Actualités crypto de la semaine du 8 décembre 2025 : Coin Hebdo #218

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Pourquoi la hausse des taux au Japon pourrait secouer vos cryptomonnaies ?

La Banque du Japon (BoJ) s’apprête à prendre une décision historique en augmentant ses taux d’intérêt à leur niveau le plus élevé depuis 30 ans.

Pendant des décennies, le Japon a maintenu des taux extrêmement bas, ce qui permettait aux investisseurs d'emprunter de l’argent presque gratuitement. Ce changement de cap monétaire est crucial car il modifie les règles du jeu de la finance mondiale en rendant le Yen (la monnaie japonaise) plus coûteux à emprunter.

Cette situation menace le Bitcoin à cause d’une stratégie financière appelée le « Yen Carry Trade ». Pour faire simple, de gros investisseurs empruntaient des Yens à bas coût pour acheter des actifs plus risqués et rentables, comme le Bitcoin ou des actions technologiques. Si les taux japonais montent, ces emprunts coûtent plus cher. Les investisseurs pourraient alors être forcés de vendre leurs cryptos pour rembourser leurs dettes, ce qui créerait une pression à la baisse sur les prix, comme on l’a vu lors du krach d’août dernier.

Cependant, il ne faut pas céder à la panique immédiate. Contrairement au Japon, les États-Unis (via la Fed) sont en train de baisser leurs taux, ce qui injecte de l’argent dans l’économie et compense en partie le durcissement japonais. De plus, les marchés semblent avoir déjà anticipé cette nouvelle. Même si la volatilité risque d’être au rendez-vous en fin d’année, le choc pourrait être moins violent que prévu car les investisseurs sont mieux préparés.

Guerre civile chez Aave : une dispute à 10 millions de dollars

Une crise de confiance secoue actuellement Aave, l’une des plus grandes plateformes de prêt en cryptomonnaies.

Le conflit oppose l’entité privée qui développe le logiciel AAVE : Aave Labs et la communauté d’investisseurs AAVE, à savoir la DAO.

Tout est parti d’une modification technique sur le site web : Aave Labs a remplacé le système d’échange de tokens (ParaSwap) par un nouveau partenaire (CoW Swap), sans consulter la communauté.

Le problème est avant tout financier. Ce changement prive la trésorerie commune de la DAO d’environ 10 millions de dollars par an en frais de commission. Marc Zeller, une figure influente de la communauté, accuse l’entreprise de procéder à une « privatisation cachée » des revenus, détournant l’argent des utilisateurs à son profit plutôt que de le partager avec ceux qui possèdent le token du projet.

Il craint que cela ne crée un précédent dangereux pour la future mise à jour majeure, la version V4.

De son côté, le fondateur Stani Kulechov se défend en rappelant une distinction cruciale : si le protocole (le code sur la blockchain) appartient à la communauté, l’interface web (le site internet) appartient à l’entreprise privée.

Il affirme que ces revenus étaient un « don » volontaire et non une obligation. Selon lui, le passage à CoW Swap n’est pas une question d’argent, mais vise à offrir une meilleure sécurité technique aux utilisateurs lors de leurs transactions.

ETH : BlackRock dépose le formulaire S-1 pour lancer un ETF Ethereum avec staking

Le géant de la finance BlackRock souhaite lancer un nouveau placement financier appelé ETHB, basé sur la cryptomonnaie Ethereum.

La grande nouveauté de ce produit est qu’il intègre le staking. Pour faire simple, c’est un mécanisme qui permet de gagner des intérêts sur ses actifs numériques (un peu comme un livret d’épargne qui rémunère votre argent), sans que l’investisseur ait besoin de gérer la partie technique complexe.

Cette initiative est rendue possible grâce à un changement politique aux États-Unis : le régulateur financier (la SEC) devient plus souple avec les cryptomonnaies.

BlackRock conservera son ancien produit classique (ETHA), mais proposera ce nouveau fonds (ETHB) spécifiquement pour ceux qui veulent profiter de ces revenus passifs liés au réseau Ethereum.

Il n’y a aucune date officielle pour le moment. Le lancement dépend entièrement de la vitesse à laquelle la SEC approuvera le dossier. Historiquement, ce genre de procédure peut prendre de quelques mois (si tout va vite) à plus longtemps si le régulateur pose des questions complexes sur la gestion technique du staking.

PYTH Reserve : de vrais revenus pour soutenir le cours du PYTH ?

Pyth Network, un projet essentiel qui fournit des données de prix en temps réel aux blockchains lance PYTH Reserve.

Concrètement, le protocole va utiliser une partie de l’argent qu’il gagne grâce à la vente de ses services pour racheter automatiquement sa propre cryptomonnaie sur le marché chaque mois. C’est une technique comparable aux rachats d’actions en bourse, utilisée pour soutenir le cours et récompenser les investisseurs.

Ce mécanisme est crucial car il crée un lien direct entre le succès commercial du projet et la valeur de son jeton. L’argent provient des clients (banques, applications de trading) qui paient pour accéder aux données fiables de Pyth.

Désormais, un tiers (1/3) de la trésorerie accumulée sera systématiquement utilisé pour créer une pression d’achat régulière. Cela permet de stabiliser le prix et de rassurer les détenteurs, car la demande ne dépend plus uniquement de la spéculation, mais de l’activité réelle du réseau.

L’ambition affichée est immense : Pyth s’attaque au marché mondial des données financières, évalué à 50 milliards de dollars.
L’équipe espère capter une part de ce marché pour générer jusqu’à 500 millions de dollars de revenus annuels.

Si cet objectif est atteint, les sommes allouées au rachat du token deviendraient colossales, transformant le PYTH en un actif soutenu par une véritable rentabilité économique sur le long terme.

Fogo remplace sa prevente par un airdrop : faute d’acheteurs, place aux cadeaux ?

Le projet blockchain Fogo a opéré un virage brutal : il annule sa vente publique de tokens pour les distribuer finalement via un airdrop gratuit.

Ce revirement fait probablement suite à une vague de critiques sur les réseaux sociaux. Les investisseurs pointaient du doigt la gourmandise de l’équipe : après avoir levé des fonds sur des bases de 100~200 millions de dollars de FDV plus tôt dans l’année, cette nouvelle vente prétendait valoriser le projet à 1 milliard de dollars (FDV), un saut jugé totalement injustifié et abusif par la communauté.

Pour éteindre l’incendie avant le lancement officiel (Mainnet) le 13 janvier, Fogo choisit donc la générosité forcée.

Concrètement, ceux qui ont utilisé la version de test ou accumulé des points de fidélité (appelés Fogo Flames) recevront ces récompenses.

Le projet Fogo, basé sur Solana Firedancer tente ainsi de préserver sa réputation en montrant qu’il « écoute sa communauté », abandonnant une levée de fonds perçue comme une tentative de s’enrichir rapidement sur le dos des nouveaux entrants.

Tether tente de s’offrir la Juventus : un rêve à un milliard brisé

Le géant des stablecoins, Tether, a récemment fait une offre spectaculaire pour racheter le mythique club de football italien, la Juventus de Turin. L’entreprise, connue pour émettre l’USDT (une cryptomonnaie adossée au dollar), a mis sur la table plus de 1,1 milliard d’euros pour acquérir la part majoritaire détenue par la holding Exor. L’objectif était de prendre le contrôle total du club pour diversifier ses investissements et injecter des capitaux frais dans l’équipe.

Cette tentative audacieuse était portée par une motivation personnelle forte : Paolo Ardoino, le CEO de Tether, est d’origine italienne et supporter de la Juventus depuis son enfance. Il voyait dans ce rachat une opportunité de redonner sa gloire d’antan à la « Vieille Dame » en s’appuyant sur la puissance financière de la crypto. Ardoino avait même promis d’investir un milliard supplémentaire pour le développement du club si l’affaire se concluait.

Cependant, le deal ne s’est pas fait. La famille Agnelli, propriétaire historique du club depuis un siècle via sa société Exor, a catégoriquement refusé l’offre. Ils ont déclaré que la Juventus n’était pas à vendre, réaffirmant leur attachement à l’histoire et aux valeurs du club. Malgré la puissance de frappe financière de Tether, la tradition et le contrôle familial ont, pour cette fois, prévalu sur les crypto-dollars.

Circle prépare USDCx, un stablecoin conçu pour une « confidentialité bancaire » sur la chain Aleo

L’entreprise Circle va lancer l’USDCx, une nouvelle version de sa monnaie numérique stable (adossée au dollar).

Contrairement à la plupart des blockchains où tout est visible par tout le monde, ce projet utilise la technologie Aleo pour masquer les détails des opérations.

L’objectif est de permettre aux entreprises de payer des salaires ou de gérer leur trésorerie en toute confidentialité, sans que leurs concurrents ou le public ne puissent espionner leurs comptes.

Cependant, ce n’est pas un outil pour l’anonymat total ou illégal.

On parle ici d’une confidentialité de niveau bancaire : chaque transaction inclut un “compliance record”, une donnée chiffrée que Circle pourra décoder si les autorités judiciaires ou réglementaires le demandent.

LUNA : Do Kwon est condamné à 15 ans de prison pour la fraude Terra et l’effondrement de l’UST

Do Kwon, le fondateur du célèbre projet Terra (LUNA), a été condamné à 15 ans de prison aux États-Unis.

La justice l’a reconnu coupable d’une immense fraude liée à l’effondrement de son écosystème en 2022, un événement catastrophique qui a fait partir en fumée près de 50 milliards de dollars d’argent investi par des particuliers et des entreprises.

Le juge a décidé d’être particulièrement sévère, allant au-delà de ce que demandaient les procureurs (12 ans), pour faire un exemple dissuasif.

Il a reproché à Do Kwon d’avoir menti pour inciter les gens à rester investis pendant que le navire coulait, tout en essayant lui-même de s’enfuir à l’étranger avec de faux passeports.

Ce verdict confirme que les tribunaux traitent désormais les escroqueries dans la crypto avec la même fermeté que les crimes financiers classiques.

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