Qu’est-ce que la Politique Monétaire en finance ?

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La politique monétaire est un concept central en économie, joué par les banques centrales pour réguler l’économie d’un pays.

Mais qu’entend-on exactement par politique monétaire ? C’est ce que vous découvrirez tout au long de cet article.

Qu’est-ce que la politique monétaire ?

La politique monétaire, c’est l’ensemble des actions entreprises par une banque centrale pour contrôler la quantité de monnaie en circulation, mais aussi influencer les taux d’intérêt dans une économie.

En tant que banque centrale, son objectif est en fait de maintenir la stabilité économique, notamment en gérant l’inflation, en promouvant l'emploi ou encore en favorisant la croissance économique du pays.

Par exemple, la Réserve Fédérale aux États-Unis (FED) ou la Banque Centrale Européenne (BCE) en Europe, sont justement là pour ajuster des outils comme les taux d’intérêt, les réserves obligatoires (dépôts que les banques doivent conserver en réserve et ne peuvent pas prêter) des banques, et en intervenant sur les marchés financiers.

Oui, on peut dire que ces banques centrales détiennent le pouvoir de modifier les conditions monétaires et financières d’un pays. Lorsqu’elles veulent stimuler l’économie, elles peuvent baisser les taux d’intérêt. À l’inverse, pour freiner une économie en surchauffe, elles augmentent les taux pour justement rendre l'emprunt plus coûteux.

Historique et évolution des politiques monétaires

Tout a commencé bien avant que la finance ne devienne ce qu’elle est aujourd’hui. Dans l’Antiquité, les autorités jouaient déjà avec l’idée de contrôler la monnaie, mais c’est vraiment avec l’étalon-or que les choses se sont sérieusement mises en place.

Pour faire simple, on parle ici d’un système où chaque billet en circulation est adossé à une certaine quantité d’or. Et donc, cela obligeait les banques centrales à rester prudentes, car elles ne pouvaient imprimer de la monnaie que si elles avaient suffisamment de métal précieux en réserve. Pas de place pour les erreurs, sinon tout risquait de s’effondrer.

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Évolution au 20ème siècle :

Maintenant, il faut savoir que le 20ème siècle a été un véritable champ de bataille pour les politiques monétaires. Les crises se sont succédé, ce qui a poussé les banques centrales à se réinventer.

La Grande Dépression des années 1930 a par exemple montré les limites de l’étalon-or. À cette époque, les économies s’effondraient, et il devenait évident qu’il fallait plus de flexibilité pour gérer de telles crises. Exit l’étalon-or, bonjour les taux d’intérêt modulables

Puis, la crise pétrolière de 1973 a vu le jour, et le monde entier a dû faire face à ce qu’on appelle la “stagflation” – cette situation où l’inflation augmente alors que l’économie stagne. Les banques centrales ont alors compris qu’elles devaient prioriser le contrôle de l’inflation, même si cela signifiait sacrifier un peu de croissance à court terme.

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Politiques modernes :

Avançons un peu jusqu’à la crise financière de 2008, un autre gros coup dur pour l’économie mondiale.

Cette fois, les banques centrales ont sorti l’artillerie lourde : le quantitative easing (ou assouplissement quantitatif).

En résumé, elles ont injecté des tonnes de liquidités dans l’économie en rachetant des actifs financiers. Le but ? Garder les taux d’intérêt bas et inciter les gens à investir.

Cette approche a montré que, même dans les moments les plus sombres, les banques centrales sont prêtes à innover et à prendre des mesures plutôt audacieuses pour sauver la situation.

Quels sont les objectifs de la politique monétaire ?

Il faut comprendre que derrière chaque décision se cache un ensemble d’objectifs clairs pour le bon fonctionnement de l’économie.

  • Stabilité des prix : l’une des missions principales des banques centrales, c’est de maintenir la stabilité des prix. Ici, elles cherchent à éviter que l’inflation ne parte dans tous les sens. Si les prix grimpent trop vite, notre pouvoir d’achat en prend un coup. À l’inverse, si l’inflation est trop faible, cela peut être un signe que l’économie patine. De fait, les banques centrales, comme la Fed ou la BCE, ajustent les taux d’intérêt pour garder l’inflation autour de 2%.

  • Gestion du chômage : quand l’économie est au ralenti, les banques centrales peuvent sortir l’artillerie lourde avec une politique monétaire “expansionniste” (plus de détail dans la prochaine section). Dit autrement, elles baissent les taux d’intérêt pour rendre les crédits moins chers. Cela permet d’aider les entreprises qui peuvent alors investir et embaucher plus facilement. Et plus de jobs, c’est égal à moins de chômage.

  • Contrôle des taux de change : enfin, les banques centrales sont aussi très importantes dans le contrôle des taux de change. En ajustant les taux d’intérêt ou en intervenant directement sur les marchés des devises, elles peuvent stabiliser la valeur de la monnaie nationale.

Les types de politique monétaire : expansionniste vs. contractionniste

Quand on parle de politique monétaire, il y a deux grands types d’approches que les banques centrales utilisent pour guider l’économie : la politique expansionniste et la politique contractionniste. Voyons de quoi il s’agit :

Politique monétaire expansionniste :

La politique monétaire expansionniste est souvent mise en place en période de récession ou quand l’économie tourne au ralenti. L’idée principale, c’est de stimuler la demande en rendant l’argent moins cher et plus accessible.

Dans ce cas, les banques centrales baissent les taux d’intérêt, ce qui réduit le coût des emprunts. Résultat : les entreprises et les particuliers sont plus enclins à investir et à consommer. En parallèle, la banque centrale peut augmenter la masse monétaire, c’est-à-dire injecter plus d’argent dans l’économie, par exemple en achetant des obligations sur les marchés financiers (c’est ce qu’on appelle le quantitative easing).

Vous l’aurez compris, cette politique a pour effet d’encourager la consommation et l’investissement, ce qui peut relancer l’économie. Toutefois, si elle est mal gérée, elle peut entraîner une inflation trop élevée, car trop d’argent en circulation peut faire augmenter les prix.

Politique monétaire contractionniste

À l’opposé, la politique monétaire contractionniste est utilisée pour ralentir l’économie quand elle est en surchauffe. C’est l’arme des banques centrales contre une grosse inflation. Quand les prix augmentent trop vite, cette stratégie vise en fait à réduire la demande en rendant l’argent plus cher.

Cette fois, les banques centrales augmentent les taux d’intérêt. Cela signifie que les emprunts coûtent plus cher, ce qui décourage les entreprises et les consommateurs de dépenser. En même temps, elles peuvent réduire la masse monétaire en vendant des actifs financiers ou en augmentant les réserves obligatoires des banques, limitant ainsi leur capacité à prêter.

Cette politique freine l’inflation, mais elle peut aussi ralentir la croissance économique et augmenter le chômage. Il s’agit donc d’un équilibre délicat à maintenir.

Outils : Comment les banques centrales influencent l’économie ?

Taux d’intérêt :

Les taux d’intérêt sont sans doute l’un des outils les plus connus des banques centrales. En fait, le taux directeur, comme celui fixé par la Fed aux États-Unis ou la BCE en Europe, détermine le coût du crédit pour les banques commerciales.

Comme évoqué plus haut, le fait d’abaisser ce taux rend l'emprunt moins cher, ce qui stimule d’une certaine manière l’investissement et la consommation. À l’inverse, en augmentant le taux, elle freine l’économie en rendant le crédit plus coûteux.

Opérations d’open market (OMO) :

D’un autre côté, on a les opérations d’open market (OMO), qui consistent en fait à acheter ou vendre des obligations d’État sur les marchés financiers pour réguler la quantité de monnaie en circulation.

Par exemple, en achetant des obligations, la banque centrale injecte de l’argent dans l’économie, ce qui peut faire baisser les taux d’intérêt à court terme et donc encourager les prêts.

D’autre part, en vendant des obligations, elle retire de l’argent du marché, ce qui tend à augmenter les taux d’intérêt et à ralentir l’économie. Oui, c’est clairement un moyen direct et efficace d’influencer la liquidité du marché.

Réserves obligatoires :

Bon, les réserves obligatoires sont un outil, certes, moins visible, mais tout aussi important. Pour vous l’expliquer simplement, il s’agit du pourcentage des dépôts que les banques doivent conserver en réserve et qu’elles ne peuvent pas prêter.

D’un côté, le but peut être d’augmenter les réserves des banques centrales, afin de limiter leur capacité à accorder des crédits. De l’autre, le fait d’abaisser les réserves obligatoires, cela libère du capital pour les banques, ce qui permet donc de favoriser la réalisation de prêts.

Communication et forward guidance :

Le concept de forward guidance consiste pour les banques centrales à donner des indications sur la direction future des taux d’intérêt. Autrement dit : le but est d’orienter les attentes des marchés financiers et des acteurs économiques.

Pourquoi ? Eh bien, cela permet en théorie de stabiliser l’économie en influençant les décisions d’investissement et de consommation avant même que les changements de politique ne soient officiellement mis en œuvre.

Tenez, prenons un exemple : si une banque centrale annonce qu’elle prévoit de maintenir les taux bas pendant une période prolongée, cela peut encourager les investissements et les dépenses à long terme. En fait, c’est un moyen subtil, mais puissant de guider l’économie sans avoir à changer immédiatement les taux ou autres paramètres.

Politique monétaire vs Politique fiscale : quelles sont les différences ?

Pour gérer son économie, un pays appelle souvent à deux types de politiques : la politique monétaire et la politique fiscale. Bon, vous connaissez désormais le fonctionnement de la première, mais quand est-il de la deuxième ?

La politique fiscale concerne les décisions prises par le gouvernement sur les impôts et les dépenses publiques. Pour résumer : c’est le moyen pour les gouvernements de redistribuer les revenus et d’influencer l’économie.

Par exemple, en ajustant les impôts ou en finançant des projets d’infrastructure, ils peuvent soutenir la croissance économique ou aider certaines populations.

Maintenant, revenons sur les principales différences entre la politique monétaire et la politique fiscale :

CritèresPolitique MonétairePolitique Fiscale
ObjectifsStabiliser les prix, contrôler l’inflation, gérer le chômageRedistribuer les revenus, cibler la croissance économique, soutien social
InstrumentsTaux d’intérêt, opérations sur le marché (OMO), réserves bancairesImpôts, dépenses publiques, subventions
Temps de réponse et mise en œuvreRapide, ajustable à court termePlus lent, nécessite des décisions politiques et législatives
Impact sur l’économieStabilisation macroéconomique, influence globaleEffets ciblés sur des secteurs spécifiques ou groupes de population

Pour le résumer simplement, là où la politique monétaire (pilotée par les banques centrales) se concentre sur la stabilisation de l’économie via l’ajustement des taux d’intérê et la quantité de monnaie en circulation, la politique fiscale (pilotée par le gouvernement), agit via les impôts et les dépenses publiques pour cibler des secteurs spécifiques de l’économie, comme augmenter les dépenses dans la santé ou l’éducation.

Quel est l’impact de la politique monétaire sur les cryptos ?

Comme vous le savez, si les banques centrales décident de baisser les taux d’intérêt avec une politique expansionniste, elles rendent l'emprunt moins cher et moins risqué. Naturellement, ce mécanisme va avoir tendance à pousser les investisseurs à chercher des rendements plus juteux ailleurs, et c’est là que les cryptos peuvent s’avérer très intéressantes.

Quand les rendements des placements traditionnels, comme les obligations, deviennent moins intéressants, les investisseurs se tournent vers des actifs plus risqués, comme le Bitcoin ou l’Ethereum.

D’autant plus qu’avec le récent lancement des ETF Bitcoin Spot et Ethereum Spot par la SEC (Securities and Exchange Commission), les cryptos font de plus en plus parler d’elles sur les marchés traditionnels.

Un autre avantage étant que Bitcoin, de son côté, est perçu par beaucoup de monde comme étant une « réserve de valeur » face à une monnaie fiduciaire qui perd de sa valeur. Donc, plus il y a d’argent en circulation, plus la demande pour les cryptos peut grimper, du moins en théorie.

En revanche, le marché des cryptos peut avoir tendance à chuter lorsque la FED annonce son intention d’augmenter les taux d’intérêts, comme c’était le cas courant 2021.

Questions fréquemment posées

Qu’est-ce que la politique monétaire en finance ?
La politique monétaire désigne les actions entreprises par une banque centrale, comme la Banque centrale européenne (BCE), pour influencer l’économie en régulant la masse monétaire et les taux d’intérêt.

Comment fonctionne la politique monétaire en France ?
En France, la politique monétaire est principalement gérée par la BCE, qui ajuste les taux d’intérêt et intervient sur les marchés financiers pour stabiliser l’inflation et encourager la croissance économique.

Quels sont les objectifs de la politique monétaire ?
Les principaux objectifs sont la stabilité des prix, le contrôle de l’inflation, et parfois la stimulation de la croissance économique et la réduction du chômage.

Quelle est la différence entre politique monétaire expansionniste et restrictive ?
Une politique expansionniste vise à stimuler l’économie en augmentant la masse monétaire et en réduisant les taux d’intérêt, tandis qu’une politique restrictive cherche à freiner l’inflation en diminuant la masse monétaire et en augmentant les taux d’intérêt.

Comment la Banque centrale européenne influence-t-elle la politique monétaire en France ?
La BCE détermine les taux directeurs pour les pays de la zone euro, y compris la France, ce qui affecte directement les taux d’intérêt sur les emprunts et l’épargne, influençant ainsi l’économie française.

Quelles sont les conséquences de la politique monétaire sur l’inflation ?
En augmentant les taux d’intérêt, la politique monétaire peut freiner l’inflation en réduisant la demande, tandis qu’une réduction des taux peut encourager l’inflation en stimulant la consommation et les investissements.

Comment la politique monétaire affecte-t-elle les taux d’intérêt ?
La politique monétaire ajuste les taux directeurs, ce qui influe directement sur les taux que les banques commerciales appliquent aux emprunts et aux dépôts, modifiant ainsi le coût du crédit pour les consommateurs et les entreprises.

Quels sont les outils utilisés pour la politique monétaire en Europe ?
Les principaux outils sont les taux directeurs, les opérations d’open market (achat et vente de titres par la BCE), et les réserves obligatoires imposées aux banques.

Pourquoi la politique monétaire est-elle importante pour l’économie ?
Elle permet de contrôler l’inflation, de stabiliser la monnaie, et de stimuler ou freiner l’activité économique en fonction des besoins économiques du pays.

Comment la politique monétaire peut-elle prévenir une récession ?
En réduisant les taux d’intérêt et en augmentant la masse monétaire, la politique monétaire peut stimuler les investissements et la consommation, aidant ainsi à éviter une récession.

Quels sont les effets de la politique monétaire sur le marché immobilier ?
Des taux d’intérêt plus bas rendent les prêts hypothécaires plus accessibles, stimulant ainsi la demande de logements et la hausse des prix de l’immobilier.

Quelle est la relation entre politique monétaire et croissance économique ?
Une politique monétaire expansionniste peut encourager la croissance économique en réduisant les coûts d'emprunt et en stimulant la demande, tandis qu’une politique restrictive peut freiner la croissance pour lutter contre l’inflation.

Comment les banques réagissent-elles aux changements de la politique monétaire ?
Les banques ajustent leurs taux de prêt et de dépôt en fonction des décisions des banques centrales, ce qui influence leur comportement de crédit et leur rentabilité.

Quelle est l’importance de la stabilité des prix pour la politique monétaire ?
La stabilité des prix est cruciale pour éviter l’inflation excessive ou la déflation, qui peuvent perturber l’économie et diminuer la confiance des investisseurs et des consommateurs.

Comment la politique monétaire influence-t-elle la valeur de l’euro ?
Une politique monétaire restrictive peut renforcer l’euro en augmentant les taux d’intérêt, rendant l’euro plus attractif pour les investisseurs. À l’inverse, une politique expansionniste peut affaiblir la monnaie.

Qu’est-ce que le taux d’intérêt directeur ?
C’est le taux auquel les banques commerciales peuvent emprunter de l’argent à la banque centrale. Il sert de référence pour les taux d’intérêt appliqués sur les prêts et les dépôts dans l’économie.

Pourquoi la BCE modifie-t-elle les taux d’intérêt ?
La BCE modifie les taux pour contrôler l’inflation et stabiliser l’économie, en réduisant les taux pour encourager la croissance ou en les augmentant pour freiner l’inflation.

Quel est l’impact des taux d’intérêt négatifs ?
Les taux d’intérêt négatifs poussent les banques à prêter de l’argent plutôt qu’à le conserver, ce qui vise à stimuler l’économie en encourageant l'emprunt et l’investissement.

Comment la politique monétaire influence-t-elle la consommation des ménages ?
Des taux d’intérêt plus bas rendent les crédits plus accessibles, augmentant la capacité des ménages à consommer. Des taux plus élevés freinent la consommation en rendant les prêts plus coûteux.

Qu’est-ce que le quantitative easing ?
Le quantitative easing est une politique monétaire non conventionnelle où une banque centrale achète des actifs financiers pour injecter de la liquidité dans l’économie et stimuler la croissance.

Quelle est la différence entre politique budgétaire et politique monétaire ?
La politique budgétaire concerne les décisions de dépenses publiques et de taxation prises par le gouvernement, tandis que la politique monétaire régule la masse monétaire et les taux d’intérêt via la banque centrale.

Quels sont les risques d’une politique monétaire expansionniste ?
Les principaux risques sont une inflation excessive, une surchauffe de l’économie, et des bulles d’actifs comme sur le marché immobilier ou boursier.

Comment la BCE lutte-t-elle contre l’inflation ?
Elle augmente les taux d’intérêt et réduit la masse monétaire pour freiner la demande dans l’économie, ce qui aide à stabiliser les prix.

Qu’est-ce que l’effet de levier dans la politique monétaire ?
L’effet de levier permet à la politique monétaire de multiplier l’impact des interventions économiques, par exemple en augmentant l'emprunt et l’investissement grâce à des taux d’intérêt plus bas.

Comment les crises économiques influencent-elles la politique monétaire ?
En période de crise, les banques centrales peuvent adopter des politiques monétaires expansionnistes pour stimuler l’économie, comme réduire les taux d’intérêt et acheter des actifs financiers.

Pourquoi les banques centrales impriment-elles de l’argent ?
Les banques centrales peuvent créer de la monnaie pour injecter des liquidités dans l’économie, particulièrement lors de crises économiques, mais cela doit être fait avec prudence pour éviter l’hyperinflation.

Quel est l’impact de la politique monétaire sur l'emploi ?
En stimulant l’économie via une politique monétaire expansionniste, la demande pour les biens et services augmente, ce qui peut créer plus d'emplois.

Comment la politique monétaire affecte-t-elle les petites entreprises ?
Les taux d’intérêt bas facilitent l’accès aux crédits pour les petites entreprises, leur permettant de se développer plus rapidement. Des taux élevés peuvent restreindre cette croissance en augmentant le coût des emprunts.

Comment la politique monétaire influence-t-elle les investissements étrangers ?
Des taux d’intérêt plus élevés peuvent attirer les investisseurs étrangers en offrant de meilleurs rendements, tandis que des taux bas peuvent décourager ces investissements.

Qu’est-ce qu’une politique monétaire accommodante ?
Une politique accommodante vise à stimuler l’économie par des taux d’intérêt bas et l’augmentation de la masse monétaire, favorisant ainsi l’investissement et la consommation.

Quels sont les indicateurs économiques suivis par la politique monétaire ?
Les banques centrales surveillent l’inflation, le taux de chômage, la croissance du PIB, et les niveaux d’endettement pour ajuster leur politique monétaire.

Quel est l’impact de la politique monétaire sur les marchés financiers ?
La politique monétaire affecte directement les taux d’intérêt, influençant la rentabilité des actions, obligations et autres actifs financiers.

Comment la politique monétaire peut-elle stabiliser une devise ?
En augmentant les taux d’intérêt, une banque centrale peut rendre sa devise plus attractive pour les investisseurs, stabilisant ainsi la monnaie sur les marchés internationaux.

Comment la politique monétaire influence-t-elle le prix des matières premières ?
Une politique monétaire expansionniste peut conduire à une augmentation de la demande de matières premières, entraînant une hausse des prix. À l’inverse, une politique restrictive peut avoir l’effet inverse.

Quelle est la différence entre inflation et hyperinflation ?
L’inflation est une hausse générale des prix sur une période donnée, tandis que l’hyperinflation est une augmentation extrêmement rapide des prix, souvent causée par une création excessive de monnaie.

Comment la politique monétaire influe-t-elle sur les taux de change ?
Les décisions de politique monétaire, notamment sur les taux d’intérêt, affectent les flux de capitaux internationaux et donc la valeur relative des devises.

Comment les banques centrales coordonnent-elles la politique monétaire ?
Les grandes banques centrales, comme la BCE et la Réserve fédérale américaine, peuvent coordonner leurs actions pour éviter les déséquilibres économiques mondiaux, notamment lors de crises financières.

Pourquoi la déflation est-elle problématique pour l’économie ?
La déflation, ou baisse générale des prix, réduit la consommation car les ménages retardent leurs achats, ce qui peut mener à une contraction économique prolongée.