- Coinbase a refusé de céder à une tentative d’extorsion de 20 millions $ en Bitcoin et offre une prime équivalente pour identifier les hackers.
- Les données de moins de 1 % des utilisateurs actifs ont été compromises via des agents de support corrompus, mais aucun fonds ni mot de passe n’a été exposé.
- L’exchange coopère avec les autorités et renforce sa sécurité, face à une vague croissante d’attaques par ingénierie sociale dans l’industrie crypto.
Coinbase dévoile une bounty de $20 millions contre ses maître-chanteurs
Plutôt mourir que payer. Face à une tentative d’extorsion massive, Coinbase refuse de céder. Au lieu des 20 millions de dollars réclamés en Bitcoin par les pirates pour ne pas divulguer des données sensibles de clients, la plateforme a décidé de retourner l’arme : une récompense de 20 millions de dollars, mais pour identifier et faire condamner les responsables.
Une fuite interne exploitée par l’argent liquide
Selon Coinbase, les criminels ont réussi à accéder à des données personnelles via des agents de support client basés à l’étranger, apparemment corrompus par des paiements en cash. Moins de 1 % des utilisateurs actifs mensuels seraient concernés, selon l’exchange, qui insiste : aucun mot de passe, aucune clé privée, aucun fonds et aucun compte Coinbase Prime n’ont été compromis.
Mais les hackers n’ont pas fait dans la demi-mesure. Leur menace : tout publier, noms, adresses, cartes d’identité, si Coinbase ne versait pas la rançon. Réponse de l’entreprise : une prime équivalente, mais pour les faire tomber.
Sécurité maximale et contre-attaque judiciaire
Coinbase affirme avoir immédiatement saisi les forces de l’ordre et lancé une procédure pour indemniser les clients affectés. L’affaire survient alors que les attaques de type ingénierie sociale se multiplient : selon l’enquêteur on-chain ZachXBT, plusieurs utilisateurs ont perdu des millions, piégés par de faux agents de support.
Ce n’est pas une première. En 2022 déjà, Coinbase avait mis en place un programme de bounty après une autre tentative d’extorsion. Cette fois, la réponse est encore plus claire : la plateforme ne négocie pas avec les maîtres-chanteurs, elle les chasse.