Depuis plusieurs années, les régulateurs du monde entier cherchent à mieux encadrer les transferts d’actifs crypto afin de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. C’est dans ce contexte que la Travel Rule (ou « règle de voyage ») a été introduite, d’abord par le Groupe d’action financière (GAFI), puis progressivement transposée dans les juridictions nationales, notamment au sein de l’Union européenne.
Mais que signifie réellement cette Travel Rule ? En quoi complique-t-elle l’usage des cryptomonnaies pour les particuliers ? Et surtout, comment est-il encore possible, aujourd’hui, d’acheter et de vendre des actifs crypto sans se heurter aux nombreuses contraintes imposées par sa mise en œuvre ? C’est ce que nous allons décortiquer dans cet article complet.
Cet article vous est proposé dans le cadre d’une collaboration commerciale avec Deblock. (en savoir plus)
Sommaire
- 🇪🇺 La Travel Rule : définition, origine et objectif
- 🧐 Une mise en œuvre progressive… et chaotique
- ⛓️ Pourquoi la Travel Rule complique les transactions crypto
- 💡 Quelles solutions pour contourner les blocages de la Travel Rule en Europe ?
- ⭐️ Deblock : la solution simple et efficace pour contourner la Travel Rule
- 🔎 L’avenir de la Travel Rule en Europe : vers une régulation systématique des transferts crypto ?
- 🤝 Deblock et les services hybrides : une réponse aux dérives de la Travel Rule
- 🌐 Les actifs numériques ne doivent pas devenir les nouvelles fiat
- 🚩 Conclusion : la Travel Rule ne doit pas tuer l’usage des actifs crypto en Europe
- FAQ – Tout comprendre sur la Travel Rule crypto
🇪🇺 La Travel Rule : définition, origine et objectif
La Travel Rule, aussi appelée « rule 7 » par le GAFI, impose aux prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) – ou Virtual Asset Service Providers (VASP / CASP) – de collecter et transmettre certaines informations sur les utilisateurs lorsqu’ils réalisent des transferts d’actifs crypto. L’idée est d’appliquer aux actifs numériques les mêmes obligations que celles déjà en place pour les transferts d’argent classiques via le système bancaire.
Concrètement, cela signifie que pour chaque transaction dépassant un certain seuil (généralement 1 000 €), le donneur d’ordre (celui qui envoie les fonds) et le bénéficiaire (celui qui les reçoit) doivent être identifiés via des informations requises comme le nom, l’adresse, le numéro de compte ou encore l’identifiant d’entité juridique.
Cette règle de voyage vise à renforcer la conformité des plateformes vis-à-vis des politiques internationales de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, en assurant une traçabilité complète des transactions crypto.
🧐 Une mise en œuvre progressive… et chaotique
Si le Groupe d’action financière (GAFI) recommande cette mise en œuvre depuis 2019, son adoption concrète varie fortement selon les pays. Dans l’Union européenne, la Travel Rule a été intégrée dans le cadre du Règlement sur les transferts de fonds (Transfer of Funds Regulation), qui impose désormais aux prestataires de services d’actifs numériques de transmettre ces informations supplémentaires lors de chaque transfert d’actifs crypto entre deux entités réglementées.
Mais de nombreux problèmes subsistent. Premièrement, tous les prestataires de services d’actifs virtuels ne sont pas encore techniquement prêts à échanger ces données entre eux. Ensuite, certaines plateformes étrangères refusent de se conformer à la Travel Rule, rendant les transferts inter-VASP / CASP difficiles, voire impossibles.
Ce flou crée un environnement bancal : les utilisateurs voient leurs transactions bloquées, leur compte suspendu ou leurs fonds gelés, sans toujours comprendre pourquoi. Il devient alors de plus en plus difficile d’acheter ou de vendre des crypto-monnaies de manière fluide dans un cadre réglementaire strict.
⛓️ Pourquoi la Travel Rule complique les transactions crypto
La logique de la Travel Rule entre directement en contradiction avec les principes fondateurs des crypto-monnaies : la décentralisation, l’anonymat partiel et la fluidité des transferts. Lorsque vous réalisez une transaction crypto entre votre wallet personnel (non custodial) et un exchange régulé, il peut vous être demandé de fournir des informations supplémentaires sur la provenance ou la destination des fonds.
Certains prestataires de services sur actifs numériques refusent désormais les dépôts provenant de wallets externes s’ils ne peuvent pas identifier le donneur d’ordre. D’autres imposent des limites drastiques ou demandent des justificatifs (captures d’écran, contrats, justificatifs de virement, etc.) pour chaque transfert crypto.
Cela entraîne une mise en œuvre de la règle des voyages qui devient un véritable frein à l’adoption : complexité, délais de traitement rallongés, surveillance accrue… Les utilisateurs recherchent alors des alternatives plus souples pour accéder aux services d’actifs numériques.
💡 Quelles solutions pour contourner les blocages de la Travel Rule en Europe ?
Face à la complexité croissante de la mise en œuvre de la Travel Rule en Europe, de nombreux utilisateurs se tournent vers des solutions alternatives pour continuer à acheter, vendre et utiliser leurs actifs numériques sans obstacle. Ces solutions légales permettent d’éviter les restrictions excessives imposées par certains prestataires de services d’actifs numériques, tout en respectant les cadres réglementaires.
💻 Les plateformes centralisées : premières concernées par la règle
Les exchanges régulés opérant au sein de l’Union européenne sont désormais contraints d’appliquer strictement la Travel Rule. Cela signifie que lors de transferts de crypto-monnaies entre deux comptes, ces plateformes doivent collecter et transmettre des informations requises sur le donneur d’ordre et le bénéficiaire.
En conséquence, de nombreux utilisateurs constatent :
- Des blocages de retrait lorsqu’ils souhaitent transférer des fonds vers un wallet personnel (non custodial).
- Des refus de dépôt si l’adresse source n’est pas associée à une entité réglementée.
- Des demandes d’informations supplémentaires pour valider les transactions crypto.
- Des délais ou vérifications manuelles pour des montants jugés « suspects ».
Ce climat de suspicion, bien que motivé par la volonté de lutte contre le blanchiment d’argent, freine la circulation des actifs crypto et nuit à l’expérience utilisateur.
🪪 Les wallets décentralisés : une liberté relativ
L’usage de wallets non custodials (comme MetaMask, Rabby ou Phantom) permet en théorie d’échapper à la Travel Rule, puisque ces outils ne sont pas considérés comme des prestataires de services. Cependant, dès que l’on souhaite convertir ses crypto-monnaies en euros – pour les réinvestir ou les retirer –, il faut inévitablement passer par une plateforme qui, elle, est soumise à la règle des voyages.
Autrement dit : le wallet vous donne une souveraineté totale sur vos fonds, mais ne vous protège pas des blocages dès que vous interagissez avec l’écosystème bancaire ou une plateforme régulée.
⭐️ Deblock : la solution simple et efficace pour contourner la Travel Rule
Dans ce contexte, Deblock s’impose comme une alternative fluide pour ceux qui veulent acheter et vendre des crypto-monnaies sans subir les lourdeurs administratives liées à la Travel Rule. En permettant d’échanger vos actifs crypto directement depuis votre wallet personnel vers un IBAN à votre nom, Deblock évite les transferts entre VASP / CASP et échappe ainsi aux exigences directes de la Travel Rule transactions.
❓ Comment ça fonctionne ?
- Vous vous connectez à votre wallet non custodial disponible sur l’interface Deblock.
- Vous sélectionnez les actifs crypto à vendre (ETH, USDC, SOL, etc.).
- Vous recevez les fonds en euros directement sur un compte courant personnel fourni par Deblock, avec un IBAN FR à votre nom.
- Vous pouvez ensuite utiliser votre carte Deblock Visa pour dépenser ces euros immédiatement, ou les transférer vers un autre compte.
✅ Aucun transfert crypto entre VASP, aucun échange d’informations personnelles entre prestataires, et donc aucune mise en œuvre directe de la Travel Rule.
🤔 Pourquoi Deblock contourne la règle sans la violer
La Travel Rule s’applique uniquement aux transferts entre prestataires de services d’actifs numériques. En opérant directement entre votre wallet personnel (hors PSAN/VASP) et votre compte courant personnel (via IBAN), Deblock agit en tant que ramp fiat-to-crypto sans intermédiaire VASP. Ce schéma permet de respecter la réglementation tout en évitant la chaîne d’échange de données imposée par le GAFI.
Deblock ne vous demande pas d’identifiant d’entité juridique de l’expéditeur ou du destinataire, ni d’informations supplémentaires sur la source ou l’usage des fonds, tant que l’usage reste dans le cadre légal européen. Cela fait de la plateforme un outil particulièrement attractif pour :
- Les investisseurs souhaitant cash-out rapidement sans blocage bancaire.
- Les professionnels du web3 cherchant à recevoir des paiements en crypto actifs.
- Les particuliers voulant acheter et vendre des cryptos sans surveillance excessive.
✍️ Quels avantages concrets face aux autres services ?
Fonctionnalité | Deblock | Exchange classique 🇪🇺 |
---|---|---|
Travel Rule appliquée | ❌ Non (hors VASP ↔ VASP) | ✅ Oui |
Envoi depuis un wallet personnel | ✅ Possible sans vérification | ⚠️ Soumis à vérifications |
IBAN personnel | ✅ Oui (FR, au nom de l’utilisateur) | ❌ Rare (souvent tiers) |
Conversion crypto → EUR | ✅ Instantanée et directe | ⚠️ Parfois lente ou refusée |
KYC lourd et traçage des transferts | ❌ Minimal | ✅ Obligatoire |
🔎 L’avenir de la Travel Rule en Europe : vers une régulation systématique des transferts crypto ?
L’adoption de la Travel Rule dans l’Union européenne ne représente que le début d’un processus de régulation renforcée des actifs numériques. Les prochaines années seront marquées par une montée en puissance des exigences en matière de conformité, de transparence et de traçabilité, à la fois pour les utilisateurs et pour les prestataires de services d’actifs numériques.
🕵️♂️ Une réglementation qui ne cessera de se renforcer
Avec l’entrée en vigueur du règlement MiCA (Markets in Crypto Assets), combinée au Transfer of Funds Regulation, les prestataires de services d’actifs crypto devront mettre en place une mise en œuvre stricte de la Travel Rule. L’objectif est clair : permettre aux autorités de suivre l’origine et la destination des actifs numériques, et ainsi lutter efficacement contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Concrètement, cela signifie que toutes les transactions impliquant un VASP basé dans l’UE devront intégrer :
- Les informations requises sur le donneur d’ordre et le bénéficiaire.
- Un identifiant d’entité juridique.
- Un historique des transactions crypto associées.
- Un système de notification automatique entre les VASP pour chaque transfert crypto actifs.
Même les transferts de faibles montants ne seront pas totalement épargnés. Le GAFI recommande une surveillance accrue des transactions fractionnées, ce qui pousse certains prestataires à demander des informations supplémentaires dès quelques centaines d’euros.
🪖 Les exchanges centralisés face à une complexité croissante
Les grandes plateformes comme Binance, Kraken, ou Coinbase ont d’ores et déjà commencé à implémenter la Travel Rule dans leurs procédures internes. Cela passe par :
- La vérification automatique des adresses de dépôt.
- Le blocage temporaire des retraits vers des wallets non identifiés.
- La collecte de données lors de l’envoi de fonds vers d’autres exchanges ou plateformes VASP.
- L’intégration de solutions techniques tierces comme TRISA ou Notabene pour transmettre les données entre VASP.
Résultat : les utilisateurs se retrouvent confrontés à des retards, des rejets de transactions et une perte d’autonomie sur leurs propres actifs crypto. Une dynamique qui risque de s’intensifier avec l’harmonisation européenne des exigences Travel Rule.
🤝 Deblock et les services hybrides : une réponse aux dérives de la Travel Rule
Face à cette réglementation qui tend à surcontrôler les transferts de crypto monnaies, des plateformes comme Deblock proposent une approche alternative : respecter les lois, sans pour autant imposer une couche bureaucratique étouffante à chaque transaction.
Deblock incarne cette nouvelle génération de prestataires de services sur actifs numériques qui optent pour une architecture hybride, mêlant :
- Simplicité d’usage pour l’utilisateur final.
- Contrôle total des fonds via wallet non custodial.
- Fluidité des transferts sans intermédiaire VASP.
- KYC intelligent et allégé, concentré sur la sécurité et non sur la collecte de masse.
Cette approche permet à Deblock de se conformer aux cadres légaux tout en évitant de tomber dans les travers de la mise en œuvre rigide de la règle des voyages. Résultat : une solution qui fonctionne en Europe, avec IBAN local, carte bancaire crypto, interface user-friendly, sans sacrifier la philosophie originelle de la crypto.
🌐 Les actifs numériques ne doivent pas devenir les nouvelles fiat
L’un des grands risques liés à l’extension de la Travel Rule, c’est la transformation progressive des crypto-monnaies en une simple version numérique de l’euro, soumise aux mêmes limitations, aux mêmes exigences, et au même contrôle. Cela irait à l’encontre de ce que défendent de nombreux utilisateurs : l’indépendance financière, la confidentialité, et la liberté de transaction.
C’est précisément pour cette raison que les services actifs crypto comme Deblock jouent un rôle clé dans l’écosystème :
- Ils assurent la transition réglementaire sans tuer l’innovation.
- Ils offrent des outils modernes pour gérer ses actifs numériques sans friction.
- Ils permettent de se conformer à la Travel Rule de manière indirecte, sans que l’utilisateur final ait à fournir des informations excessives à chaque transfert.
🚩 Conclusion : la Travel Rule ne doit pas tuer l’usage des actifs crypto en Europe
La Travel Rule est en train de redéfinir en profondeur la manière dont les transferts de crypto-monnaies sont opérés au sein de l’Union européenne. En imposant une transmission systématique des informations sur les donneurs d’ordre et les bénéficiaires, elle rapproche dangereusement les services d’actifs numériques du système bancaire traditionnel, avec ses contraintes et sa surveillance systématique.
Pourtant, des alternatives comme Deblock prouvent qu’il est encore possible d’acheter, vendre et utiliser des actifs crypto sans sacrifier l’expérience utilisateur, ni la philosophie décentralisée qui a fait le succès de la blockchain.
En optant pour un modèle fluide, hybride, et conforme, Deblock permet d’éviter les blocages liés à la mise en œuvre de la Travel Rule, sans sortir du cadre légal. Un équilibre rare, qui répond à un vrai besoin de marché : pouvoir gérer ses actifs crypto simplement, rapidement et sans pression inutile.
FAQ – Tout comprendre sur la Travel Rule crypto
❓ Qu’est-ce que la Travel Rule dans le secteur crypto ?
La Travel Rule, issue des recommandations du Groupe d’action financière (GAFI), impose aux prestataires de services d’actifs numériques (PSAN / VASP) de collecter et transmettre des informations personnelles lors des transferts d’actifs virtuels supérieurs à 1 000 €. Elle vise à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
❓ Quelles sont les informations requises par la Travel Rule ?
Les informations requises comprennent généralement :
- Le nom complet du donneur d’ordre et du bénéficiaire ;
- Leur adresse ou identifiant d’entité juridique ;
- Le numéro de compte ou de wallet ;
- Le montant et la date du transfert ;
- L’identité des prestataires de services actifs impliqués.
❓ Quels types de transactions sont concernées par la Travel Rule ?
La Travel Rule transactions s’applique à tous les transferts crypto entre deux VASP ou PSAN régulés, notamment :
- Les dépôts ou retraits depuis ou vers un exchange ;
- Les transferts entre plateformes d’échange centralisées ;
- Les envois de wallet à wallet, si au moins un des deux wallets est sous contrôle d’un PSAN.
❓ Peut-on contourner la Travel Rule légalement en Europe ?
Il est possible de contourner la Travel Rule sans l’enfreindre, en évitant les transferts entre deux prestataires régulés. C’est ce que propose Deblock, en permettant de vendre ses crypto-monnaies directement depuis un wallet non custodial vers un IBAN personnel, sans passer par un échange entre VASP. La Travel Rule ne s’applique alors pas.
❓ Pourquoi les exchanges bloquent certains transferts crypto ?
Les exchanges européens sont obligés de se conformer à la Travel Rule, ce qui les pousse à :
- Bloquer les retraits vers des wallets inconnus ;
- Demander des informations supplémentaires ;
- Imposer des plafonds de transaction ;
- Effectuer une vérification manuelle des transferts.
Ces mesures sont mises en œuvre pour répondre aux exigences Travel Rule et éviter les sanctions.
❓ Quelle est la position de la France et de l’Union européenne sur la Travel Rule ?
La France applique la règle des voyages depuis 2021 via l’AMF, tandis que l’Union européenne a intégré la Travel Rule au Transfer of Funds Regulation en 2023. Ce règlement oblige les services d’actifs crypto à s’échanger des données clients pour chaque transfert d’actifs numériques entre PSAN.
❓ Quels prestataires crypto ne sont pas concernés par la Travel Rule ?
Les wallets personnels (comme MetaMask, Rabby, Phantom) ne sont pas concernés, tant qu’ils ne sont pas exploités par un VASP. Les plateformes comme Deblock proposent aussi des services compatibles avec la non-application directe de la Travel Rule, en évitant les transferts entre prestataires régulés.
❓ Est-il encore possible d’utiliser ses crypto monnaies librement en Europe ?
Oui, grâce à des services comme Deblock, il est encore possible de convertir ses crypto-monnaies en euros, de recevoir un IBAN personnel, et de payer avec une carte Visa, le tout sans déclencher les contraintes liées à la Travel Rule transferts.