Les créanciers contestent l’accord Genesis – DCG, mettant en jeu 2,4 milliards de dollars

Une coalition de créanciers de Genesis conteste l’accord proposé avec la société mère DCG, affirmant que l’accord ne suffit pas à remplir les passifs en suspens.
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Le feuilleton de la faillite de Genesis, une entité de prêt en crypto, prend une nouvelle tournure alors qu'un consortium de créanciers brandissant 2,4 milliards de dollars de créances perturbe un accord préliminaire avec la société mère Digital Currency Group. Qualifiant l'accord de “totalement insuffisant“, les créanciers soutiennent que le règlement ne parvient pas à aborder de manière adéquate les plus d'un milliard de dollars de prêts encore en suspens. Cette contre-narration vient comme un tir de semonce à Genesis et à DCG, remettant notamment en question la décision de blanchir le PDG Barry Silbert et d'autres dirigeants de DCG de toute future conséquence juridique.

La contribution de DCG à la succession en règlement des créances des créanciers est tout à fait insuffisante pour satisfaire même les montants incontestés des prêts dus, sans parler des précieuses créances de la succession que les créanciers peuvent faire valoir à l'encontre de DCG et de ses administrateurs et dirigeants, y compris Barry Silbert.

Groupe de prêteurs de Genesis

Conduite fiduciaire douteuse : les accusations fusent au tribunal des faillites

Le bras de fer a été officialisé avec un dépôt au tribunal des faillites du district sud de New York. Le groupe de créanciers non divulgués a accusé à la fois Genesis et le comité formel qui les représente, les accusant de négliger leurs devoirs fiduciaires. Ils soutiennent que le règlement proposé, qui couvre 630 millions de dollars de prêts non garantis dus d'ici mai 2023 et 1,1 milliard de dollars supplémentaires d'ici 2032, ne répond même pas aux attentes de base pour les prêts non contestés. De plus, ils s'opposent vigoureusement à toute résolution qui protège Silbert et la direction de DCG de tout futur imbroglio juridique.

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