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L’échange de crypto monnaies en faillite, FTX, a dévoilé une proposition mise à jour qui, si elle est acceptée, pourrait entraîner le retour d’une partie des fonds des créanciers. Il s’agit de 90% des actifs détenus par l’échange et non 90% des créances. Le nouveau PDG, John J. Ray III, n’a pas mâché ses mots dans sa critique des mesures financières antérieures de la société. Pendant ce temps, le fondateur de l’échange, Sam Bankman-Fried, se trouve actuellement au cœur d’un procès criminel.
Les clients devraient recevoir plus de 90% de la valeur distribuable dans le monde entier si le plan modifié est approuvé.
FTX
Les débiteurs de FTX prévoient que les clients de FTX et FTX US ne seront pas payés en totalité et que FTX.com subira probablement un plus grand pourcentage de pertes.
La valeur estimée des actifs perçus atteint un montant vertigineux de 8,9 milliards de dollars pour FTX.com, tandis que FTX.US, la branche américaine de l’échange, estime environ 166 millions de dollars.
Détails de la proposition de FTX
La proposition modifiée de FTX esquisse un plan pour diviser les actifs clients absents en trois catégories distinctes : actifs exclusivement pour les clients de FTX.com, ceux destinés aux clients de FTX.US, et un pool général contenant d’autres actifs.
Par ailleurs, une partie du plan proposé prévoit que les clients dont la valeur totale des retraits dans les 9 jours précédent la faillite dépasse celle des dépôts sur la même période, voient leurs réclamations être réduites. Cette réduction correspond à 15% de la différence entre les dépôts et les retraits (sur la période de 9 jours avant la faillite). En revanche, dans le cas ou cette valeur est inférieure à 250 000 dollars, les clients ne seront pas concernés par une réduction de leurs réclamations.
En effet, le processus d’indemnisation n’est pas exempt de complications. Les créanciers touchés doivent également recevoir une « Réclamation de déficit » contre le pool général, qui représente la valeur estimée des actifs perdus sur leurs échanges respectifs.
Ajoutant à la complexité, les débiteurs ont précisé que certaines parties pourraient être retirées du processus de règlement. En particulier, ceux qui auraient pu être au courant de la mauvaise gestion des dépôts des clients et des fonds de la société ou ceux qui ont manipulé leurs détails KYC pour accélérer les retraits lorsqu’ils étaient temporairement suspendus, mais aussi ceux dont les retraits ont dépassé les dépôts dans les 9 jours précédent la faillite.
Plusieurs facteurs externes tels que la volatilité des prix des tokens, d’éventuelles implications fiscales et des réclamations gouvernementales pourraient entraver le processus de récupération.
