Sommaire
- Ce Coin Hebdo est sponsorisé par BitPanda
- Liquid Staking et securities : la SEC calme (enfin) le jeu
- Donald Trump signe un décret historique pour sanctionner les banques qui excluent les entreprises crypto
- Miner du Bitcoin avec le nucléaire : la France entre dans l’arène ?
- Barry Silbert reprend les rênes de Grayscale : cap sur l’introduction en Bourse
- BTCFi : Babylon lance des vaults Bitcoin sans tiers de confiance pour son protocole de staking BTC
- Trump fait sauter le verrou du 401 (k) : la crypto entre dans les plans retraite américains
- L’actu en bref
Ce Coin Hebdo est sponsorisé par BitPanda
Bitpanda est une plateforme d’investissement européenne de premier plan, offrant aux utilisateurs la possibilité d’acheter, de vendre et de gérer une variété d’actifs financiers, notamment des cryptomonnaies, des actions fractionnées, des indices, des ETF et des métaux précieux.
La plateforme propose plus de 3000 actifs, dont 500 actifs crypto !
Liquid Staking et securities : la SEC calme (enfin) le jeu
La SEC a récemment précisé que le staking liquide ne constitue pas, en soi, une valeur mobilière, à condition de respecter certaines exigences : absence de rendement garanti, pas de gestion active des actifs et rôle strictement technique du fournisseur. Cette clarification, bien que dépourvue de valeur juridique contraignante, offre un répit à un marché estimé à plus de 68 milliards de dollars, dont 31,7 milliards concentrés sur Lido. Dans un contexte où la régulation crypto américaine tend à évoluer, ce signal est perçu comme une ouverture réglementaire provisoire plutôt qu’une exemption définitive.
La SEC rappelle néanmoins une limite claire : ces services ne doivent pas être assimilés à un contrat d’investissement, et le modèle doit rester proche des custodial arrangements* du staking traditionnel.
*Custodial arrangement : cela signifie qu’une plateforme garde vos cryptomonnaies dans un portefeuille sécurisé, mais ne les prête pas, ne les place pas et ne promet pas de rendement grâce à elles. Son rôle est purement technique : stocker, sécuriser et exécuter vos instructions, un peu comme un coffre-fort numérique que vous pouvez ouvrir à tout moment, mais dont le contenu ne bouge pas sans votre accord.
Dans la décision de la SEC, l’analogie sert à rappeler que le staking liquide doit rester une simple prestation de garde et de délégation technique, et non un produit financier actif avec promesse de profit.
Certains observateurs soulignent que cette déclaration laisse en suspens des zones grises, notamment pour le restaking et le staking inter-chaînes, qui pourraient à terme être soumis à un examen plus strict. En l’état, cette position marque une trêve réglementaire pour les principaux protocoles de staking liquide, tout en confirmant que la surveillance du secteur reste active.
Donald Trump signe un décret historique pour sanctionner les banques qui excluent les entreprises crypto
Donald Trump a officiellement signé un décret présidentiel qui pourrait transformer la relation entre les banques et l’industrie crypto.
Ce texte punit sévèrement toute institution financière pratiquant le “debanking” (fermeture ou refus de comptes) des entreprises crypto ou des opposants politiques.
En s’appuyant sur l’Equal Credit Opportunity Act et les régulations antitrust, il veut mettre fin à la “discrimination politique” dans le secteur bancaire.
Le décret, entré en vigueur le 7 août 2025, marque un tournant pour l’accès des acteurs du Web3 aux services bancaires aux États-Unis.
Les banques américaines réagissent déjà en ajustant leurs politiques pour éviter de figurer sur la liste noire. De grands noms de la crypto comme Coinbase, Kraken ou a16z saluent cette mesure, rappelant que le debanking a freiné l’innovation et pénalisé injustement le secteur. Avec ce texte, Trump envoie un message clair : la crypto ne sera plus un bouc émissaire du système bancaire. Ce décret pourrait devenir l’un des piliers d’une politique pro-crypto assumée depuis la Maison-Blanche.
Miner du Bitcoin avec le nucléaire : la France entre dans l’arène ?
Le Rassemblement National vient de proposer une initiative inédite : utiliser l’électricité nucléaire excédentaire produite par EDF pour alimenter des infrastructures de minage de Bitcoin directement sur les sites de production.
« Notre parc nucléaire ne tourne en moyenne qu’à 70% de sa puissance. L’objectif sera de faire fonctionner nos réacteurs au maximum de leur potentiel dans la limite qu’imposent les règles de sécurité » – Source BFM
L’idée, portée par le député Aurélien Lopez-Liguori, repose sur un constat simple : chaque année, une partie de l’énergie générée n’est pas utilisée et se perd. En la convertissant en actifs numériques, la France pourrait dégager un revenu estimé entre 100 et 150 millions de dollars par an tout en renforçant sa souveraineté économique.
Mais avant de voir les premières machines tourner dans les centrales, il reste plusieurs étapes majeures. Ce projet, déjà formalisé dans un projet de loi, devra passer par tout le processus législatif : débats à l’Assemblée nationale, adoption éventuelle, puis mise en place d’un programme pilote de cinq ans. Rien ne garantit donc que cette vision se concrétisera.
Barry Silbert reprend les rênes de Grayscale : cap sur l’introduction en Bourse
Barry Silbert, fondateur historique de Grayscale, reprend la présidence alors que l’entreprise prépare son introduction en Bourse.
Ce retour intervient après son départ en 2023 dans un contexte judiciaire tendu autour de Digital Currency Group. Pour renforcer sa crédibilité, Grayscale recrute quatre cadres issus de la finance traditionnelle (Bridgewater, Citadel, Goldman Sachs, Apollo), signe d’une volonté claire de séduire les investisseurs institutionnels.
Valorisation estimée : aucune estimation de valorisation n’a été officiellement communiquée. Grayscale a déposé une demande confidentielle auprès de la SEC, sans mentionner le nombre d’actions à proposer ni la fourchette de prix envisagée Avec plus de 33 milliards de dollars sous gestion, l’entreprise reste un poids lourd du secteur crypto.
BTCFi : Babylon lance des vaults Bitcoin sans tiers de confiance pour son protocole de staking BTC
Babylon introduit des vaults Bitcoin “trustless” permettant aux détenteurs de BTC de les verrouiller directement on-chain sans passer par des bridges ou des wrapped tokens. Basés sur la technologie BitVM3, ces coffres utilisent des preuves de fraude compactes et des garbled circuits pour rendre les BTC utilisables comme collatéral dans la DeFi, tout en conservant la sécurité native de la blockchain Bitcoin. L’objectif : débloquer plus de 1 300 milliards $ de capital dormant et offrir de nouvelles opportunités aux hodlers.
Grâce à ce système, les utilisateurs peuvent générer du rendement en stakant leurs BTC pour sécuriser des réseaux proof-of-stake partenaires, recevant des récompenses en BABY, le token natif de Babylon. Avec déjà plus de 5 milliards $ sécurisés sur son protocole, le projet ambitionne de transformer Bitcoin d’un coffre-fort passif en un acteur actif de la finance décentralisée — tout en évitant tout compromis sur la décentralisation et la souveraineté du réseau.
Trump fait sauter le verrou du 401 (k) : la crypto entre dans les plans retraite américains
Donald Trump a signé, le 7 août 2025, un décret présidentiel pour permettre aux plans de retraite 401(k) — utilisés par près de 60 millions d’Américains — d’investir dans des cryptomonnaies (comme Bitcoin) et autres actifs alternatifs (fonds privés, immobilier…).
En chiffres, les plans de retraite 401 (k) représentent près de 9 000 milliards de dollars, soit près de 4 fois la capitalisation totale de Bitcoin.
la crypto n’était pas techniquement interdite dans les 401(k). Mais les gestionnaires de fonds y allaient à reculons, freinés par les recommandations ultra-prudentes du Département du Travail (DOL). Ces recommandations ont été entièrement supprimées en mai. Le décret signé aujourd’hui va plus loin : il ordonne au DOL et à la SEC de créer un nouveau cadre réglementaire qui place la crypto au même rang que les autres classes d’actifs.
Avec cette mesure, les gestionnaires de retraite pourraient offrir à leurs clients l’accès à des actifs avant réservés aux investisseurs institutionnels, notamment des ETF Bitcoin !