Introduction
En 1960 il n’était pas concevable pour un consommateur d’ordinateur et de logiciel de ne pas avoir accès au code source d’un logiciel pour en vérifier, modifier ou étendre ses caractéristiques. À l’origine le terme “open source” fut utilisé pour la première fois en 1998 afin d’enlever l’ambiguïté pesant sur le terme “free software” (logiciel libre).
C’est grâce à la démocratisation d’internet dans les années 90 que l’organisation à but non lucratif Open Source Initiative a vu le jour afin de faire la promotion des logiciels et des principes open sourcés.
Nous allons voir concrètement ce qu’est l’open source, à quoi cela sert et surtout comment il est devenu d’une importance capitale pour certains réseaux blockchain.
L’open source, qu’est-ce que c’est ?
Un logiciel open source est un logiciel construit en collaboration et distribué gratuitement dont le code source est disponible à tous.
Cela implique le fait que n’importe qui peut télécharger un logiciel open source gratuitement, le modifier, puis le redistribuer.
L’open source fut utilisé par les scientifiques et chercheurs afin de partager et mettre en commun librement et ouvertement leurs innovations, connaissances ainsi que leurs progrès.
C’est cette accessibilité au public qui fait la force des systèmes open source, car au-delà de n’appartenir à aucune entité en exclusivité, l’open source ouvre la porte à une bien plus grande vague d’innovations.
Également, l’open source permet la correction de multiples problèmes présents dans le code source original. Cela peut être des problèmes relatifs à la sécurité, aux performances ou simplement l’ajout de fonctionnalités pour rendre le logiciel plus utile et/ou ergonomique.
L’open source et la blockchain
Malgré les croyances populaires catégorisant les systèmes blockchain comme open source, la réalité est tout autre.
En effet, il existe plusieurs formes de blockchain dont certaines ne laissant pas accès à leur code source. Généralement il s’agit des blockchains privées possédées souvent par une entité tierce centralisée ne souhaitant pas posséder un système 100% transparent pour des raisons le plus souvent commerciales.
En revanche, dans les blockchains dites publique et libre d’accès, nous relèverons l’exemple le plus parlant de la blockchain Bitcoin. Mère de toutes les blockchains ayant prouvé à de nombreuses reprises sa robustesse et ayant ouvert la voie à de multiples innovations, Bitcoin est un réseau dont le développement fut collaboratif et open source.
Au-delà d’être le fruit d’une collaboration ayant donné lieu à une révolution technologique, la blockchain attache beaucoup d’importance à son côté open source puisque ceci fait directement partie de sa philosophie fondamentale.
Le code source de la blockchain Bitcoin a donc permis à de nombreux réseaux existants aujourd’hui de s’appuyer sur celui-ci afin de développer des réseaux similaires, ou d’innover à partir d’une base très solide.
De nombreuses crypto monnaies sont basées sur le code open source comme DASH ou Litecoin par exemple.
C’est également le côté open source des données consultable sur la blockchain qui lui permet d’être si sécurisé et inviolable, car une fraude serait vite remarquée par le reste des utilisateurs du réseau qui s’empresseraient de quitter le navire pour de plus vert pâturage et faisant perdre toute valeur financière à celui-ci.
Conclusion
Les modèles open source en général ne datent pas d’hier, mais il rentre en résonance avec l’aspect de transparence transmis par Satoshi Nakamoto dans whitepaper et à travers son réseau distribué open source.
La logique open source doit faire partie de l’univers des crypto monnaies et de la blockchain, il est indispensable.
En revanche, certains créateurs de réseaux distribués penchent du côté jugeant nécessaire l’existence de certains systèmes plus privés pour leur bon fonctionnement.