- Republic lance les tokens rSpaceX, des reconnaissances de dette liées à une potentielle IPO ou revente de SpaceX, sans offrir de parts ni de droits de vote dans l’entreprise.
- Ces jetons marquent une démocratisation de l’accès aux entreprises privées, jusque-là réservées aux élites, grâce à une structure conforme à la loi JOBS Act et à une cotation prochaine sur INX.
- Le modèle inspire déjà d’autres projets, comme Paimon Finance avec son token SPCX, et Republic prépare des tokens similaires pour OpenAI et Anthropic, malgré l’absence d’accord officiel des entreprises concernées.
Un pas de géant pour la finance tokenisée. À partir de cette semaine, les investisseurs particuliers pourront miser sur SpaceX… sans acheter une seule action. C’est Republic qui ouvre le bal avec un nouveau produit explosif : les tokens rSpaceX.
Republi tokenise les actions SpaceX d’Elon Musk
Le concept est simple mais puissant. Les tokens rSpaceX sont des « promissory notes », des reconnaissances de dette émises via le dispositif Regulation Crowdfunding de la loi JOBS Act de 2012. En clair : ces jetons n’accordent aucun droit de vote, ni même une part directe dans SpaceX, mais permettent à leurs détenteurs de toucher un rendement en cas d’IPO ou de revente de l’entreprise.
Et vu la valorisation actuelle de SpaceX, estimée à 350 milliards de dollars en décembre 2024, le potentiel est colossal.
Objectif : démocratiser l’accès aux pépites privées
Historiquement, les actions de SpaceX étaient réservées à une élite : fonds VC, family offices et investisseurs institutionnels. Aujourd’hui, Republic casse cette barrière. Grâce à la blockchain et à une approche réglementaire millimétrée, elle permet aux particuliers d’investir dans les coulisses de l’entreprise d’Elon Musk.
Encore mieux : les tokens rSpaceX seront listés sur INX, une bourse d’actifs numériques que Republic est en train d’acquérir. Seule contrainte : une période de blocage d’un an avant de pouvoir les échanger librement.
Une nouvelle vague de tokens financiers
Republic ne compte pas s’arrêter là. Selon le Wall Street Journal, d’autres produits similaires sont en préparation, avec en ligne de mire deux géants de l’IA : OpenAI et Anthropic. L’objectif est clair : offrir à tous l’accès à des actifs jadis réservés aux ultra-riches.
Et le mouvement va bien au-delà de Republic. Cette semaine, le projet Paimon Finance, basé sur la BNB Smart Chain, a lui aussi lancé un token, le SPCX, censé offrir une exposition indirecte à SpaceX. Le secteur est en ébullition.
Pas besoin de l’accord de Musk
Un détail qui fait grincer des dents : ni SpaceX, ni OpenAI, ni aucune entreprise concernée n’a donné son accord à ces initiatives. Et pour cause : les tokens représentent juridiquement une créance émise par Republic, pas des parts officielles des sociétés ciblées. Une astuce légale assumée par Kendrick Nguyen, PDG de Republic.
Une tokenisation qui change la donne
La tokenisation des actions privées est en train de transformer le paysage de la finance. En s’appuyant sur des structures juridiques solides et la puissance des blockchains, des plateformes comme Republic repoussent les frontières de l’investissement. Pour les crypto-natifs comme pour les nouveaux entrants, c’est l’opportunité rêvée de miser sur les champions de demain, sans passer par la case “banquier privé”.
Et ce n’est que le début.
