieurs attestations saturait la mémoire cache des clients des validateurs, entraînant des ralentissements similaires à ceux observés lorsqu'un ordinateur a du mal à gérer de nombreux logiciels en parallèle.
Les correctifs récents sur les clients Prysm et Teku ont introduit un filtre permettant aux validateurs d'ignorer les attestations superflues et de se concentrer sur celles essentielles à la sécurité du réseau.
Rune Christensen, le fondateur de la plateforme DeFi MakerDAO, a proposé un plan ambitieux pour remodeler le paysage de MakerDAO.
Ce plan comprend l'introduction de versions améliorées du stablecoin DAI et du token de gouvernance MKR, en plus d'une intégration de l'intelligence artificielle (IA) dans les processus de gouvernance.
Ces améliorations font partie d'une refonte globale visant à améliorer les performances du protocole et à renforcer sa présence de marque, suite à une période d'incertitude marquée par des problèmes de gouvernance et une chute significative de l'offre du stablecoin DAI.
La proposition, surnommée “Endgame“, comprend également la décomposition de la structure de la DAO de MakerDAO en SubDAOs plus petites, auto-gouvernées et autosuffisantes, possédant leurs propres tokens au sein de l'écosystème MakerDAO.
Un nouveau stablecoin “NewStable“, une version enveloppée de DAI, sera introduit avec des incitations pour les protocoles qui l'intègrent. Par ailleurs, le nouveau token de gouvernance “NewGovToken” aura une offre plus importante que le MKR et donnera accès aux outils de gouvernance assistés par IA de MakerDAO.
Les tokens DAI et MKR existants continueront à fonctionner comme avant, avec la possibilité pour les utilisateurs de passer aux nouveaux actifs sans frais ni restrictions. Le plan “Endgame” vise à faire de MakerDAO le projet de stablecoin le plus important et le plus largement utilisé au cours des trois prochaines années.
Plus d'infos 👉 Réinvention de MakerDAO : Un nouveau stablecoin, jeton de gouvernance et de l’IA ?
Do Kwon, fondateur de Terraform Labs et des crypto monnaies UST et LUNA, est sur le point d'être libéré de détention au Monténégro, où il est en procès pour accusations de falsification de documents.
Le tribunal de première instance de Podgorica a accepté une proposition de caution de 400 000 euros de la part de l'équipe juridique de Kwon, ce qui lui permettra de quitter la détention. Conformément aux conditions de sa libération sous caution, Kwon et un autre cadre de Terra, Han Chang-joon, seront étroitement surveillés et interdits de quitter leurs lieux de résidence. Les deux hommes ont été arrêtés en mars pour avoir prétendument tenté de voyager avec des documents falsifiés.
Les accusations portées contre Kwon ont attiré l'attention internationale, avec les États-Unis et la Corée du Sud cherchant son extradition en lien avec l'effondrement de l'écosystème Terra/Luna.
Malgré des inquiétudes exprimées par le ministère public sur le risque de fuite de Kwon, les défendeurs se sont engagés à respecter les conditions de la caution et à ne pas se soustraire aux procédures pénales en cours. La prochaine audience pour l'affaire de Kwon est fixée au 16 juin.
L'Autorité bancaire européenne (EBA) a émis des recommandations suggérant que les banques centrales de l'Union européenne pourraient opposer leur veto à de grands stablecoins si ces derniers représentent une menace pour la politique monétaire ou la stabilité financière.
Cette préoccupation a été exprimée par le président de l'EBA, José Manuel Campa, lors d'un événement du groupe de réflexion OMFIF. Il a souligné l'insécurité potentielle liée à l'utilisation des blockchains sans permission.
La réglementation des marchés des actifs cryptographiques (MiCA) de l'UE, que Campa élabore, exige que les émetteurs de stablecoins soient licenciés et maintiennent des réserves adéquates.
Selon Campa, les stablecoins sont susceptibles de devenir plus pertinents en tant que moyens de paiement, tout comme les systèmes de paiement privés complètent actuellement la monnaie des banques centrales.
Cependant, il a insisté sur la nécessité pour ces derniers de se conformer à des mesures de sûreté sensées, y compris le respect des lois contre le blanchiment d'argent. Mr Campa a également suggéré que les émetteurs de stablecoins basés dans l'UE devront demander l'autorisation et soumettre leurs projets à une évaluation, en particulier pour les projets les plus ambitieux. La finalisation de la réglementation MiCA est attendue la semaine prochaine, avec une mise en œuvre probable vers juillet 2024.
Plus d'infos 👉 L’UE pourraient opposer son veto à de grands stablecoins durant le processus MiCA
L'Internal Revenue Service (IRS) des États-Unis, en charge de collecter les impôts a déposé des réclamations d'une valeur totale de près de 44 milliards de dollars contre la plateforme d'échange de crypto-monnaie FTX et ses filiales.
Parmi les 45 réclamations soumises, certaines ciblent des entités associées à FTX, comme West Realm Shires, Ledger Holdings et Blockfolio. La plus grande réclamation s'élève à 20,4 milliards de dollars et a été déposée contre Alameda Research LLC, qui doit près de 20 milliards de dollars en impôts sur les partenariats non payés.
Les réclamations de l'IRS sont classées comme “Admin Priority”, ce qui pourrait leur donner la priorité sur les revendications d'autres créanciers dans le cadre de la procédure de faillite en cours. Cette situation pourrait avoir un impact significatif sur la distribution des actifs et des fonds pendant le processus de faillite.
L'issue de ces réclamations et leur influence sur FTX et ses filiales restent à voir alors que les procédures de faillite se poursuivent.
Plus d'infos 👉 FTX confronté à $44 milliards de réclamations de l’IRS
