Dernière modification effectuée le 09.10.2023 12:19
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Arthur Hayes, co-fondateur de la plateforme d'échange de cryptomonnaies BitMEX, a partagé une vision à la fois optimiste et sombre de l'avenir du Bitcoin, anticipant une ascension du prix de la cryptomonnaie reine jusqu'à entre $750,000 et $1 million d'ici 2026, malgré un contexte de resserrement monétaire global.
Hayes prévoit cependant que cette montée sera suivie d'un krach et d'une dépression économique sévères, qui pourraient effacer une quantité substantielle de richesses mondiales.
Il identifie plusieurs facteurs susceptibles de propulser Bitcoin à ces hauteurs, notamment une crise monétaire potentielle, le prochain halving de Bitcoin en avril 2024 et le lancement anticipé de plusieurs ETF Bitcoin Spot par de grands gestionnaires d'actifs, notamment aux États-Unis, en Europe et peut-être à Hong Kong.
Hayes a également abordé la position de la Chine envers les cryptomonnaies, suggérant que les préoccupations du pays sont principalement axées sur le maintien de la stabilité et de l'ordre au sein de la société, avec des considérations environnementales, telles que l'impact énergétique du minage de Bitcoin, influençant également sa politique stricte en matière de cryptomonnaies.
En ce qui concerne Hong Kong, il perçoit la ville comme un acteur potentiellement important dans l'écosystème crypto, grâce à sa position politique et technologique unique, malgré les défis économiques globaux anticipés.
Binance est sous le feu des projecteurs suite à une enquête accablante de Forbes concernant l'Initial Coin Offering (ICO) de son jeton BNB.
Selon l'enquête, l‘ICO, qui avait été largement perçue comme un immense succès, présenterait des irrégularités financières significatives. Forbes allègue que seulement 10,78 millions de jetons BNB auraient été distribués aux investisseurs de l'ICO, bien loin des 100 millions annoncés, et que la levée de fonds, bien que présentée comme ayant généré 15 millions de dollars, n'aurait en réalité atteint que 5 millions de dollars.
L'enquête soulève également des questions concernant les pratiques de Binance avec ses “angel investors”, qui auraient reçu 40 millions de jetons BNB, le double de l'allocation initialement prévue. Forbes suggère que Binance aurait retenu les jetons BNB non distribués, accumulant un total stupéfiant de 65 millions de jetons en plus de son allocation initiale de 80 millions.
Cela signifierait que Binance détient actuellement 116,9 millions de jetons BNB, équivalant à 27,3 milliards de dollars et représentant 76% de l'offre totale en circulation du BNB.
Ces révélations, si elles sont vérifiées, pourraient avoir des implications sérieuses pour Binance, notamment en termes de confiance et de transparence dans un secteur où ces deux éléments sont cruciaux.
La juge Analisa Torres a récemment déjoué les plans de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis en rejetant sa demande d'appel contre Ripple, affirmant que les arguments avancés par la SEC étaient insuffisants pour justifier une remise en question de la décision antérieure.
La SEC, qui avait précédemment tenté de renverser un jugement crucial concernant le XRP de Ripple, s'est heurtée à une résistance juridique.
L'été dernier, la juge Torres avait déjà mis en lumière une distinction importante dans l'affaire, notant que bien que Ripple ait franchi certaines limites en vendant directement du XRP aux investisseurs institutionnels, il n'avait pas enfreint la loi en le proposant aux particuliers via des plateformes d'échange.
Cette nuance avait jeté une ombre sur la manière dont la SEC pourrait réguler le monde des cryptomonnaies à l'avenir, en particulier en ce qui concerne la classification des jetons crypto comme valeurs mobilières.
Avec le rejet de la demande d'appel de la SEC, l'attention se tourne désormais vers le procès à venir le 16 avril 2024, qui est susceptible d'apporter de nouvelles révélations et potentiellement de redéfinir la régulation des cryptomonnaies par la SEC.
John Deaton, un expert juridique soutenant Ripple, a expliqué comment la SEC (Securities and Exchange Commission) et Ripple pourraient parvenir à un accord au lieu de procéder à un procès. Voici les idées principales discutées :
Règlement au Lieu d'un Procès : Pour John Deaton, un procès est peu probable en raison des récents revers pour la SEC. Il suggère que la SEC pourrait avoir du mal à prouver son cas et plaide pour la prise en compte d'un règlement ou d'un abandon des charges pour éviter les complexités d'un procès. Malgré une date de procès fixée à avril 2024, Deaton prédit qu'il pourrait ne pas avoir lieu en raison de faibles chances de succès de la SEC, de preuves insuffisantes et de coûts juridiques élevés.
Discussions sur le Règlement : Les avocats de Ripple et de la SEC planifient des discussions de règlement avant une conférence préliminaire cruciale le 16 avril 2024. La juge du district américain Analisa Torres a mandaté ces discussions, offrant une voie juridique pour résoudre le procès en dehors du tribunal.
Facteurs Influant sur le Règlement : Mr Deaton note également que la SEC est confrontée à d'importants combats juridiques avec des entreprises comme Coinbase et Binance, rendant potentiellement un règlement avec Ripple plus attrayant en raison de contraintes de ressources.
Réduction Potentielle de la Réclamation : Au cours des audiences devant la juge Torres, des débats pourraient avoir lieu concernant le montant du règlement approprié. Ripple pourrait chercher à réduire la réclamation initiale de 770 millions de dollars en excluant les ventes liées à la Liquidité à la Demande (ODL) et en plaidant pour des dépenses commerciales légitimes.
Impact sur l'Industrie de la Crypto : Deaton exprime des préoccupations concernant la portée limitée de la décision, qui pourrait laisser de nombreux projets dans une incertitude réglementaire, décourageant potentiellement l'innovation aux États-Unis. Il souligne le besoin de l'industrie de la crypto pour une clarté réglementaire complète afin de soutenir la croissance et le leadership dans la technologie blockchain.
Important : Veuillez noter que cet article est uniquement destiné à fournir des informations et ne doit pas être considéré comme un conseil juridique, fiscal, d'investissement, financier ou de tout autre type.
Anthropic, la startup d'intelligence artificielle, est en pourparlers avec Google pour une nouvelle ronde de financement, visant à lever au moins $2 milliards supplémentaires, quelques jours seulement après un investissement substantiel d'Amazon.
La société, qui a déjà attiré l'attention d'Amazon avec un investissement récent de $1,25 milliard (et une option pouvant aller jusqu'à $4 milliards), pourrait voir une afflux significatif de capitaux si Google, qui détient déjà environ 10% de la startup depuis 2022, décide de participer à cette levée de fonds. Anthropic, bien que relativement nouvelle sur la scène, a rapidement gagné en visibilité et en soutien financier de la part de géants de la technologie.
La startup, qui n'a que deux ans, a connu une ascension remarquable, notamment grâce à son chatbot, Claude, qui se positionne comme un concurrent direct de ChatGPT d'OpenAI.
Anthropic aspire à une valorisation stupéfiante entre $20 et $30 milliards, intégrant ce nouvel investissement, un bond significatif par rapport à l'estimation de $4 milliards en mars dernier.
Cette valorisation potentielle a également captivé les clients de FTX, car une telle augmentation propulserait la valeur des actions détenues par FTX entre $3 et $4 milliards (pour rappel FTX avait investi 500 millions dans la startup), mettant Anthropic sur le devant de la scène dans le domaine de l'intelligence artificielle et de la technologie financière.
La Banque des Règlements Internationaux (BRI), en collaboration avec plusieurs banques centrales européennes, dont la Deutsche Bundesbank, la Banque de France, la Banque centrale européenne et De Nederlandsche Bank, a initié le “Project Atlas”.
Ce projet vise à suivre les transactions sur les blockchains publiques et offchain, y compris celles liées au Bitcoin, avec un objectif principal de mesurer l'importance macroéconomique des marchés de cryptomonnaies et des protocoles de finance décentralisée (DeFi).
Le “Project Atlas” aspire à offrir une compréhension plus profonde du secteur des cryptomonnaies, en réponse aux défis liés à la transparence et aux risques potentiels pour la stabilité financière, illustrés par des incidents tels que l'effondrement de l'écosystème Terra en 2022.
La première preuve de concept du “Project Atlas” se focalise sur le suivi des données de blockchains publiques et des échanges de cryptomonnaies, en fusionnant les données offchain des plateformes d'échange de cryptomonnaies avec les informations collectées par les nœuds des blockchains publiques. Ainsi, il est capable de cartographier les flux de cryptomonnaies à travers différentes régions géographiques.
La version actuelle du projet propose une interface utilisateur qui présente des tableaux de bord, montrant les résultats des agrégations et analyses de données. Les prochaines étapes du projet envisagent d'intégrer davantage de sources de données, notamment en extrayant et analysant les données des nœuds du réseau Ethereum et des protocoles DeFi.
La Banque des Règlements Internationaux (BRI), située à Bâle, en Suisse, est souvent décrite comme la banque centrale des banques centrales.
Fondée en 1930, elle vise à promouvoir la stabilité monétaire et financière mondiale en servant de forum pour la coopération internationale entre les banques centrales et en offrant des services bancaires à ces dernières. La BRI facilite les transactions entre différentes banques centrales et fournit également des ressources pour les opérations financières internationales.
Elle joue un rôle crucial dans la coordination des politiques monétaires et financières à l'échelle internationale et s'efforce de promouvoir la stabilité dans les systèmes financiers globaux en partageant des informations et en développant des normes et des directives pour les banques, dans le but d'éviter les crises financières futures.
Dans un contexte de volatilité notable du marché des cryptomonnaies, Ledger, entreprise renommée dans la fabrication de portefeuilles matériels pour cryptomonnaies, a annoncé une coupe substantielle dans son personnel.
Le PDG de Ledger, Pascal Gauthier, a confirmé le 5 octobre que l'entreprise réduirait ses effectifs de 12%, une décision pénible mais jugée nécessaire pour maintenir la viabilité de l'entreprise à long terme. Cette annonce intervient dans un contexte où le marché baissier de 2022 et l'effondrement de grandes entreprises du secteur, telles que FTX et Voyager Digital, ont soufflé un vent économique défavorable sur l'industrie, impactant les revenus et les opérations de Ledger.
Après une période de succès notable, notamment une levée de fonds de plus de 109 millions de dollars il y a seulement sept mois et une valorisation de l'entreprise à 1,4 milliard de dollars, ainsi qu'une collaboration avec PayPal annoncée en août, Ledger fait face à des défis importants.
La société n'est pas la seule à ajuster ses opérations en réponse à un environnement de marché difficile ; d'autres entreprises du secteur, comme Binance.US, Nansen, Coinbase, Huobi et Crypto.com, ont également annoncé divers degrés de réductions d'effectifs et de restructurations en prévision des défis à venir en 2023.
En réponse à une série d'attaques SIM Swap, Friend.tech, un réseau social notoire pour son orientation vers la décentralisation, a lancé une mise à jour significative visant à améliorer la sécurité des comptes utilisateurs.
La nouvelle fonctionnalité, disponible depuis le 4 octobre, permet aux utilisateurs d'ajouter ou de supprimer des méthodes de connexion à leurs comptes en accédant simplement aux paramètres via leur solde de portefeuille.
Toutefois, la question de l'intégration de l'authentification à deux facteurs (2FA) demeure un sujet de débat parmi la communauté, Friend.tech exprimant des réserves quant à la possibilité que cette fonction puisse, dans son état actuel, verrouiller de nombreux utilisateurs hors de leurs comptes.
Malgré ces mesures, les réactions de la communauté sont mitigées, avec des préoccupations élevées concernant les problèmes de sécurité persistants, notamment le fait que la modification des méthodes d'authentification ne déconnecte pas les utilisateurs sur d'autres appareils, laissant ainsi une brèche potentielle pour les attaquants.
Les attaques SIM Swap du 4 octobre ont été particulièrement préjudiciables, entraînant la perte de plus de 100 ETH en une semaine et affectant des comptes à hauteur de 385 000 dollars en ETH.
