Getting your Trinity Audio player ready...
|
Dans le dédale juridique de la crypto monnaie, Alameda Research de FTX a sécurisé les droits de réclamer 175 millions de dollars de l’actif en faillite de l’entité crypto, Genesis. Cette entente, dévoilée dans un document judiciaire mercredi, marque une baisse drastique par rapport aux 4 milliards de dollars initialement poursuivis par FTX. Cette évolution des valeurs des créances ne concerne pas uniquement les chiffres; elle signifie une tentative de mettre fin aux réseaux financiers complexes qui enchevêtrent plusieurs entreprises crypto.
Chercher une liquidation harmonieuse
Le règlement permettra, entre autres, de faciliter considérablement le processus de confirmation du plan de réorganisation des débiteurs de Genesis au titre du chapitre 11
La motivation derrière la créance révisée n’est pas uniquement monétaire. Le paysage crypto étant enlisé par des effondrements d’entreprises, des interconnexions financières complexes ont émergé, jetant une ombre sur les procédures de faillite. Les représentants juridiques estiment que ce nouveau règlement pourrait accélérer le processus de liquidation des affaires corporatives et de restitution des fonds aux clients. Ce sentiment résonne particulièrement après que Genesis Global Capital, une entité prêteuse du même groupe corporatif que Gemini au sein du Digital Currency Group, a déclaré faillite plus tôt cette année. La soumission au tribunal de l’équipe juridique de Genesis articule leur anticipation : cet accord devrait considérablement rationaliser le « plan de réorganisation du chapitre 11 des débiteurs de Genesis » sans coûts de litige prolongés. John J. Ray III, PDG de FTX, a fait écho à cette perspective dans un document judiciaire connexe, affirmant que le règlement s’aligne sur les meilleurs intérêts de FTX, compte tenu des ambiguïtés juridiques actuelles entourant les créances.
Un aperçu des intricacités financières passées
Avant cet accord, les créances de FTX sur Genesis s’élevaient à un montant vertigineux de 3,88 milliards de dollars. Cela comprenait les remboursements de prêts orchestrés par la branche de fonds spéculatifs d’Alameda Research et les actifs que Genesis a retirés de la bourse FTX avant son annonce de faillite en novembre. À l’inverse, les registres judiciaires reconnaissent Genesis Global Capital comme le principal prêteur non garanti de FTX, notant un montant impayé de 226 millions de dollars.