La Cour Suprême du Monténégro met en pause l’extradition de Do Kwon vers la Corée du Sud

La Cour Suprême du Monténégro suspend l’extradition de Do Kwon, fondateur de Terra/Luna, vers la Corée du Sud, introduisant un nouveau rebondissement dans cette affaire internationale de fraude crypto.
do kwon caution 2
Getting your Trinity Audio player ready...
  1. La Cour Suprême du Monténégro interrompt l’extradition de Do Kwon vers la Corée du Sud.
  2. La décision crée une pause dans la lutte pour l’extradition entre la Corée du Sud et les États-Unis, toutes deux désireuses de juger Kwon pour fraude.
  3. Selon le procureur suprême, seule la ministre de la justice du pays est habilitée à prendre une telle décision.

La saga judiciaire autour de Do Kwon, fondateur de Luna/Terra, ressemble de plus en plus à un échange de ping-pong avec l’intervention de la Cour Suprême du Monténégro, qui met en pause son extradition vers la Corée du Sud. Cet événement marque une étape significative dans le feuilleton judiciaire qui oppose Do Kwon à deux puissances mondiales : la Corée du Sud et les États-Unis.

Un nouveau retournement de situation dans l’affaire d’extradition de Do Kwon

La Cour Suprême du Monténégro a émis vendredi un ordre interrompant l’extradition imminente de Do Kwon vers son pays natal, la Corée du Sud. Cette décision vient contredire celles de deux cours inférieures qui avaient précédemment opté pour son extradition.

Do Kwon, arrêté en mars 2023 au Monténégro pour l’utilisation de faux documents costaricains lors d’une tentative de voyage à Dubaï, se trouve désormais dans une situation d’attente, le pays balcanique suspendant toute décision d’extradition jusqu’à nouvel ordre.

La bataille juridique se poursuit

La lutte pour l’extradition de Do Kwon entre la Corée du Sud et les États-Unis se trouve momentanément en suspens. Les deux nations souhaitent juger Do Kwon pour des accusations de fraude liées à l’effondrement de 40 milliards de dollars de l’écosystème Terra en mai 2022.

Malgré ses tentatives de contester les demandes d’extradition pendant un an, la décision récente d’une cour d’appel monténégrine semblait sceller son sort, avant l’intervention du procureur suprême du pays.

Le Bureau du Procureur d’État Suprême a joué un rôle clé dans ce revirement en argumentant que la décision d’extrader Do Kwon outrepassait les compétences de la cour. Selon le procureur, seule la ministre de la justice du pays est habilitée à prendre une telle décision, mettant ainsi en pause le processus d’extradition de Do Kwon « jusqu’à ce qu’une décision soit prise« .

Articles qui pourraient vous intéresser