Sommaire :
- Qu’est-ce que Fiamma ?
- BitVM2 : un modèle qui repousse les limites de Bitcoin
- Comment fonctionne l’Architecture Trust-Minimized de Fiamma ?
- FiaBTC : le Token BTC 1:1 révolutionnaire
- Fiamma One : La super-app mobile de Fiamma
- Mission Fiamma : Gagnez des récompenses avec votre BTC
- FAQ – Questions fréquemment posées au sujet de Fiamma
Qu’est-ce que Fiamma ?
Fiamma est un protocole “BTCFi” qui propose le tout premier bridge Bitcoin public basé sur la technologie BitVM2 (et BitVM3 dans le futur). Pour faire simple, l’objectif ici est de rendre Bitcoin disponible sur toutes les blockchains majeures (Ethereum, Arbitrum, BNB Chain, Base, etc.) sans intermédiaire centralisé.
Jusque-là, Bitcoin était un peu à l’écart du monde DeFi, principalement à cause de son architecture technique, plus “rigide” que celle d’Ethereum ou Solana. Fiamma veut changer ça.
Cet article est réalisé en collaboration avec Fiamma (en savoir plus)
Depuis son lancement sur le mainnet le 6 août 2025, Fiamma propose un bridge public Bitcoin (c’est-à-dire un pont numérique pour déplacer du BTC d’une blockchain à l’autre), après avoir connu une phase de testnet particulièrement concluante. Durant cette période, la plateforme a rassemblé plus de 300 000 utilisateurs et enregistré plus de 6 millions de transactions.
Le fonctionnement de Fiamma Bridge repose notamment sur deux technologies spécifiques :
- BitVM2, qui permet l’exécution de logiques complexes sur Bitcoin
- les preuves à connaissance nulle (ZK), qui renforcent la sécurité des transactions inter-chaînes.
On retrouve également le token FiaBTC : il s’agit d’un BTC tokenisé, indexé 1:1 au Bitcoin natif, qui peut circuler sur la totalité des blockchains supportées par la technologie BitVM2, soit un total de 11.
Revenons plus en profondeur sur le fonctionnement technique de Fiamma…
BitVM2 : un modèle qui repousse les limites de Bitcoin
Le protocole s’appuie sur BitVM2, une technologie qui permet l’exécution de programmes arbitraires sur Bitcoin sans modification du protocole de base. Autrement dit : Bitcoin devient programmable, sans hard fork, ni couche (layer) additionnelle invasive.
Cette approche, développée par Robin Linus et une équipe de six co-auteurs, représente une amélioration par rapport à la solution BitVM précédente.
- Là où BitVM version 1 nécessitait jusqu’à 70 transactions on-chain pour régler un différend ou contester une action,
- BitVM2 n’en utilise que 3, soit une réduction des coûts et de la complexité par un facteur de x40.
Moins de transactions correspond à moins de frais, moins de charge sur la blockchain et plus de fluidité pour les utilisateurs.
Ce gain d’efficacité rend enfin viable l’exécution de logiques complexes sur Bitcoin… à grande échelle.
Comment fonctionne l’Architecture Trust-Minimized de Fiamma ?
Fiamma l’assume, son objectif est de rendre le BTC plus grand que jamais.
Par le passé, de nombreuses campagnes de piratage spectaculaires sur des ponts inter-chaînes (comme Ronin, Orbiter, Multichain ou Harmony) ont abouti à des pertes de milliards de dollars.
Leur point commun ? Les attaquants ont généralement réussi à siphonner tous les fonds en obtenant simplement quelques clés privées — souvent celles du comité ou d’un opérateur centralisé.
Le Bridge Trust Minimized (confiance minimisée) de Fiamma, offre une solution à ce problème :
Il est important de bien comprendre le terme “Trust-Minimized”, on parle ici d’une architecture qui repose sur un principe simple : réduire au maximum les hypothèses de confiance que les utilisateurs doivent accorder au système.
Grâce à l’architecture trust‑minimized de Fiamma, chaque dépôt est isolé dans un coffre séparé appelé Isolated Safe Architecture (ou ISA), co‑contrôlé par l’utilisateur et le comité du pont.
Cela signifie qu’un attaquant ne peut pas déplacer les fonds seulement en compromettant les clés du comité (multi‑sig) : il doit également compromettre la clé de l’utilisateur. Même si le comité entier est corrompu, les BTC restent sécurisés tant que l’utilisateur n’est pas compromis.
En clair : pour pirater les BTC, il faudrait pirater le comité et les utilisateurs individuellement, cela réduit grandement les vecteurs d’attaques et rend le système extrêmement résistant aux attaques centralisées.
Par ailleurs, lors du retrait (peg‑out), le protocole exige la signature explicite de l’utilisateur combinée à un mécanisme de challenges permissionless : n’importe qui (l’utilisateur ou un challenger honnête) peut démontrer une fraude d’un opérateur malveillant, bloquant ainsi toute tentative illégitime de retrait. Il n’est donc pas possible de voler des fonds simplement en obtenant quorum sur le multi‑sig : il faut également trahir l’utilisateur, rendant l’attaque pratiquement impossible
Voici les 4 rôles indispensables au bon fonctionnement de l’architecture de Fiamma :
- Opérateur : il est responsable de l’exécution des dépôts et retraits, l’opérateur avance les BTC aux utilisateurs lors des retraits, puis se rembourse via les fonds verrouillés, selon des transactions pré-signées avec l’utilisateur et le comité.
Plus d’infos sur les opérateurs 👉 dans la documentation officielle. - Utilisateur : Il peut mint ou burn du FiaBTC et utiliser ces jetons sur les blockchains compatibles, avec une sécurité native assurée par la co-signature obligatoire.
Plus d’infos sur les utilisateurs 👉 dans la documentation officielle. - Challenger : il surveille le comportement des opérateurs. En cas de fraude, il peut déposer une preuve et, s’il a raison, être récompensé. Pour agir, il doit verrouiller une caution en BTC pour toute la durée de sa mission.
Plus d’infos sur les challengers 👉 dans la documentation officielle. - Fournisseur de fongibilité : il Intervient lorsque les opérateurs ne couvrent pas certains retraits : il paie les utilisateurs en BTC, puis regroupe plusieurs retraits pour obtenir un remboursement global.
Plus d’infos sur les fournisseurs de fongibilité 👉 dans la documentation officielle.
Vous l’aurez compris, la sécurité du bridge Fiamma ne dépend pas d’un comité ou d’un tiers digne de foi, mais d’une condition beaucoup plus ingénieuse : il suffit qu’au moins une seule personne honnête, qu’on appelle un “challenger”, surveille le protocole pour que le système reste sécurisé.
En effet, là où de nombreux bridges centralisés (comme WBTC) ou multisig reposent sur la fiabilité d’un groupe de signataires – dont la compromission partielle suffit à mettre en péril tous les fonds – Fiamma permet à n’importe quel utilisateur de devenir “challenger”.
C’est donc moins exigeant que le modèle idéalement « trustless », qui suppose qu’aucune confiance n’est nécessaire, mais qui reste très difficile à atteindre dans les faits.
Pour en apprendre davantage sur les challengers 👉 cliquez sur ce lien
Mécanisme PEG-IN / PEG-OUT : Sécuriser les flux entre Bitcoin et les autres blockchains
Fiamma s’appuie aussi sur un système de “PEG-IN” et “PEG-OUT” pour déplacer du BTC entre Bitcoin et d’autres blockchains. Voici les différentes étapes du processus :
PEG-IN : Verrouiller du BTC sur Bitcoin, recevoir du FiaBTC sur une autre blockchain
Lors du PEG-IN, l’utilisateur dépose ses BTC dans une adresse multisig partagée avec le Bridge Covenant Committee (BCC). Cela signifie que ni l’utilisateur, ni le comité ne peuvent dépenser les BTC seuls : il faut la participation des deux parties.
Plusieurs transactions « règles » sont pré-signées à l’avance, définissant les conditions futures de retrait. Une fois les BTC bloqués, un “relayer” transmet l’information à la blockchain cible, où un minter émet l’équivalent en FiaBTC, après vérification via light client.
PEG-OUT : Brûler du FiaBTC et récupérer du BTC natif
Le PEG-OUT correspond à l’opération inverse : l’utilisateur souhaite retirer ses BTC de la blockchain externe et les récupérer sur le réseau Bitcoin. Il commence par burn le montant souhaité de FiaBTC sur la destination chain, ce qui initie la demande de retrait.
L’opérateur central du bridge valide l’opération et paie à l’avance le BTC directement à l’utilisateur sur Bitcoin. Pour garantir que l’opérateur soit effectivement remboursé de ses fonds, une transaction de récupération pré-signée est déclenchée, mais seulement après l’expiration d’une période de défi.
Durant ce délai, les challengers (rôles ouverts et permissionless) surveillent la validité de l’opération : si l’opérateur agit malhonnêtement (par exemple, en fournissant une preuve frauduleuse), une contestation peut être soulevée et l’opérateur sanctionné.
Un système fondé sur la preuve et la transparence
L’architecture de Fiamma s’appuie également sur un “modèle de calcul optimiste”, un mécanisme dans lequel les opérateurs sont supposés honnêtes tant que personne n’a démontré le contraire à travers une preuve de fraude.
Ce modèle, couplé à l’utilisation de preuves à connaissance nulle (ZKP), permet aux utilisateurs et à la communauté de contester à tout moment une transaction suspecte : il suffit de produire et publier une preuve, vérifiable on-chain, pour remonter toute anomalie, ce qui favorise la transparence et la sécurité.
Modèle ISA : une résistance impressionnante face aux hacks
Les bridges inter-chaînes sont historiquement l’un des points faibles de la DeFi. Plusieurs attaques majeures en ont fait la démonstration : Ronin, Multichain, Harmony… toutes ont été victimes de failles liées au modèle multisignature (multisig). Dans ce modèle, il suffit souvent de compromettre quelques clés privées seulement pour avoir accès à l’ensemble des fonds du bridge.
Fiamma Bridge introduit le modèle ISA, une architecture où chaque utilisateur dispose d’un coffre-fort. Au lieu de regrouper les fonds de tous dans un même contrat, chaque utilisateur dispose d’un coffre-fort personnel, co-administré avec le bridge.
Pour qu’un transfert soit réalisé, la signature conjointe de l’utilisateur et du protocole est nécessaire, ce qui est très différent des systèmes multisig classiques. Ce fonctionnement limite le risque de compromission : même en cas d’attaque, l’accès à quelques clés ne suffit plus pour vider l’ensemble des coffres du protocole.
Cette illustration devrait vous aider à comprendre :
Une interopérabilité inédite pour Bitcoin :
Grâce à cette architecture, Fiamma Bridge franchit un cap important : connecter Bitcoin à 11 blockchains majeures, dès son déploiement sur le mainnet.
Cette compatibilité couvre une grande diversité d’environnements, classés en trois catégories :
- Chaînes EVM : Ethereum, Arbitrum, Base, Polygon, BNB, Unichain, Plume, Sei, ZkSync
- Chaînes alternatives : Aptos, Solana
- Écosystèmes émergents : CoreDAO, Sei
Fiamma est le premier protocole natif de Bitcoin à offrir un accès aussi étendu à des réseaux multiples. Les utilisateurs peuvent transférer, exploiter et combiner leur BTC à travers tous ces écosystèmes variés, tout en bénéficiant d’une sécurité et d’une transparence maximales.
FiaBTC : le Token BTC 1:1 révolutionnaire
Le cœur de l’écosystème Fiamma repose sur FiaBTC, un token Bitcoin tokenisé 1:1. Concrètement, lorsqu’un utilisateur dépose 1 BTC via Fiamma Bridge, il reçoit 1 FiaBTC en retour. Ce jeton, indexé en valeur sur le Bitcoin natif, peut ensuite être utilisé dans tout l’écosystème DeFi multi-chaînes : farming, lending, DEX, etc.
Qu’est-ce qui le différencie du WBTC (Wrapped Bitcoin) ?
La plupart des solutions actuelles, comme le WBTC, reposent sur un modèle centralisé. Pour chaque WBTC émis, des Bitcoins sont stockés par des entités appelées « gardiens », souvent des plateformes ou des consortiums. Ce système fonctionne, mais il nécessite de faire confiance à un ou plusieurs acteurs pour qu’ils détiennent réellement les BTC, qu’ils soient transparents, et qu’ils ne censurent pas les retraits.
FiaBTC, lui, ne s’appuie sur aucun dépositaire centralisé et est garanti par des preuves cryptographiques, produites et vérifiées via BitVM2 et des preuves à connaissance nulle.
Cette approche fait de FiaBTC le premier BTC tokenisé dans un écosystème véritablement trust-minimized, avec des challengers ouverts à tous.
Fiamma One : La super-app mobile de Fiamma
En parallèle du développement de son bridge, Fiamma Labs travaille sur Fiamma One, une application mobile tout-en-un pensée pour simplifier et centraliser l’utilisation de Bitcoin dans la DeFi.
L’idée est simple : proposer, dans une seule interface intuitive, toutes les fonctionnalités clés que recherchent les utilisateurs, notamment :
- Générer du rendement sur ses BTC et stablecoins
- Emprunter en utilisant du BTC comme collatéral
- Mettre en place du DCA (achat programmé de Bitcoin sur le long terme)
L’application intégrera naturellement Fiamma Bridge, permettant de déplacer ses BTC sur différentes blockchains, d’interagir avec des protocoles DeFi, de gérer ses positions… sans jamais quitter l’app.
Et contrairement à de nombreuses plateformes mobiles qui récupèrent la garde des fonds utilisateurs, Fiamma One est 100 % non-custodiale.
Mission Fiamma : Gagnez des récompenses avec votre BTC
Avec le lancement de son bridge, Fiamma lance une campagne de récompenses destinée à remercier ses premiers utilisateurs.
En jeu, un pool de 400 millions de tokens $MAMA à se partager, et des rendements pouvant dépasser 50 % d’APY.
Vous pouvez également percevoir des points sur le protocole Alpaca, vous rendant éligible à un potentiel futur airdrop.
Comment ça fonctionne ?
La campagne s’appelle “Mission Fiamma” et elle repose sur un système de missions à compléter. Chaque action vous rapporte des points, qui déterminent ensuite votre part dans les récompenses.
Voici les différentes manières de participer à la campagne :
- Mint du FiaBTC
- Hold du FiaBTC dans votre wallet
- Utiliser vos FiaBTC sur des protocoles DeFi
- Parrainage
On rentre maintenant plus en détail :
1. Mint : la mission de base
Il vous suffit de minter au moins 0,00001 FiaBTC sur l’une des 11 blockchains compatibles avec Fiamma Bridge. En accomplissant cette mission, vous obtenez 1 point.
⚠️ Attention : cette mission est limitée aux 50 premiers BTC mintés. Les premiers arrivés sont donc les mieux servis.
Pour mint du FiaBTC, rendez-vous sur le bridge Fiamma 👉 cliquez sur ce lien
Lors de votre connexion sur Fiamma, n’oubliez pas d’entrer notre code partenaire : s5HEFk. Avec ce code, vous obtiendrez un bonus de 1,3x sur vos points de mint .
Une fois sur l’interface, il vous suffit de :
- Connecter votre portefeuille (veillez à ce que du BTC soit disponible)
- Renseigner l’adresse (et le réseau) de réception de vos FiaBTC (où les FiaBTC seront envoyés)
- Indiquer le montant de BTC à échanger en FiaBTC
Une fois cette mission accomplie, vous choisissez entre deux chemins pour continuer :
2. Hold ou DeFi : à vous de choisir
Option 1 : Hold :
Gardez simplement vos FiaBTC sur l’une des blockchains suivantes : Aptos, Sei ou Ethereum. Pour chaque mois où vous les conservez, vous recevez 3 points supplémentaires.
Option 2 : DeFi :
Utilisez vos FiaBTC dans un protocole DeFi partenaire. Cela peut être du farming, du staking ou du lending. Chaque mois, cette activité vous rapporte 12 points.
Note importante : le dépôt minimum requis pour participer à la campagne est de 0,001 FiaBTC.
Bonus et multiplicateurs pour les utilisateurs actifs
Pour motiver les utilisateurs les plus précoces et engagés, Fiamma met en place plusieurs bonus cumulables :
- Early minters : si vous faites partie des premiers à minter du FiaBTC, vous bénéficiez de multiplicateurs sur vos points Alpaca (accessible sur le protocole Alpaca). Au plus de BTC ont été mintés sur Fiamma, moins les récompenses seront intéressantes :
- 1–10 BTC mintés (au total) : 8x points
- 10–25 BTC : 4x points
- 25–40 BTC : 2x points
- 40–50 BTC : 1x point
- 1–10 BTC mintés (au total) : 8x points
- Boosts sur Aptos et Sei : en utilisant vos FiaBTC sur ces blockchains, vous pouvez atteindre jusqu’à 50 %+ d’APY, grâce aux programmes d’incentives fournis par les écosystèmes eux-mêmes.
- Code partenaire : en entrant un code partenaire lors de la première semaine, vous obtenez un bonus de 1,3x sur vos points de mint (non cumulable avec le parrainage). Pour rappel, voici notre code partenaire : s5HEFk
- Parrainage : chaque personne que vous invitez vous rapporte 10 % des points qu’elle génère. C’est un moyen simple d’augmenter vos gains passivement.
Vous avez désormais toutes les cartes en main pour participer à la campagne de récompenses de Fiamma.
Liens utiles :
🌐 Site officiel de Fiamma : https://fiammalabs.io/
🌉 Bridge de Fiamma : https://app.fiammalabs.io/bridge?referral=s5HEFk
📄 Documentation générale de Fiamma : https://docs.fiammalabs.io/
🐦 Compte X (Twitter) de Fiamma : https://x.com/fiamma_labs
🔗 Github de Fiamma : https://github.com/fiamma-chain
FAQ – Questions fréquemment posées au sujet de Fiamma
Qu’est-ce que Fiamma ?
Fiamma est un protocole BTCFi qui permet de déplacer du Bitcoin sur d’autres blockchains majeures (Ethereum, Arbitrum, Base etc.) grâce à un bridge public décentralisé, sans intermédiaire centralisé. Il repose sur les technologies BitVM2 et les preuves à connaissance nulle (ZK).
Comment fonctionne le bridge de Fiamma ?
Le bridge repose sur deux processus clés : le PEG-IN (verrouillage de BTC et création de FiaBTC sur une autre chaîne) et le PEG-OUT (brûlure de FiaBTC et récupération du BTC sur Bitcoin). Ces opérations s’appuient sur une structure multisignature et des pré-conditions cryptographiques assurant la sécurité.
Qu’est-ce que FiaBTC ?
FiaBTC est la version tokenisée de Bitcoin utilisée dans l’écosystème Fiamma. Chaque FiaBTC est indexé 1:1 au BTC natif et peut circuler sur 11 blockchains différentes. Contrairement au WBTC, il ne dépend d’aucun dépositaire centralisé.
Quels sont les avantages de BitVM2 dans ce contexte ?
BitVM2 permet d’exécuter des logiques complexes sur Bitcoin sans changer son protocole. Il réduit drastiquement le nombre de transactions nécessaires pour contester une action, ce qui diminue les coûts et améliore l’efficacité du bridge.
Qui sont les principaux acteurs du protocole Fiamma ?
Quatre rôles interviennent : l’opérateur (traite les dépôts/retraits), l’utilisateur (initie les PEG-IN/PEG-OUT), le challenger (surveille et peut contester une fraude), et le fournisseur de fongibilité (assure les retraits quand l’opérateur est indisponible).
Le bridge est-il vraiment décentralisé ?
Fiamma adopte une architecture « trust-minimized » : la sécurité du protocole repose sur la simple existence d’au moins un challenger honnête. Cela limite les risques de corruption ou de collusion, contrairement aux modèles multisig classiques.
Comment le protocole empêche-t-il les fraudes ?
Fiamma utilise un modèle optimiste avec preuve de fraude : toute transaction est considérée comme valide sauf si une preuve de malveillance est soumise on-chain par un challenger, qui est alors récompensé.
En quoi le modèle ISA renforce-t-il la sécurité ?
Chaque utilisateur dispose de son propre « coffre-fort » co-signé avec le protocole. Ainsi, même en cas de compromission d’une partie du système, les autres fonds restent sécurisés.
Quelles blockchains sont compatibles avec Fiamma ?
Fiamma est compatible avec 11 blockchains, dont Ethereum, Arbitrum, Base, Unichain, Plume, Polygon, BNB Chain, Aptos, CoreDAO, Sei et ZkSync.
Que propose l’application Fiamma One ?
Fiamma One est une application mobile non-custodiale qui permet de gérer son BTC dans la DeFi : swap, farming, emprunts, DCA, et accès au bridge inter-chaînes, le tout depuis une interface unifiée.