Points clés :
- La Securities and Exchange Commission (SEC) a sollicité un jugement sommaire contre Do Kwon et Terraform Labs.
- En opposition, la défense de Terraform Labs conteste la classification de leurs tokens comme valeurs mobilières.
- La SEC présente des éléments de preuve qui, selon elle, démontrent clairement que Kwon et Terraform Labs ont induit les investisseurs en erreur.
Le jury trop clément envers Do Kwon, selon la SEC
La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a récemment demandé un jugement sommaire dans l’affaire impliquant Do Kwon et Terraform Labs, cherchant à éviter un procès complet en affirmant l’évidence des faits.
En effet, la SEC a présenté des preuves indiquant que Do Kwon a trompé les investisseurs en commercialisant les tokens Terra (LUNA) comme des valeurs mobilières.
La réglementation américaine, à travers le test de Howey, définit les critères pour qu’un investissement soit considéré comme une sécurité. La SEC soutient que les actions de Kwon et de Terraform Labs s’inscrivent clairement dans ce cadre, les accusant de conduite frauduleuse et de déclarations trompeuses concernant la stabilité de leur stablecoin UST.
Il ne fait aucun doute que les acheteurs ont investi de l’argent, que ce soit par le biais de monnaie fiduciaire ou d’actifs cryptographiques […] Aucun jury rationnel ne pourrait conclure que Kwon n’était pas responsable des violations par Terraform”.
– a déclaré la SEC
La défense de Terraform Labs
En réponse, l’équipe de défense de Kwon a demandé au tribunal de rejeter la plainte de la SEC, affirmant que les actifs concernés, notamment LUNA et MIR, ne constituent pas des valeurs mobilières selon la législation en vigueur.
Ils ont ajouté que la SEC n’a pas réussi à prouver que Terraform Labs offrait des valeurs mobilières.
Les répercussions de cette affaire sur l’écosystème
L’effondrement de Terra en mai de l’année dernière a entraîné la perte de milliards de dollars appartenant à des millions d’investisseurs. Daniel Shin, co-fondateur de Terraform, a attribué cet échec à la mauvaise gestion de Kwon.
Pendant ce temps, Kwon fait face à des accusations en Monténégro pour falsification de documents.