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- Symbiotic introduit un protocole de restaking permissionless sur Ethereum, permettant d’utiliser des actifs stakés pour sécuriser d’autres réseaux, avec compatibilité pour tout token ERC-20.
- Le protocole repose sur des vaults modulaires offrant une flexibilité dans les mécanismes de slashing, adaptés aux besoins des réseaux sans imposer de normes rigides.
- Avec un financement de 5,8 millions de dollars et l’intégration par des projets comme Ethena et Chainbound, Symbiotic se positionne comme un acteur clé dans l’interopérabilité blockchain.
Un protocole de restaking sans permissions déployé sur Ethereum
Symbiotic marque une avancée majeure dans l’écosystème crypto en lançant le premier protocole de restaking entièrement permissionless sur le mainnet d’Ethereum. Cette initiative, qui permet de « restaker » des actifs déjà en staking pour sécuriser un autre réseau, vise à optimiser l’utilisation du capital au sein des blockchains. Contrairement à son concurrent EigenLayer, Symbiotic propose une flexibilité accrue en acceptant tout token ERC-20 dans son modèle de sécurité, élargissant ainsi les possibilités pour les utilisateurs.
Une infrastructure modulaire et innovante
Au cœur du protocole Symbiotic se trouve un système de smart contracts modulaires appelés « vaults. Ces coffres permettent aux utilisateurs de regrouper leurs actifs stakés afin de sécuriser d’autres réseaux. Cette architecture flexible donne aux projets la liberté de concevoir leurs propres mécanismes de slashing. Par exemple, un réseau peut choisir un modèle de slashing basé sur des prédictions ou des votes, sans se conformer à une norme imposée par Symbiotic. Cette neutralité crédible renforce l’attractivité du protocole.
Sécurité renforcée grâce au slashing
Symbiotic est le premier protocole de restaking à intégrer pleinement le slashing, un mécanisme essentiel pour garantir l’intégrité des réseaux proof-of-stake. Les validateurs risquent de perdre une partie de leurs actifs en cas de comportement malveillant, comme la double signature de blocs ou des périodes d’inactivité prolongées. Cette fonctionnalité est cruciale pour établir la confiance et maintenir la sécurité des réseaux interconnectés.
Une adoption immédiate par de nombreux projets
Plus d’une douzaine de projets prévoient d’exploiter Symbiotic dès son lancement sur Ethereum. Par exemple, le réseau Bolt de Chainbound utilise Symbiotic pour son système de pré-confirmations, tandis que Router intègre le protocole pour permettre aux chaînes Cosmos d’accéder à la sécurité d’Ethereum. Symbiotic attire également des initiatives dans des domaines variés tels que les rollups, les layer de data availability et les réseaux d’oracles.
Ethena, un projet notable, compte utiliser Symbiotic pour aligner divers composants de son écosystème, notamment son token de DAO, son stablecoin et ses réseaux oracle. En centralisant ces éléments autour d’un seul token, Ethena espère atteindre une décentralisation complète avec le soutien de Symbiotic.
Un financement solide et des perspectives ambitieuses
En juin dernier, Symbiotic a levé 5,8 millions de dollars en financement seed, avec le soutien de Paradigm et cyber Fund, cofondé par Konstantin Lomashuk, l’un des créateurs de Lido. Ce financement a permis de concevoir une infrastructure robuste capable de répondre aux besoins d’un large éventail de projets. Avec son approche innovante et son modèle permissionless, Symbiotic est bien positionné pour transformer l’utilisation des actifs stakés et renforcer l’interopérabilité entre les blockchains.