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Dans le cadre de sa campagne pour les élections présidentielles américaines de 2024, la vice-présidente Kamala Harris a annoncé son intention d'encourager les technologies innovantes, y compris les actifs numériques et l'intelligence artificielle, tout en veillant à la protection des consommateurs et des investisseurs.
Ces déclarations ont été faites lors d'une levée de fonds à Wall Street, selon des journalistes présents sur place, notamment Jennifer Epstein de Bloomberg.
Harris, candidate démocrate et actuelle vice-présidente, a décrit sa vision d'une “économie d'opportunité” où l'innovation technologique jouerait un rôle central dans le développement économique des États-Unis. Elle a souligné l'importance de créer un environnement réglementaire sûr, basé sur des règles claires et transparentes, afin de permettre à l'IA et aux actifs numériques de prospérer tout en protégeant les intérêts des consommateurs et investisseurs.
Dans son discours, elle a insisté sur la nécessité de collaboration entre divers acteurs de l'économie américaine :
Pour construire cette économie d'opportunité, je rassemblerai les travailleurs, les petites entreprises, les innovateurs et les grandes entreprises. Nous travaillerons ensemble pour investir dans la compétitivité de l'Amérique et dans son avenir.
Les propos de Harris interviennent alors que sa campagne prend de l'ampleur, avec des sondages favorables dans quatre des six principaux États clés (swing states). Selon le site de prédiction de marché Polymarket, elle aurait désormais 52% de chances de remporter la présidence, face à son adversaire républicain, Donald Trump, qui stagne à 47%.
En plus de ses engagements concernant l'innovation technologique, Harris a annoncé qu'elle dévoilerait bientôt de nouvelles politiques économiques destinées à aider les Américains à accumuler des richesses et à encourager les entreprises à participer activement à ce projet. Les détails précis de ces mesures restent pour l'instant confidentiels, mais cette initiative pourrait renforcer encore son attractivité auprès des électeurs, en particulier ceux sensibles aux problématiques économiques et technologiques.
La levée de fonds à Manhattan, qualifiée de “dernier événement de ce type avant l’élection” à New York, a attiré de nombreuses personnalités, dont Anne Hathaway, Whoopi Goldberg et Billy Porter. Cet événement, avec des billets allant de 500 $ à 1 million de dollars, visait à consolider l'avance financière de la campagne de Harris sur celle de Trump, qui cherche également à séduire l’industrie crypto.
Alors que Donald Trump multiplie les efforts pour courtiser la communauté crypto, notamment par des visites dans des établissements comme le bar à thème Bitcoin PubKey à New York, sa propre initiative crypto, le projet World Liberty Financial, a reçu un accueil mitigé dans l'industrie. Bien que Trump ait tenté de renforcer son image auprès des partisans de la crypto, son positionnement semble moins clair et moins structuré que celui de Harris.
Le soutien explicite de Kamala Harris aux technologies numériques, combiné à une approche prudente de protection des consommateurs, pourrait marquer un tournant pour l'industrie des actifs numériques aux États-Unis. En s'engageant à mettre en place un cadre réglementaire clair, Harris pourrait offrir une stabilité bienvenue à un secteur souvent confronté à l'incertitude législative.
Toutefois, l’impact de ces engagements dépendra fortement de l’évolution de la course présidentielle, où chaque camp redouble d’efforts pour capter l’attention des électeurs et des industries émergentes, dont celle des actifs crypto.
