- CZ relance une rumeur en accusant Coinbase d’avoir briefé Bloomberg pour nuire à Binance et au projet stablecoin de Trump, USD1, lié à World Liberty Financial.
- Le stablecoin USD1 aurait été créé avec l’aide de Binance, utilisé dans un deal de 2 milliards $, et resterait majoritairement stocké sur des wallets Binance.
- Coinbase dément formellement toute implication, tandis que CZ envisage une poursuite pour diffamation et prépare un retour stratégique aux États-Unis.
CZ relance la machine à rumeurs… et Coinbase est dans le viseur
Coup de théâtre en plein été crypto : Changpeng Zhao (CZ), fondateur de Binance, vient de mettre le feu aux poudres. Il a repartagé un tweet qui accuse ni plus ni moins que Coinbase d’être à l’origine d’un rapport explosif de Bloomberg sur le projet crypto pro-Trump, World Liberty Financial (WLF).
Le tweet original, signé par le commentateur crypto Matt Wallace, balance sans détour : Coinbase aurait « anonymement » briefé Bloomberg pour miner la crédibilité de Binance et freiner le retour de CZ sur le marché américain.
Trump, Binance, stablecoin : tous les ingrédients d’un thriller
Ce que Bloomberg révèle dans son enquête, c’est une alliance inattendue : le stablecoin baptisé USD1, émis par WLF et lié à Donald Trump, aurait été développé par Binance. Ce même stablecoin aurait été utilisé dans un deal de 2 milliards de dollars impliquant un fonds souverain des Émirats.
Autre élément choc : plus de 90 % des USD1 seraient encore stockés sur des wallets Binance, générant potentiellement des millions d’intérêts annuels. De quoi attirer l’attention… et attiser les jalousies.
Coinbase nie en bloc : « pure désinformation »
Face à cette rumeur virale, Paul Grewal, Chief Legal Officer de Coinbase, a immédiatement démenti sur X :
C’est de la pure désinformation. Nous n’attaquons pas nos concurrents.
Selon lui, Coinbase n’a rien à voir avec cette affaire et reste concentré sur une vision collective du marché.
Mais dans les coulisses, l’ambiance est électrique. Binance, autrefois en difficulté, pourrait profiter d’un éventuel pardon présidentiel de Trump pour revenir aux États-Unis en position de force. Ce scénario effraierait certains acteurs, notamment Coinbase, actuellement leader sur le sol américain.
CZ prêt à contre-attaquer en justice ?
Dans une réponse cinglante, CZ qualifie l’article de « hit piece » sponsorisé par un concurrent, truffé « d’erreurs factuelles ». Et il menace à demi-mot :
Je vais peut-être devoir encore les poursuivre pour diffamation.
Ce n’est pas la première fois que CZ hausse le ton contre les médias. Mais le contexte est inédit : sorti de prison en 2024, l’ex-CEO de Binance cherche aujourd’hui à redorer son blason, et son influence.
Un retour en politique… et en affaires ?
En coulisses, CZ poursuit son retour sur la scène mondiale. Il a récemment signé des accords de conseil en Kyrgyzstan et au Pakistan pour développer la régulation blockchain locale. Mais son plus gros pari reste aux États-Unis : un pardon de Trump pourrait tout changer.
Entre guerre d’influence, vengeance juridique et ambitions géopolitiques, cette affaire dépasse le simple cadre crypto.
