- The Ether Machine va entrer en Bourse via une fusion avec la SPAC Dynamix, en apportant 400 000 ETH (soit 1,5 milliard $) et sera listée sous le ticker ETHM au Nasdaq.
- Le véhicule d’investissement vise à générer du rendement en ETH via staking, restaking et DeFi, permettant aux institutionnels de s’exposer à Ethereum sans complexité technique.
- Porté par Andrew Keys et soutenu par Kraken, Pantera, Blockchain.com, etc., le projet symbolise une nouvelle génération de produits cotés connectés à l’économie Web3.
Un nouveau géant Ethereum débarque à Wall Street
400 000 ETH. Soit plus de 1,5 milliard de dollars d’actifs numériques qui s’apprêtent à faire leur entrée en Bourse : plus que Sharplink Gaming, Bitmine ou même la Fondation Ethereum. Le tout sous un nom évocateur : The Ether Machine. C’est désormais officiel, la structure va fusionner avec la SPAC Dynamix Corporation (DYNX) pour se coter au Nasdaq, sous le ticker ETHM.
Dans la foulée de l’annonce, les actions DYNX ont bondi de plus de 50 %, atteignant 15,20 $ avant de se stabiliser à 12,73 $. Le marché, lui, ne s’y est pas trompé : cette cotation publique offre une nouvelle porte d’entrée directe vers l’Ether et ses rendements.
Une stratégie taillée pour le staking et la DeFi
The Ether Machine n’est pas un fonds passif. Sa mission ? Générer des rendements en ETH à travers trois leviers : le staking, le restaking et les protocoles DeFi. Une stratégie agressive mais assumée, qui transforme ce véhicule en réserve financière on-chain cotée en Bourse, une première à cette échelle.
Autrement dit, les investisseurs institutionnels pourront enfin s’exposer aux rendements de l’écosystème Ethereum… sans avoir à gérer wallets, protocoles ou risques opérationnels.
The Ether Machine n’arrive pas tout seul
À sa tête, on retrouve Andrew Keys, ancien cadre de Consensys et figure historique de l’univers Ethereum. Il injecte à lui seul 645 millions de dollars en ETH dans le projet. À ses côtés, une brochette d’acteurs majeurs de la scène crypto et fintech : Kraken, Blockchain.com, Pantera Capital ou encore 1RoundTable Partners.
Au total, plus de 800 millions de dollars de financement institutionnel viennent renforcer la crédibilité de cette initiative. Un chiffre qui témoigne de l’appétit croissant des gros investisseurs pour des produits exposés aux rendements natifs d’Ethereum.
Un timing qui tombe à pic
Alors que l’ETH vient de franchir les 3 800 $ pour la première fois de l’année, porté par un rallye de 25 % sur la semaine, ce lancement ne pouvait pas mieux tomber. En pleine euphorie des marchés, The Ether Machine arrive comme une réponse directe à la demande d’un produit structuré, régulé, mais connecté à l’économie on-chain.
Vers une nouvelle génération d’ETF crypto ?
Ce listing préfigure une tendance de fond : la tokenisation de la finance traditionnelle prend une nouvelle dimension. The Ether Machine n’est pas un simple ETF, c’est un acteur hybride, capable de tirer parti des mécanismes Web3 tout en offrant la lisibilité et la sécurité d’un produit coté.
Pour les investisseurs, c’est peut-être le début d’une nouvelle ère : celle des véhicules cotés adossés à des stratégies DeFi. Et pour Ethereum, un pas de plus vers sa reconnaissance comme pilier de l’infrastructure financière mondiale.
