Dernière modification effectuée le 10.09.2023 15:28
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Alors que MakerDAO entre dans la cinquième phase de son projet « Endgame », Rune Christensen, son cofondateur, envisage sérieusement d'utiliser le code de Solana pour créer une nouvelle blockchain appelée NewChain.
Ce choix stratégique vise à offrir plus de résilience au protocole MakerDAO, en particulier contre les attaques de gouvernance et les défaillances techniques. Christensen suggère que le code open-source de Solana pourrait être une solution efficace, évitant ainsi le coût et le temps nécessaires pour construire une infrastructure à partir de zéro.
Le choix de Solana a reçu un accueil favorable de la part des acteurs clés de son écosystème, notamment son cocréateur, Anatoly Yakovenko.
Alors que d'autres alternatives comme Cosmos ont été envisagées, Solana est privilégiée en raison de ses avantages tels que l'efficacité, la vitesse, et une communauté de développeurs encore florissante malgré les défis récents.
Ce choix a toutefois suscité des questions dans la communauté de MakerDAO, notamment sur la non-consideration d'Ethereum comme une option viable pour la cinquième phase du projet.
On notera également que le choix de Sei network a également été envisagé.
Dans une décision sans précédent, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a porté un coup aux secteurs de la blockchain et des actifs numériques en qualifiant les NFT de Impact Theory (société de médias basée à Los Angeles) comme des valeurs mobilières non enregistrées.
Cette action réglementaire, la première du genre contre des tokens non fongibles, a placé les NFT sous la juridiction de la SEC, entraînant ainsi des pénalités et l'obligation pour Impact Theory de rembourser les investisseurs.
Impact Theory, avait initialement commercialisé ses NFT comme des objets de collection numériques, récoltant près de 30 millions de dollars.
Toutefois, la SEC a souligné que la société avait encouragé les investisseurs à envisager leur achat comme un investissement potentiellement profitable. En conséquence, la SEC a imposé des amendes dépassant 6,1 millions de dollars et a ordonné à Impact Theory de détruire tous les NFT restants en sa possession, tout en instaurant un fonds pour le remboursement des investisseurs.
Après s'être retrouvée dans une situation financière délicate suite à l'effondrement de FTX, Genesis Global Holdco, une filiale de Digital Currency Group (DCG), a conclu un nouvel accord avec sa société mère pour résoudre sa crise de dette colossale.
Gravement endettée, à hauteur de 3,6 milliards de dollars, et engagée dans des procédures de faillite sous le titre du chapitre 11 depuis janvier 2023, Genesis était confrontée à des échéances de remboursement importantes, notamment 630 millions de dollars en 2023 et 1,1 milliard de dollars en 2032.
Pour sortir Genesis de cette crise, la Digital Currency Group a décidé de lui venir en aide une nouvelle fois en contractant deux prêts d'un montant total de près de 1,16 milliard de dollars.
Ce plan de sauvetage inclut également un paiement de 275 millions de dollars en quatre versements. Ces fonds devraient permettre de restituer entre 65 et 90% des fonds aux créanciers de Genesis. Il convient cependant de souligner que cet accord est encore à l'étape de principe, et que certains détails restent à finaliser entre les deux parties.
La Cour d'Appel du circuit du district de Columbia a infirmé la décision précédente de la Securities and Exchange Commission (SEC) qui avait rejeté la proposition d'un ETF Bitcoin Spot par Grayscale Investments.
Cette décision de la cour a été largement célébrée au sein de la communauté crypto. Cependant, Craig Salm, le directeur juridique de Grayscale, a adopté une approche mesurée, soulignant que la victoire était principalement basée sur le principe d'égalité de traitement sous la loi américaine.
Alors que l'issue de cette décision laisse place à un optimisme prudent, la SEC pourrait toujours changer de tactique. Les experts juridiques et analystes du secteur émettent des réserves sur les prochaines étapes de la SEC, qui pourraient inclure l'introduction de nouveaux motifs pour refuser à nouveau la proposition de Grayscale.
Cette démarche engendrerait alors un autre cycle de litiges longs et coûteux, et les observateurs du secteur sont en attente de la réaction de la SEC pour comprendre pleinement les implications de cette décision judiciaire.
X, le réseau social d'Elon Musk (anciennement Twitter), a franchi une étape importante en obtenant des licences de transmetteur d'argent dans sept États américains, dont le Rhode Island.
Ces licences permettent à X de s'aligner avec de grandes plateformes de paiement comme PayPal et Venmo, et font écho aux ambitions de Musk de transformer X en une application à tout faire ou super app, semblable à WeChat.
Au-delà des fonctionnalités de médias sociaux, X semble se positionner pour offrir une gamme complète de services de paiement, y compris en crypto-monnaie.
Ces licences couvrent également les paiements traditionnels et électroniques, semblables aux services offerts par PayPal et Western Union.
Selon le Département de la réglementation des entreprises (DBR) du Rhode Island, ces licences sont indispensables pour toute entreprise offrant des services de virement, de transfert électronique et de garde de crypto.
L'obtention de licences dans plusieurs États souligne la stratégie de Musk de faire de X une plateforme multi-services, bien au-delà de son rôle initial de réseau social. Avec ces licences en main et la position favorable de Musk envers la crypto.
Nexo, la plateforme de prêt décentralisée, lance une Mastercard crypto exclusivement pour les résidents de l'Espace économique européen (EEE).
Cette carte innovante permet des transactions en différentes devises, y compris l'euro, le dollar américain, et la livre sterling, à travers une multitude de terminaux marchands. Elle va plus loin en offrant jusqu'à 9% d'intérêt annuel sur les soldes, positionnant la carte comme un outil financier hautement attractif.
La Mastercard de Nexo se distingue également par ses facilités de crédit, garanties par des crypto-monnaies comme le Bitcoin et offrant jusqu'à 2% de cashback.
Côté ATM, on retrouve une limite de 10 000 euros pour les retraits mensuels aux distributeurs automatiques.
La carte prône une transparence totale, éliminant les frais mensuels, les frais d'inactivité, et les frais de change jusqu'à un certain seuil. Après vérification KYC, les utilisateurs reçoivent une carte virtuelle et une carte physique, compatibles avec des écosystèmes de paiement numériques tels que Apple Pay et Google Pay, faisant de cette Mastercard une solution financière crypto tout-en-un.
