DWF Labs : un cofondateur est écarté suite à des accusations graves d’empoisonnement de boisson

Terra Luna enquête
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  1. DWF Labs a écarté l’un de ses partenaires, Eugene Ng, suite à de graves accusations d'empoisonnement de boisson formulées par une utilisatrice sur X.
  2. Une utilisatrice sous le pseudonyme Hana a accusé Eugene Ng de lui avoir drogué son verre lors d’une rencontre à Hong Kong, fournissant des preuves vidéo et un rapport de police pour étayer ses affirmations.
  3. En réponse, DWF Labs et OpenEden, une autre entreprise cofondée par Ng, ont suspendu ce dernier en attendant les résultats de l’enquête.

La société de trading crypto DWF Labs a écarté un de ses partenaires fondateurs après de graves accusations d'empoisonnement de boisson survenues sur le réseau social X (anciennement Twitter).

Une mise à l’écart rapide après des accusations de drogue dans une boisson

Eugene Ng, un associé cofondateur de DWF Labs, a été discrètement supprimé de la page d’équipe de l’entreprise, bien que celle-ci n’ait pas explicitement mentionné son nom dans son communiqué. Ces accusations, formulées publiquement par une utilisatrice sous le pseudonyme Hana, font état de comportements inacceptables de la part d’un membre de l’équipe de DWF Labs.

Le message de DWF Labs est sans ambiguïté :

Nous sommes conscients des récentes allégations graves concernant un de nos partenaires, accusé de comportements inappropriés. Alors que l’enquête est en cours, DWF Labs a décidé de retirer cette personne de toute fonction de gestion et opérationnelle avec effet immédiat.

OpenEden prend aussi ses distances

En parallèle, OpenEden, une société de tokenisation cofondée par Eugene Ng, a également réagi. Dans son propre communiqué, l’entreprise évoque une suspension immédiate d’un membre de son équipe, sans donner davantage de détails.

En tant que plateforme engagée pour des valeurs de confiance et d’intégrité, nous sommes consternés d’apprendre ces allégations liées à des actions personnelles de cet individu.

OpenEden, laissant comprendre que la société entend protéger sa réputation tout en attendant les conclusions de l’enquête.

Un témoignage inquiétant et des preuves troublantes

L’affaire a éclaté mardi, lorsqu’une utilisatrice de X, identifiée sous le nom de Hana, a accusé publiquement un partenaire de DWF Labs de lui avoir drogué son verre dans un bar à Hong Kong le 24 octobre. Elle a précisé avoir rapporté l’incident à la police locale et rassemblé des preuves vidéo de l’empoisonnement.

D’après son témoignage, une serveuse l’a avertie que l’individu en question avait introduit une substance inconnue dans son verre à plusieurs reprises pendant ses absences aux toilettes. Hana, une investisseuse en capital-risque dans le domaine web2 souhaitant explorer le web3, a expliqué qu’elle rencontrait le partenaire de DWF Labs pour discuter de potentielles opportunités de carrière. En réponse à cette situation, elle a partagé en ligne des images de l’incident et des documents officiels du rapport de police, en appui à ses accusations.

La disparition numérique d’Eugene Ng

Suite aux allégations, Eugene Ng a restreint son compte X en le plaçant en privé, avant de finalement le supprimer aux alentours de la diffusion du communiqué de DWF Labs. Sa page LinkedIn a également été désactivée, marquant une sorte d’effacement numérique dans l’attente des développements de cette affaire. Ancien employé de grandes institutions financières comme Barclays, Citi et Deutsche Bank, Ng était un visage connu de la crypto sphère en Asie, ayant également occupé le poste de responsable du développement commercial chez Gemini en Asie.

L’affaire reste en suspens, avec des conséquences potentiellement lourdes pour Eugene Ng et pour l’image DWF Labs, qui cherche à préserver son intégrité en se dissociant de toute implication dans ces actes reprochés.

DWF Labs faisait déjà face à des accusations de manipulation de marché, notamment des pratiques de wash trading. En septembre 2023, Wintermute, une société de trading algorithmique, a accusé DWF Labs de se livrer à des transactions fictives visant à gonfler artificiellement le volume de certaines cryptomonnaies, une pratique confirmée plus tard par un rapport du Wall Street Journal.

Ce dernier allègue que DWF Labs aurait manipulé les prix de tokens comme YGG et d’autres actifs numériques en procédant à des échanges massifs orchestrés sur des plateformes comme Binance. Malgré ces accusations, DWF Labs continue de nier toute implication et qualifie ces informations de fausses​

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