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L'intérêt pour les jetons BRC-20, basés sur la blockchain Bitcoin, est en forte hausse. La capitalisation boursière combinée des quelque 9 000 jetons BRC-20 atteint désormais 445 millions de dollars, contre 17,5 millions de dollars deux semaine auparavant, d'après les données d'Ordspace.
L'analyste on-chain Domo a créé la norme BRC-20 en mars pour faciliter l'émission et le transfert de jetons fongibles sur la blockchain Bitcoin, suite au lancement du protocole Ordinals.
Bien que les jetons BRC-20 présentent des similitudes avec la norme ERC-20, ils diffèrent sur plusieurs points, notamment l'absence d'interaction avec des smart contracts. Les jetons BRC-20 stockent un fichier de script dans Bitcoin, attribuent des jetons aux satoshis et permettent leur transfert entre utilisateurs. La blockchain Bitcoin sert alors de plateforme d'échange. Actuellement, les memecoins dominent la norme BRC-20, les trois principaux tokens étant PEPE et ORDI.
Bernard Arnault, l'homme le plus riche du monde et propriétaire de 75 marques de luxe, possède désormais une collection de jetons non fongibles (NFT), malgré ses réserves passées concernant cette technologie.
L'information a été révélée lors d'une conversation entre Mr Arnault et Ian Rogers, son ancien conseiller et ex-responsable numérique du groupe LVMH. Les fils de Mr Arnault ont également montré un intérêt accru pour les NFT, avec Alexandre Arnault présentant un pendentif Tiffany Cryptopunk serti de bijoux et Frédéric Arnault, PDG de Tag Heuer, intégrant la fonctionnalité d'affichage de NFT dans la marque de montres de luxe.
Rogers, actuellement directeur de l'expérience chez Ledger, a confirmé la collection numérique de Mr Arnault lors d'un récent podcast d'Aarthi et Sriram. Il a déclaré que Mr Arnault lui avait montré sa page OpenSea sur son téléphone portable.
Cette révélation pourrait indiquer un changement d'attitude envers les objets de collection numériques et la technologie sous-jacente. L'adoption des NFT par Mr Arnault pourrait encourager une adoption et une acceptation plus larges de cette technologie parmi d'autres personnalités influentes et l'industrie du luxe.
Plus d'infos 👉 NFT : L’homme le plus riche du monde, Bernard Arnault, collectionne des NFTs
La commission des affaires économiques du Sénat français propose d'autoriser les influenceurs des médias sociaux à promouvoir les entreprises de cryptomonnaies enregistrées PSAN auprès de l'autorité des marches financiers (AMF) ou possédant une licence PSAN, une position moins restrictive que celle de l'Assemblée nationale adoptée en mars.
L'amendement, qui doit être débattu en séance plénière du Sénat la semaine prochaine, apporte plus de clarté au projet de loi et s'aligne sur le Code de la consommation français existant.
L'Association pour le Développement des Actifs Numériques (ADAN), qui soutient l'industrie des cryptomonnaies, a qualifié la position de la commission d'”encourageante”.
Pour que le projet de loi soit adopté, il doit être approuvé par le Sénat et l'Assemblée. L'ADAN avait précédemment soutenu que la position de l'Assemblée pourrait entraver les ambitions de la France de devenir un centre de cryptomonnaies.
Plus d'infos 👉 Le Sénat envisage des restrictions plus souples pour les influenceurs crypto
La montée en popularité des memecoins a conduit à une augmentation significative des frais de transaction Bitcoin, atteignant leur plus haut niveau en deux ans, avec des transactions parfois supérieurs à 10 dolalrs l'unité. Le total des frais payés sur la blockchain Bitcoin s'élevait à 3,5 millions de dollars le 3 mai, en hausse de 400% par rapport à la fin avril.
Cette augmentation est principalement due à l'activité Bitcoin impliquant des transactions BRC-20, qui représentaient environ 50% de toutes les transactions Bitcoin le 2 mai.
L'engouement pour les memecoins a également impacté la blockchain Ethereum, avec les frais de gaz atteignant de nouveaux sommets sur plusieurs mois avec des frais de transactions de tokens ERC-20 pouvant dépasser les 20 dollars.
Le 2 mai, les frais de transaction Ethereum ont dépassé les 19 millions de dollars, un niveau jamais atteint depuis mai 2022. Ethereum reste actuellement le réseau le plus coûteux en termes de frais de transaction.
Plus d'infos 👉 La frénésie des Memecoin entraîne une flambée des frais de transaction Bitcoin et Ethereum
La banque française BNP Paribas prend des mesures importantes pour promouvoir l'utilisation du yuan numérique chinois en intégrant les portefeuilles CBDC aux comptes bancaires de ses clients.
Les clients corporatifs de BNP Paribas auront accès à la monnaie numérique de la banque centrale chinoise (CBDC), appelée e-CNY, grâce à une connexion avec le système de la Banque de Chine (BOC), l'une des huit banques autorisées à gérer les opérations de monnaie numérique en Chine.
D'après la déclaration de BNP Paribas, l'intégration du portefeuille e-CNY aux comptes bancaires de leurs clients permet une utilisation “efficace, en temps réel et pratique” de la monnaie numérique. La banque envisage également d'étudier l'application du yuan numérique dans les smart contracts, le financement de la chaîne d'approvisionnement et les paiements transfrontaliers.
Cette initiative marque une étape importante dans la promotion de l'utilisation du yuan numérique à l'échelle internationale.
