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- Le FBI a arrêté Eric Council Jr., accusé d'avoir piraté le compte X de la SEC pour diffuser un faux message sur l'approbation des ETF Bitcoin.
- Ce faux tweet a provoqué une volatilité sur le marché, le prix du Bitcoin augmentant de 1 000 dollars avant de chuter de 2 000 dollars une fois le message démenti.
- Ironiquement, la SEC a approuvé les ETF Bitcoin le lendemain, mettant en évidence les vulnérabilités des comptes des institutions publiques sur les réseaux sociaux.
Le FBI a annoncé l’arrestation d'Eric Council Jr., un jeune homme de 25 ans, accusé d’avoir participé au hack du compte X (anciennement Twitter) de la Securities and Exchange Commission. Ce piratage a permis la diffusion d’un faux message affirmant que l’organisme américain avait approuvé les ETF Bitcoin, entraînant une volatilité impressionnante pendant un court instant.
L’accès au compte de la SEC et la diffusion du faux tweet
D’après les informations fournies par le FBI, Eric Council Jr., originaire d'Alabama, aurait conspiré avec plusieurs individus non identifiés pour s'emparer du compte X de la SEC. Une fois le compte compromis, Council aurait transféré son contrôle à ses complices, qui ont ensuite publié un message trompeur à grande échelle. Ce tweet, affirmant que “l'approbation des #Bitcoin ETFs pour une inscription sur toutes les bourses nationales enregistrées” était officielle, a eu un effet immédiat sur le marché.
Une manipulation des marchés : le Bitcoin fait des montagnes russes
Le 9 janvier, après la publication du faux tweet, le prix du Bitcoin a bondi de 1 000 dollars en quelques minutes, alimenté par la fausse nouvelle de l'approbation des ETFs. Cependant, cette hausse a rapidement laissé place à un effondrement tout aussi brutal : dès que la SEC a repris le contrôle de son compte et supprimé le message, BTC a chuté de 2 000 dollars. La SEC a ensuite publié un démenti, précisant que l'information n'était pas véridique.
Ironiquement, l'agence américaine a effectivement approuvé les ETFs Bitcoin le lendemain, le 10 janvier. Toutefois, l'impact du faux tweet a démontré à quel point les marchés peuvent être sensibles aux informations diffusées sur les réseaux sociaux, qu'elles soient vérifiées ou non.
Une rémunération en Bitcoin pour le piratage et un historique suspect
Selon le FBI, Eric Council Jr. aurait été payé en Bitcoin pour ses services dans ce hack. Cette compensation en crypto met en lumière un des paradoxes de ce type d'attaque : l'utilisation du Bitcoin comme monnaie d'échange dans des activités illicites, tout en affectant directement sa valeur à travers des manipulations du marché.
L'historique de recherche de Council est tout simplement accablant :
« Hack SECGOV »
« Comment puis-je savoir avec certitude si je fais l'objet d'une enquête du FBI ?”
« Quels sont les signes indiquant que vous faites l'objet d'une enquête de la part des forces de l'ordre ou du FBI, même si vous n'avez pas été contacté par eux ?”
Ce hack rappelle les vulnérabilités des institutions publiques sur les plateformes de réseaux sociaux. L'accès au compte X d'une entité aussi influente que la SEC a permis aux hackers de manipuler temporairement le cours de l'un des actifs financiers les plus surveillés au monde. Le fait que le piratage ait été orchestré et exécuté avec succès, même pour une courte période, soulève des inquiétudes sur la sécurité numérique de ces organisations et l'impact potentiel de telles actions sur les marchés financiers mondiaux.