Crypto : NEAR, partenaire du développement économique au Kenya

Au Kenya, NEAR, blockchain en Proof of Stake, est plébiscitée par les développeurs. Illustration par son récent partenariat avec Sankore.
Near Kenya
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Dernière modification effectuée le 07.09.2023 15:59

Le Kenya, comme d’autres pays d’Afrique, voit dans l’émergence des crypto monnaies et de la blockchain une possibilité de croissance économique. C’est dans ce contexte que NEAR Protocol vient d’annoncer une collaboration d’envergure avec un groupe de développeurs basé au Kenya appelé Sankore.

Sankore se présente comme une communauté dans le domaine de la blockchain ayant la volonté de créer des services sur le protocole proposé par NEAR. Ils souhaitent éduquer et former les talents de demain afin de développer de futurs développeurs de classe mondiale.

Cet objectif s’est d’ailleurs concrétisé grâce à des partenariats conclus avec des universités locales. Ainsi, l’initiative Sankore permet actuellement à 84 étudiants d’étudier la blockchain et a déjà permis à 6 diplômés de devenir développeurs.

Sankore a également déjà participé à plusieurs projets visant à améliorer le quotidien des Africains. Elle soutient par exemple un projet basé sur la blockchain NEAR qui vise à lutter contre les documents frauduleux en Afrique.

Elle apporte également son aide à une DAO appelé Lemonade Crypto Climate Coalition. Cette dernière vise à protéger les agriculteurs du changement climatique en proposant une assurance basée sur la blockchain.

D’ailleurs, selon Rose Goslinga, cofondatrice d’une start-up basée au Kenya proposant des assurances agricoles innovantes, « la majorité des agriculteurs africains sont confrontés à des risques climatiques réels pour leurs moyens de subsistance, car l’assurance traditionnelle, basée sur l’indemnisation, est souvent inabordable ou indisponible pour eux ».

blockchain Kenya

Le Kenya s’intéresse au CBDC

Plus tôt dans l’année, la banque centrale kenyane a communiqué, par le biais d’un communiqué de presse, son intention d’émettre une monnaie numérique de banque centrale (CBDC). Néanmoins, ce projet n’en est qu’à ses débuts.

En effet, l’organisme souhaite connaître les retours de la population sur les avantages et les risques avant de se positionner concrètement sur la question. Elle s’inquiète notamment du risque de cyberattaque et de compromission des données personnelles. Les Kenyans ayant jusqu’au 20 mai pour rédiger leurs avis, il sera intéressant d’en analyser les résultats lorsqu’ils seront publiés.

Cette initiative démontre une nouvelle fois l’attractivité de la blockchain pour les instances financières. Le Kenya ne souhaite pas se reposer sur l’utilisation des stables coins, certainement poussé par la volonté d’assurer sa souveraineté économique.

En tout état de cause, le Kenya est un pays fortement attiré par la blockchain. Ce n’est pas étonnant puisque selon un rapport publié par Kucoin, le nombre d’utilisateurs de crypto monnaies en Afrique a augmenté de 2 500 % en 2021.

La collaboration entre NEAR Protocol et Sankore découle naturellement de ces constats et le Kenya semble sur le bon chemin pour profiter pleinement de la révolution apportée par le web 3.

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