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Do Kwon fait de nouveau appel de la décision du tribunal du Monténégro :
- Do Kwon conteste à nouveau la décision de la Haute Cour du Monténégro d’approuver les demandes d’extradition des États-Unis et de la Corée du Sud.
- Des pressions politiques présumées pèsent sur les tribunaux locaux concernant le transfert de Kwon à l’étranger.
- Kwon fait face à des accusations criminelles dans son pays natal, la Corée du Sud, et aux États-Unis, suite à l’effondrement de son entreprise de crypto-monnaies.
Do Kwon fait appel de la demande d’extradition du Monténégro
Do Kwon, le cofondateur de Terraform Labs, a récemment fait appel d’une nouvelle décision de la Haute Cour du Monténégro. Cette décision soutenait les demandes d’extradition formulées par les États-Unis et la Corée du Sud.
« Nous avons de nouveau fait appel et nous attendons maintenant une nouvelle décision de la Cour d’appel »
a déclaré l’avocat de Do Kwon
L’appel récent de Kwon conteste en effet la décision de la Haute Cour, qu’il juge en violation flagrante de la loi, de la Convention européenne d’extradition et du traité bilatéral d’extradition avec l’Amérique.
Selon son avocat, Goran Rodic, il semble que les tribunaux locaux subissent des pressions politiques concernant l’extradition de Kwon. En novembre, Kwon avait réussi à faire annuler une décision précédente de la Haute Cour, mais le 29 décembre, la cour a de nouveau jugé les demandes d’extradition valides.
Une affaire à plusieurs milliards de dollars
En mai 2022, l’entreprise Terraform Labs, derrière les projets cryptographiques LUNA et UST et évaluée à plusieurs milliards de dollars, s’est tout simplement effondrée, provoquant, par effet domino, la chute de nombreuses sociétés crypto. À la suite de cet événement, Do Kwon, le cofondateur de Terraform Labs, est confronté à des accusations de fraude dans son pays d’origine, la Corée du Sud, ainsi qu’aux États-Unis.
Arrêté au Monténégro l’année dernière pour possession de documents officiels falsifiés, il a été condamné à quatre mois de prison.
Alors qu’il purge sa peine, le Monténégro doit non seulement approuver son extradition, mais aussi décider de sa destination.