Actualités crypto de la semaine du 22 décembre 2025 : Coin Hebdo #220

Ce Coin Hebdo est sponsorisé par BitPanda

Bitpanda est une plateforme d’investissement européenne de premier plan, offre aux utilisateurs la possibilité d’acheter, de vendre et de gérer une variété d’actifs financiers, notamment des cryptomonnaies, des actions fractionnées, des indices, des ETF et des métaux précieux.

La plateforme propose plus de 3000 actifs, dont 500 actifs crypto👇

Bitpanda propose des fonctionnalités telles que Bitpanda Savings pour l’épargne automatisée et Bitpanda Staking pour générer des rendements sur vos crypto monnaies.

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L’argent se hisse au 3e rang mondial et bouscule les géants de la tech

L’argent métal a réalisé une percée historique ces derniers temps, propulsant sa capitalisation boursière à la troisième place des actifs les plus valorisés au monde.

En surpassant des géants technologiques comme Microsoft ou Apple, ainsi que des entreprises pétrolières majeures, le métal gris confirme non seulement son statut de valeur refuge, mais s’impose aussi comme un concurrent redoutable face aux actions traditionnelles.

Cette dynamique impressionnante est portée par une double impulsion : une demande industrielle croissante, indispensable à la transition énergétique (panneaux solaires, voitures électriques etc.), et un fort appétit des investisseurs cherchant à se protéger contre l’inflation.

Un nouveau “shutdown” menace la réforme crypto américaine

Une nouvelle menace de paralysie du gouvernement (shutdown) plane sur les États-Unis pour la fin janvier, exacerbée par des tensions partisanes sur le budget fédéral.

Cette situation de “shutdown” potentiel découle d’un blocage persistant entre le Congrès et la Maison-Blanche sur les dépenses publiques.

Ce blocage administratif potentiel risque de monopoliser toute l’attention du Congrès et de geler les activités non essentielles, créant un climat d’instabilité politique peu propice aux réformes complexes.

Conséquence directe, les délibérations cruciales sur la loi relative à la structure du marché des cryptomonnaies pourraient être reléguées au second plan.

Pour rappel : la nouvelle législation vise avant tout à mettre fin au flou réglementaire aux États-Unis en répartissant clairement les rôles entre les deux principaux régulateurs financiers, la SEC et la CFTC.

Elle cherche à établir des critères précis, basés notamment sur le degré de décentralisation d’une blockchain, pour déterminer si une cryptomonnaie doit être traitée comme une valeur mobilière (security) ou une marchandise (commodity), offrant ainsi une sécurité juridique indispensable aux entreprises du secteur tout en protégeant les investisseurs.

L’objectif est de donner aux cryptomonnaies une structure légale stable, comparable à celle des marchés financiers traditionnels.

Alors que l’industrie réclame urgemment un cadre réglementaire clair pour favoriser l’innovation, ce retard législatif prolongerait le flou juridique actuel et pourrait freiner l’adoption institutionnelle des actifs numériques à court terme.

UNIfication : Uniswap brûle ~600M$ de tokens et active enfin le partage des revenus

Uniswap a procédé à un méga burn de 100 millions de tokens UNI, soit l’équivalent d’environ 596 millions de dollars, après que sa proposition de “fee-burning” a été approuvée avec 99,9% de votes favorables.

Réalisée le 28 décembre 2025, elle réduit de manière permanente l’offre totale à environ 730 millions UNI. Au-delà de cette destruction unique, la mise à jour active un mécanisme durable de capture de valeur : le « fee switch« .

Désormais, une partie des frais de transaction générés sur Uniswap v2 et certains pools v3, ainsi que les futurs revenus du séquenceur Unichain, seront automatiquement convertis pour acheter et brûler du UNI.

Uniswap Labs a également supprimé ses frais d’interface pour se concentrer sur le protocole.

Pour soutenir l’innovation malgré cette réduction de trésorerie, la Fondation Uniswap a débloqué un budget de croissance de 20 millions de UNI par an (à partir de 2026) destiné à financer les développeurs et l’expansion de l’écosystème.

Trust Wallet rembourse ses utilisateurs après un hack de 7 millions de dollars

Trust Wallet a annoncé le lancement officiel d’un processus de compensation pour les victimes du piratage de sa version 2.68 de l’extension Chrome, qui a permis à des hackers de détourner environ 7 millions de dollars de crypto-actifs.

L’incident résulte d’une fuite de la clé API du Chrome Web Store, exploitée pour publier une mise à jour frauduleuse contenant du code malveillant destiné à voler les phrases de récupération des portefeuilles.

Les utilisateurs touchés peuvent désormais soumettre leurs réclamations via un formulaire officiel, afin de recevoir un remboursement après vérification.

Changpeng Zhao (CZ), fondateur de Binance, a confirmé que Trust Wallet prendra intégralement en charge les pertes, réaffirmant que les fonds des utilisateurs sont SAFU !

La faille venait peut être en réalité d’un ancien employé de Trust Wallet..

Pour Coinbase : trois piliers redéfiniront le marché crypto en 2026

Coinbase Institutional estime que le marché des cryptomonnaies en 2026 sera dominé par trois axes majeurs :

  1. Les contrats à terme perpétuels,
  2. Les marchés de prédiction 
  3. Les stablecoins liés aux paiements réels.

Selon son rapport, ces domaines ne dépendent plus des cycles d’euphorie spéculative, mais d’une structure de marché plus mature et institutionnelle.

Les dérivés deviennent le cœur de la formation des prix, les marchés de prédiction gagnent en crédibilité comme outil de gestion du risque, et les stablecoins continuent d’ancrer la crypto-économie dans des usages concrets, notamment les transactions transfrontalières et la gestion de liquidités.

extrait du rapport coinbase

Canton Network : la blockchain qui conquiert Wall Street ?

Le Canton Network est un blockchain public conçu pour les institutions financières, offrant une interopérabilité sécurisée et une confidentialité configurable essentielle pour les transactions multi-parties.

Lancé en 2023 par un consortium incluant Goldman SachsBNP ParibasMicrosoft et Digital Asset, il permet à chaque participant de maintenir son propre ledger tout en synchronisant atomiquement les opérations via une couche partagée, utilisant le langage Daml pour des smart contracts respectueux de la réglementation.

Sa vision repose sur un « réseau de réseaux » qui relie les systèmes financiers traditionnels aux actifs numériques, favorisant la tokenisation des actifs réels (RWAs) comme les obligations et assurances pour une mobilité 24/7 du capital. 

L’actualité récente est marquée par une annonce majeure le 17 décembre 2025 : la DTCC (qui gère la quasi-totalité des transactions boursières américaines) a officialisé un partenariat pour tokeniser des Bons du Trésor US directement sur Canton Network. Ce projet vise à lancer une production contrôlée (MVP) d’ici 2026, validant la capacité du réseau à traiter des actifs réels (RWA) à une échelle systémique pour optimiser les marges et la liquidité.

Canton Network déploie un consensus Proof-of-Stakeholder hybride avec ~575-600 validateurs (dont 26 supervalidateurs), impliquant seuls les stakeholders d’une transaction.

Les stakeholders d’une transaction sur Canton Network sont les parties impliquées définies par le smart contract Daml : les signataires (qui doivent approuver l’exercice) et les observateurs (qui ont un droit de visibilité). Seuls ces acteurs décryptent, valident et exécutent la transaction de manière atomique via un consensus unique appelé le Proof-of-Stakeholder.

Canton Network repose sur une architecture fédérée et permissionnée qui utilise un consensus BFT sélectif, validant les opérations transaction par transaction plutôt que par blocs globaux, ce qui lui confère une scalabilité horizontale et des performances bien supérieures à Ethereum grâce au traitement parallèle. Contrairement à la blockchain publique qui expose les données, Canton garantit une confidentialité native et une interopérabilité atomique sans ponts risqués (bridges), permettant aux institutions d’échanger des actifs dans un cadre sécurisé et conforme (KYC), idéal pour la finance réglementée et les actifs réels (RWA).

BitMine active le staking sur sa trésorerie de 12 milliards de dollars

BitMine, le plus important détenteur institutionnel d’Ethereum, a opéré un pivot stratégique majeur en commençant à staker une partie de sa trésorerie colossale de 12 milliards de dollars.

L’entreprise a immobilisé environ 342,560 ETH (1 millard de $) pour transformer ses actifs passifs en capital productif.

Si BitMine venait à staker l’intégralité de ses 4,07 millions d’ETH au taux actuel de 3,12 %, cela générerait environ 371 millions de dollars de revenus annuels, redéfinissant ainsi la valorisation de la société qui ne dépendrait plus uniquement de la fluctuation du cours de l’ETH.

Cependant, cette manœuvre expose l’entreprise à des risques de liquidité, car contrairement au Bitcoin en « cold storage », l’ETH staké est soumis à une file d’attente de sortie imposée par le protocole, empêchant une vente immédiate en cas de crise.

Pour atteindre son objectif ambitieux de contrôler 5 % de l’offre totale d’Ethereum, BitMine lancera début 2026 sa propre infrastructure, le « Made in America Validator Network » (MAVAN).
Ce projet suscite de vives inquiétudes dans la communauté crypto concernant la centralisation et la censure potentielle, une entité américaine de cette taille pouvant être contrainte de bloquer les transactions sanctionnées par l’OFAC.

NVIDIA s’offre Groq : l’arme secrète à 20 milliards pour contourner la crise de la RAM

NVIDIA vient de conclure un accord historique de 20 milliards de dollars avec la startup Groq.

Officiellement présenté comme une acquisition d’actifs et de licences (pour éviter les foudres des régulateurs antitrust), ce deal permet toutefois à NVIDIA de récupérer la technologie de pointe de Groq ainsi que son fondateur, Jonathan Ross, et ses équipes d’ingénieurs.

Le cœur de cette stratégie repose sur l’architecture unique des puces de Groq, les LPU (Language Processing Units).

Contrairement aux cartes graphiques (GPU) traditionnelles qui dépendent massivement de la mémoire HBM (High Bandwidth Memory), les puces de l’entreprise Groq utilisent de la SRAM intégrée directement au processeur.

Cette approche offre une latence quasi-nulle et une vitesse d’exécution phénoménale pour l’inférence (l’utilisation des modèles IA), supprimant le goulot d’étranglement habituel lié au transfert de données entre la mémoire et la puce.

En intégrant cette technologie, NVIDIA résout son problème majeur : la pénurie mondiale de DRAM et de HBM qui freine la production de puces IA.

Grâce à la SRAM des LPU de Groq, NVIDIA peut désormais proposer des solutions d’inférence ultra-rapides qui ne subissent pas les contraintes d’approvisionnement des fabricants de mémoire comme SK Hynix ou Samsung.

C’est un coup de génie qui sécurise sa chaîne de production et lui permet de dominer le marché de l’inférence IA, un secteur voué à dépasser celui de l’entraînement des modèles en volume financier.

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