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Charles Hoskinson, le cerveau derrière Cardano (ADA), n’a pas mâché ses mots en répondant à une critique assimilant sa création à Ethereum (ETH). Il a affirmé : « La couche de consensus d’Ethereum est une véritable bombe à retardement« , l’accusant d’avoir un modèle de programmation défectueux qui ne peut être redéfini et d’être éclipsé par son propre écosystème de layer 2. Une telle affirmation marque une nette distinction entre les deux blockchains, mettant en avant la trajectoire et les objectifs distincts de Cardano.
La quête de vitesse de Cardano
La Fondation Cardano, en mars 2020, a mis en lumière Hydra, une solution de layer 2 conçue pour rationaliser les transactions en les transférant du réseau principal à l’aide de sidechains. Hoskinson a décrit avec optimisme la vitesse potentielle de Cardano :
Les simulations montrent que chaque tête Hydra peut gérer environ 1 000 transactions par seconde. Multiplié par 1 000 pools d'empilage, la vitesse de Cardano pourrait atteindre un million de transactions par seconde.
Cependant, cette vision ambitieuse pour Hydra a rencontré des retards. En novembre 2021, aucune date de lancement n’était en vue. Ce n’est que le 11 mai 2023 qu’un nœud Hydra compatible avec le réseau principal a vu le jour. Par la suite, des rumeurs concernant Hydra Pay ont émergé – une intégration prometteuse de couche deux avec les portefeuilles Cardano conçue pour un règlement immédiat et des vitesses de transaction inégalées.
La réalité des taux de transaction
Les statistiques de Cardano Scan offrent une perspective plus réaliste. La blockchain Cardano gère actuellement environ 65 000 transactions par jour, soit 0,75 transactions par seconde. Ethereum, en revanche, a traité plus d’un million de transactions au cours de la dernière journée, soit une moyenne de 12,45 transactions par seconde. Malgré ces chiffres, Hoskinson reste inébranlable dans sa conviction. Dans un tweet précédent, il a souligné : « Cardano est là pour rester« , écartant les critiques et les sceptiques.