CZ accusé d’être l’homme de l’ombre de Trump : Binance et World Liberty démentent en bloc

Accusé d’avoir aidé Trump via World Liberty, CZ dément formellement et dénonce une campagne orchestrée par des concurrents. Binance, WLFI et le stablecoin USD1 se retrouvent au cœur d’un jeu d’influence géopolitique.
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  1. Changpeng Zhao est accusé par le Wall Street Journal d’avoir agi en coulisses pour promouvoir World Liberty Financial, un projet crypto soutenu par Donald Trump. Binance et les fondateurs de WLFI réfutent catégoriquement ces allégations.
  2. CZ dénonce une campagne de diffamation, qu’il attribue à un fonds américain lié à un exchange rival. Il affirme que des millions ont été dépensés pour nuire à Binance et freiner son influence aux États-Unis.
  3. Le scandale éclate dans un contexte tendu : grâce présidentielle demandée par CZ, amende record pour Binance, et lancement d’un stablecoin par World Liberty, soutenu par un accord potentiel à 2 milliards de dollars à Abu Dhabi.

Le Wall Street Journal a mis le feu aux poudres. Dans un article explosif, le média américain accuse Changpeng ‘CZ‘ Zhao, l’ex-patron de Binance, d’avoir joué les « fixeurs » pour le projet crypto soutenu par Donald Trump : World Liberty Financial. Quelques heures plus tard, les démentis tombent. Et ils sont sans appel.

“C’est risible” : World Liberty monte au front

Sur X, le cofondateur de World Liberty Financial, Zak Folkman, dégaine une réponse cinglante. L’idée que CZ aurait agi comme facilitateur pour Witkoff ou WLFI n’est pas seulement fausse, elle est risible« , écrit-il, évoquant son associé Zach Witkoff. Le message est clair : aucune opération de lobbying international n’aurait été menée par CZ au nom de leur plateforme.

L’article du WSJ évoquait pourtant des liens supposés entre CZ et plusieurs initiatives internationales du projet World Liberty, notamment au Pakistan, à Abu Dhabi et au Kirghizistan. Mais sans jamais étayer clairement le rôle exact de Zhao dans ces démarches.

CZ contre-attaque : “Une campagne de diffamation”

De son côté, CZ brise le silence et charge lourdement. Dans une série de publications, il dénonce un coup monté orchestré par un fonds de capital-risque américain ayant investi dans un exchange concurrent. Selon lui, des millions de dollars auraient été injectés dans une opération de « lobbying agressif » pour empêcher Binance d’aider les États-Unis à devenir la capitale mondiale de la crypto.

« Je ne suis le fixeur de personne« , affirme-t-il, avant de lâcher : « On m’a dit qu’ils ont été payés pour salir. » Zhao laisse entendre que les vraies motivations derrière cette attaque seraient purement économiques : la peur d’un géant étranger prêt à dominer le marché américain.

Un contexte explosif : pardon présidentiel, stablecoin et méga-deal

Ce regain de tension intervient dans un climat déjà électrique. En mars, plusieurs fuites évoquaient une demande de grâce présidentielle adressée par CZ à Donald Trump, information confirmée depuis. Rappelons que CZ a purgé une peine de prison de quatre mois après avoir plaidé coupable en 2023 pour des défaillances dans le dispositif anti-blanchiment de Binance. L’exchange a, de son côté, payé une amende record de 4,3 milliards de dollars.

Pendant ce temps, World Liberty continue d’avancer. La plateforme, qui décrit Trump comme son « principal ambassadeur crypto », vient de lancer son propre stablecoin, le USD1. Abu Dhabi s’y intéresse : l’investisseur MGX aurait choisi cette monnaie pour sceller un accord à 2 milliards de dollars… avec Binance.

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