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Dernière modification effectuée le 10.10.2023 17:38
Coin Hebdo, retour sur l’actualité crypto, NFT, Metaverse & Web3 de cette semaine. Au programme : SushiSwap propose une nouvelle tokenomics, Kraken quitte le Japon, SBF dément des rumeurs, Avraham Eisenberg se fait arrêter.
Jared Grey, le “Chef” de l’exchange décentralisé (DEX) Sushiswap, a proposé de modifier la tokenomics de la plateforme dans l'espoir de relancer le protocole après une année difficile.
Les changements proposés visent à augmenter la liquidité, à créer plus d'utilité pour son token natif SUSHI et à promouvoir une valeur maximale pour les parties prenantes. Le tout sans diluer les détenteurs actuels de tokens ou sacrifier la santé économique du protocole. Sushiswap n'a actuellement qu'un an et demi de marge de manœuvre, a déclaré Grey.
“Comme le modèle xSushi original, les principaux objectifs du nouveau modèle sont de favoriser la propriété décentralisée et de récompenser la croissance de la liquidité via un mécanisme de récompense durable qui s'adapte au volume et aux frais“, indique une proposition officielle. La proposition décrit quatre changements clés dans la tokenomics du protocole.
L'un des principaux changements proposés est que les Sushis stakés (xSushi) ne recevront plus de récompenses sous forme de commissions d'échange, mais des récompenses basées sur les émissions et payées en SUSHI. Les fournisseurs de liquidités des pools d'échange qui produisent le plus de volume recevront la majorité des commissions d'échange.
Un pourcentage variable des frais d'échange sera également utilisé pour racheter et brûler des tokens SUSHI sur le marché libre et pour verrouiller la liquidité afin de soutenir davantage les prix.
Une dernière modification consisterait à modifier les émissions de 1 à 3 % par an pour le jeton Sushi afin de réduire l'inflation et d'équilibrer les émissions globales avec les rachats, les burns et les liquidités verrouillées utilisées pour le soutien des prix à partir des frais d'échange.
En savoir plus : Sushi Tokenomics Proposal
La Commission des valeurs mobilières des Bahamas retient depuis le 12 novembre plus de $3,5 milliards de dollars d'actifs de clients de FTX, selon une déclaration du régulateur publiée jeudi. Malheureusement, les actifs saisis ont perdu en valeur et la valeur des actifs est estimé au alentour des 296 millions de dollars.
La décision de prendre en charge les fonds, en particulier ceux de la société FTX Digital Markets Ltd. la bourse de crypto monnaies, fait suite à des problèmes de sécurité. Quelques heures après que la bourse de crypto effondrée ait demandé la protection de la loi sur les faillites, entre $370 et $400 millions de dollars d'actifs en crypto ont été volés dans les portefeuilles de l’exchange. Le piratage fait actuellement l'objet d'une enquête du ministère américain de la Justice.
Les fonds sont stockés sur des “portefeuilles numériques contrôlés par la Commission, à des fins de sécurité“, écrit la Commission des Bahamas. Les actifs resteront sous le contrôle de la Commission jusqu'à ce que la Cour suprême des Bahamas ordonne leur restitution aux clients et créanciers de FTX. Le régulateur a précédemment déclaré qu'il avait transféré les actifs de FTX Digital Markets vers un portefeuille numérique sous son contrôle en novembre.
FTX a déclaré depuis que la plupart des crypto-monnaies saisies étaient sous la forme du jetons FTT, propriété de FTX. La valeur des jetons FTT confisqués serait tombée à 167 millions de dollars le 20 décembre et le régulateur ne pourrait pas trouver d'acheteur pour une participation aussi importante, même à ce prix inférieur selon FTX.
Sam Bankman-Fried, l'ancien PDG de l’exchange de crypto monnaies FTX en faillite, a tweeté pour la première fois depuis son arrestation au début du mois. Il a déclaré qu'il n'était pas responsable des fonds qui semblent avoir été déplacés à partir d'adresses associées à Alameda Research après avoir payé sa caution.
“Rien de tout cela n'est moi“, a-t-il écrit. “Je ne suis pas et ne pourrais pas déplacer aucun de ces fonds ; je n'y ai plus accès“. Les adresses de portefeuille Ethereum associées à la société de trading en faillite Alameda Research ont échangé plusieurs tokens contre de l'éther et de l'USDT mercredi avant de les échanger contre des Bitcoins selon des données on-chain. Les données de transaction Etherscan montrent que les portefeuilles liés à Alameda ont vendu des tokens Lido, Polygon (MATIC), Uniswap (UNI) et d'autres jetons pour de l'éther et de l'USDT avant de se connecter au réseau Bitcoin.
Sam Bankman-Fried a été libéré sous caution de $250 millions de dollars le 24 décembre. Il avait été arrêté aux Bahamas le 12 décembre pour des accusations de blanchiment d'argent, de fraude électronique et de fraude boursière, avant d'être extradé vers les États-Unis le 21 décembre.
Sam Bankman-Fried va probablement plaider non coupable pour huit chefs d'accusation de fraude lors d'une audience la semaine prochaine, selon le Wall Street Journal.
Les plans d'une marketplace NFT qui permettra des échanges sur le marché secondaire, la China Digital Assets Trading Platform, ont été rapportés par le journal d'État China Daily le 28 décembre.
Le projet comprend deux institutions soutenues par le gouvernement : China Technology Exchange, une institution créée conjointement par des organismes publics, dont le ministère des sciences et de la technologie et l'Académie chinoise des sciences, et le China Cultural Relics Exchange Center, une institution relevant de l'Administration d'État du patrimoine culturel. Ils travailleront avec la société Huaban Digital Copyrights, basée à Pékin.
Le gouvernement chinois a fait connaître son aversion pour la crypto et la spéculation qui l'accompagne souvent, le commerce des monnaies et le minage ont été interdits plusieurs fois avec plus ou moins de succès ces dernières années. Malgré cela, il reste intéressé par la technologie blockchain. Plusieurs villes et provinces mènent actuellement leurs propres projets de métavers, tandis qu'en septembre, il a étendu son projet CBDC à plusieurs provinces supplémentaires.
On ne sait pas encore à quoi ressemblera le produit final. L’organisme principal s'est déjà intéressé à la manière dont les musées et autres institutions culturelles peuvent utiliser les NFT. La future place de marché pourrait également être orientée vers ce type de NFT utilitaire, mais avec la fonction supplémentaire de permettre aux gens d'échanger ce qu'ils vendent.
En savoir plus : La Chine veut lancer sa première marketplace NFT nationale
Kraken quitte le Japon. Un mois après avoir licencié 30% de ses effectifs, la bourse de crypto monnaies cessera ses activités dans le pays à partir du 31 janvier.
“Les conditions actuelles du marché au Japon, combinées à la faiblesse du marché crypto à l'échelle mondiale, signifient que les ressources nécessaires pour poursuivre la croissance de notre activité au Japon ne sont pas justifiées à l'heure actuelle“, a déclaré la société dans un article de blog. “La décision fait partie des efforts de Kraken pour prioriser les ressources et les investissements dans les domaines qui s'alignent avec notre stratégie et qui positionneront au mieux Kraken pour un succès à long terme.”
Kraken a déclaré qu'il est entièrement financé et que tous les clients concernés peuvent retirer des actifs en temps opportun. Les utilisateurs peuvent retirer les avoirs en crypto vers un portefeuille externe ou liquider les fonds et les transférer vers un compte bancaire national.
“Les fonds actuellement stakés avec Kraken peuvent être destakés et transférés ou convertis comme souhaité“, a déclaré la société. “Kraken distribuera bientôt des informations supplémentaires concernant le processus pour destacker les ETH sous peu.“
Les autorités ne croient pas que “code is law” dans l'exploitation de $114 millions de dollars d'un exchange décentralisé (DEX).
Les autorités fédérales ont arrêté Avraham Eisenberg à Porto Rico pour son exploitation de la bourse décentralisée Mango Markets, dévoilant les accusations portées contre lui devant le tribunal fédéral du district sud de New York.
Eisenberg a été accusé de fraude et de manipulation de matières premières, selon la plainte. Eisenberg a dirigé une équipe pour exploiter Mango Markets en octobre pour $114 millions de dollars en manipulant, selon une déclaration sous serment contre lui, le prix du jeton natif de l'échange, MNGO.
Eisenberg a acheté une position massive sur MNGO, gonflant le prix de ce jeton de 1 300%, ce qui lui a permis d'emprunter d'autres jetons ayant une plus grande capitalisation boursière et une valeur plus stable via la même plateforme, sans intention de les rembourser. Lorsque le prix du MNGO a chuté à nouveau, la position d'Eisenberg n'avait plus assez de valeur pour couvrir les dettes qu'il avait contractées dans ces autres jetons.
À l'époque, il s'est présenté comme l'utilisateur à l'origine de la variation massive du prix de MNGO, affirmant qu'il “utilisait le protocole tel qu'il a été conçu, même si l'équipe de développement n'a pas pleinement anticipé toutes les conséquences de la définition des paramètres tels qu'ils sont.” Par la suite, les utilisateurs de Mango ont voté pour qu'il conserve $47 millions de dollars de sa prime, tandis qu'il rendait les $67 millions restants.
Malgré ce règlement décentralisé, les autorités accusent Eisenberg de manipulation criminelle du marché, ce qui est en contradiction avec la notion de DeFi selon laquelle le code peut être sa propre loi. Aucun mot sur les accusations criminelles potentielles pour le reste de son équipe.
En savoir plus : Eisenberg, le hacker de Mango Markets arrêté à Porto Rico
