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- Stephen Miran, pro crypto et ancien du Trésor, est nommé président du CEA par Trump, marquant un soutien stratégique aux cryptomonnaies et à l’innovation numérique.
- Trump renforce son administration avec des figures pro crypto, incluant Paul Atkins à la SEC et Bo Hines au Conseil des actifs numériques, affichant une ambition de leadership mondial dans ce secteur.
- Miran prône une réforme des réglementations, critique Jerome Powell et valorise l’innovation comme moteur de croissance économique, avec un focus sur les technologies décentralisées.
Stephen Miran, un défenseur de la crypto à la tête du CEA
Donald Trump poursuit sa stratégie de renforcer la présence des actifs crypto au cœur de son administration en nommant Stephen Miran à la présidence du Council of Economic Advisers (CEA). Ancien responsable du Trésor sous le premier mandat Trump et économiste au sein de Hudson Bay Capital Management, Miran est connu pour ses positions favorables à l’innovation numérique et au bitcoin. Ce conseil stratégique a pour rôle de guider le président sur des sujets économiques cruciaux, allant de l’analyse des tendances à l’élaboration de politiques visant à dynamiser la croissance.
Miran a souvent plaidé pour une réforme des réglementations américaines sur les cryptomonnaies. Sur les réseaux sociaux, il a critiqué les lourdeurs administratives freinant l’innovation, tout en dénonçant certaines pratiques douteuses dans l’écosystème, comme celles attribuées à Binance. Cette nomination marque un signal fort de l’administration Trump quant à son ambition de redessiner l’approche réglementaire américaine.
Une administration pro crypto qui se structure
Le choix de Stephen Miran s’inscrit dans une série de nominations stratégiques. Paul Atkins, ancien commissaire de la SEC sous George W. Bush et fervent défenseur des cryptomonnaies, prend la tête de la Securities and Exchange Commission. Parallèlement, Trump a nommé Bo Hines, un ancien joueur de football américain et candidat au Congrès, au poste de Directeur exécutif du Presidential Council of Advisers for Digital Assets. Bien qu’Hines ne soit pas reconnu pour son expertise dans les actifs crypto, il travaillera en étroite collaboration avec David Sacks, surnommé le « Crypto Czar« , pour élaborer des politiques favorisant le secteur.
Ces nominations rejoignent la volonté affichée de faire des États-Unis une véritable capitale mondiale des cryptomonnaies. Trump a même évoqué l’idée audacieuse d’établir une réserve stratégique de bitcoin, soulignant ainsi l’importance qu’il accorde à ce secteur en plein essor.
Une vision économique portée par l’innovation numérique
Stephen Miran n’a pas seulement défendu les cryptomonnaies ; il s’est aussi exprimé sur des questions économiques plus larges. Il a critiqué Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, pour ses prises de position jugées contraires à la stabilité économique, notamment lors des débats sur les mesures de relance en 2020. Ses positions reflètent une vision économique où l’innovation, souvent freinée par les réglementations, doit être encouragée pour stimuler la croissance.
Miran a récemment déclaré que des innovations majeures des dernières décennies, comme Uber et Airbnb, sont nées de contournements réglementaires. Sa nomination ouvre donc la voie à une approche plus pragmatique et favorable aux entreprises du numérique, avec un accent particulier sur les technologies décentralisées.
Une stratégie qui divise
L’approche pro crypto de Trump suscite autant d’enthousiasme que de scepticisme. Si ses partisans saluent des nominations qui pourraient renforcer la compétitivité des États-Unis, les critiques pointent les risques liés à une dérégulation excessive et à l’influence croissante d’acteurs controversés du secteur. Cependant, le message est clair : l’administration Trump mise sur une adoption massive des cryptomonnaies comme levier de croissance et d’influence mondiale. Les mois à venir permettront de mesurer l’impact de cette stratégie audacieuse sur l’économie américaine et l’industrie des actifs numériques.
