- Midas lance mF-ONE, un certificat blockchain adossé au fonds de crédit privé F-ONE de Fasanara, incluant des créances fintech, PME, immobilier et stratégies delta-neutral.
- Les investisseurs peuvent utiliser mF-ONE comme collatéral sur Morpho pour emprunter de l’USDC, grâce à des vaults gérés par Steakhouse, optimisant leur capital sans vendre leurs actifs.
- Soutenu par des acteurs majeurs comme, mF-ONE incarne la convergence DeFi – TradFi en rendant le crédit privé tokenisable et accessible via la blockchain.
Un nouveau pont entre crédit privé et stablecoins
Midas ne joue plus dans la cour des petits. Avec le lancement de mF-ONE, le protocole de tokenisation s’attaque à un marché encore largement inexploité sur la blockchain : celui du crédit privé institutionnel.
Concrètement, mF-ONE est un certificat d’investissement natif blockchain, adossé au fonds F-ONE de Fasanara Capital. Ce fonds pèse lourd. Il combine des créances issues de la fintech, du prêt aux PME, du crédit adossé à l’immobilier et des stratégies digitales delta-neutral. En clair : un panier d’actifs performants mais jusqu’ici hors de portée du monde crypto.
Emprunter en USDC, sans vendre ses actifs
Midas va plus loin qu’un simple produit de rendement. Grâce à l’intégration dans Morpho, les investisseurs qualifiés peuvent utiliser leur mF-ONE comme collatéral pour emprunter de l’USDC. La liquidité provient de vaults USDC sélectionnés et gérés par Steakhouse Finance.
Cela permet aux détenteurs de rester exposés à la performance du crédit privé tout en débloquant des stablecoins pour d’autres stratégies, un gain évident en efficacité de capital.
Ce mécanisme s’aligne avec une tendance forte du marché : l’arrivée d’actifs du monde réel (RWA) dans la DeFi. Et mF-ONE coche toutes les cases pour s’imposer comme un nouveau standard.
Une coalition entre TradFi et DeFi
Le projet ne sort pas de nulle part. Midas s’appuie sur des acteurs solides : Fasanara côté gestion d’actifs, Steakhouse pour la structuration DeFi, et Morpho pour l’intégration technique. Et ce n’est pas tout : Stake Capital, GSR, Hardcore Labs, SumCap et CIAN participent déjà à l’aventure.
Autant dire que mF-ONE ne manque ni de soutien, ni de légitimité.
Midas avait déjà posé les bases en février avec ses Liquid Yield Tokens (LYT), liés à des fonds DeFi gérés activement. Avec mF-ONE, elle passe à la vitesse supérieure : offrir une exposition blockchain-native à l’un des produits les plus rentables de la finance traditionnelle.
Pourquoi c’est important
Jusqu’ici, le crédit privé restait une chasse gardée des banques et des fonds fermés. Peu liquide, peu accessible, mais souvent très rentable.
En le rendant tokenisable, collatéralisable et compatible avec les outils de la DeFi, Midas démocratise une classe d’actifs jusqu’ici réservée à une élite. C’est une avancée majeure pour les RWA, mais surtout un pas concret vers une finance hybride, fluide et réellement programmable.
Le message est clair : les murs entre TradFi et DeFi continuent de tomber, et Midas tient le marteau.