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Alors que Digital Currency Group (DCG) se rapproche d’une solution pour rembourser les pertes liées à la faillite de sa filiale Genesis, l’entreprise se confronte encore au scepticisme d’une partie de ses créanciers. En première ligne, Gemini fait entendre ses contestations en dénonçant une stratégie malhonnête.
En janvier dernier, Genesis faisait faillite quelques semaines après les déboires connus par l’exchange américain FTX. Après plusieurs mois de discussions, un accord de principe a été trouvé avec les débiteurs de Genesis. D’ailleurs, selon l’entreprise, cet accord devrait permettre de rembourser jusqu’à 90% des sommes dues par Genesis à ses différents créanciers.
Pourtant, ce plan est loin de faire l’unanimité parmi les créanciers de Genesis. Gemini, à qui Genesis doit plus de 1,2 milliard de dollars, estime que cette stratégie ne permettra pas de réellement rembourser les clients de son programme de prêt.
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Gemini accuse DCG et Genesis de tromper leurs créanciers
Le plan de DCG et Genesis ne parvient pas à convaincre Gemini de sa capacité à réellement rembourser ses clients.
Alors que la proposition de DCG aurait pour conséquence de rembourser sur sept ans presque intégralement plus de 230,000 créanciers particuliers ayant utilisé le programme de prêt de Gemini, l’entreprise n’y croit pas.
Par le biais de ses avocats, l’entreprise s’est longuement exprimée sur ses arguments.
Elle explique que « la proposition de DCG permettra à l’entreprise de payer des recouvrements au prorata par le biais de prêts inadéquats inférieurs au marché ».
Les avocats ajoutent que « recevoir une part fractionnée des paiements d’intérêts et de capital sur sept ans de la part d’une contrepartie incroyablement risquée n’est pas du tout équivalent à recevoir les liquidités et les actifs numériques dus aujourd’hui par Genesis aux prêteurs de Gemini ».
De plus, selon eux, les utilisateurs de Gemini Earn « ne récupéreraient rien qui soit proche de la valeur réelle de l’argent qui leur est dû ». Ils continuent en considérant que « DCG vante des taux de recouvrement qui constituent un véritable mirage trompeur, voire mensonger ».
Enfin, Gemini accuse DCG d’épuiser les créanciers de Genesis « dans l’espoir qu’ils deviennent suffisamment désespérés pour accepter une décote importante juste pour passer à autre chose ».
