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Points clés :
La Securities and Exchange Commission (SEC) fait cette fois-ci face à une critique venant de son propre camp. Hester Peirce, l'une des cinq commissaires de la SEC, a publiquement critiqué l'approche de l'agence envers les crypto monnaies et la blockchain.
Cette critique intervient après que LBRY, une entreprise opérant sur la blockchain, a dû cesser ses activités à la suite à une action en justice de la SEC. En effet, LBRY a été jugé en violation de la Section 5 de la loi sur les valeurs mobilières de 1933 et a dû fermer ses portes en raison de pressions réglementaires et financières.
Peirce a exprimé son mécontentement envers la manière dont la SEC a géré l'affaire, qualifiant son approche de “malavisée”.
Le directeur juridique de Ripple Labs, Stuart Alderoty, ainsi que des membres de la communauté XRP, ont exprimé leur soutien aux récentes déclarations de Peirce. Alderoty suggère que lorsque des injustices continuent de se produire dans des affaires non frauduleuses, il pourrait être nécessaire de “remettre en question les protocoles standard” et de s'exprimer plus ouvertement.
La commissaire n'est pas la seule à remettre en question la politique de la SEC. Par le passé, des acteurs majeurs du secteur, comme Coinbase, avaient également critiqué le manque de clarté dans l'application des lois sur les valeurs mobilières.
Peirce suggère que l'approche actuelle pourrait avoir des conséquences néfastes non seulement pour les entreprises innovantes, mais aussi pour les investisseurs et le marché en général. Le débat est loin d'être clos, et il sera intéressant de voir si ces critiques internes conduiront à une réforme de la réglementation.
