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Effondrement de Terraform : Shin se défend au tribunal
- Responsabilité contestée : Shin Hyun-Seong, alias Daniel Shin, réfute son implication dans la débâcle de Terraform Labs, attribuant l’effondrement à des erreurs de gestion protocolaire et à des actes de son ancien collaborateur Do Kwon.
- Départ antérieur à la crise : Shin soutient s’être retiré de Terraform Labs en 2020 pour des raisons professionnelles, bien avant que la crise de l’écosystème Terra/Luna ne soit manifeste.
- Contexte juridique complexifié : La défense de Shin argumente que les lois américaines, comme celles invoquées dans le cas de la SEC contre Ripple, ne sont pas applicables en Corée du Sud, et que les actifs virtuels n’étaient pas considérés comme des produits financiers régulés lors de la fondation de Terraform.
La légalité des crypto monnaies au cœur du débat
Le tribunal du district sud de Séoul est devenu le théâtre d’un procès hautement médiatisé, opposant Shin Hyun-Seong aux autorités judiciaires sud-coréennes. Dans ce procès complexe où s’entremêlent technologie de paiement et réglementation financière, Shin pointe du doigt le fonctionnement du protocole Anchor et les agissements de son ancien associé pour expliquer l’effondrement de l’écosystème Terra/Luna.
La cause de l’effondrement de Terra est due au fonctionnement déraisonnable du protocole Anchor et aux attaques externes menées par Do-hyung Kwon après la rupture. Cela n’a rien à voir avec le défendeur.
Avocat de Daniel Shin
Shin, qui a quitté ses fonctions chez Terraform Labs pour se consacrer à sa société Chai, affirme que les décisions et les actions de Do Kwon postérieures à leur séparation sont les véritables causes de la chute de Terraform. Les avocats de la défense de Shin insistent sur le fait que leur client ne pouvait anticiper ni contrôler les fluctuations de la valeur du LUNA.
La discorde s’étend aux fondements mêmes de la réglementation crypto monnaies, le parquet s’appuyant sur le précédent du cas Ripple aux États-Unis pour établir une analogie contestée par la défense. Shin, présent en Corée du Sud contrairement à Kwon, affronte des accusations sérieuses mais maintient une ligne de défense axée sur la distinction des juridictions et la non-rétroactivité des lois en matière de produits financiers.