Le DOJ réclame 40 à 50 ans de prison pour Sam Bankman-Fried

Le DOJ recommande une peine allant jusqu’à 50 ans de prison pour Sam Bankman-Fried, soulignant la gravité des fraudes commises par l’ex-PDG de FTX.
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  • Les procureurs américains recommandent une peine de 40 à 50 ans de prison pour Sam Bankman-Fried, l’ancien PDG de FTX, après sa condamnation pour fraude et conspiration.
  • Une amende et des confiscations s’élevant à plus de 11 milliards de dollars sont également suggérées, marquant l’une des plus grandes réparations financières dans l’histoire des affaires judiciaires américaines.
  • Le mémorandum de condamnation révèle des accusations graves, incluant des pots-de-vin et une gestion frauduleuse d’FTX.

Les procureurs américains ont récemment plaidé pour que Sam Bankman-Fried, ancien PDG de la plateforme d’échange de crypto monnaies FTX, soit condamné à une peine allant de 40 à 50 ans de prison. Cette recommandation fait suite à sa condamnation en novembre dernier pour divers chefs d’accusation de fraude et de conspiration, liés à l’effondrement de FTX.

Des accusations graves et des conséquences sévères

Sam Bankman-Fried a été reconnu coupable de plusieurs actes répréhensibles, notamment d’avoir menti aux investisseurs, partagé des documents falsifiés et injecté illégalement des millions de dollars dans le système politique américain.

Le Bureau du procureur du district sud de New York a insisté sur la nécessité d’une peine substantielle, soulignant la gravité des dommages causés à des milliers de victimes et l’importance d’envoyer un signal fort à quiconque serait tenté de se livrer à des actes répréhensibles similaires.

Un montant de réparation historique

Outre la peine d'emprisonnement, les procureurs ont également suggéré une amende et des confiscations dépassant les 11 milliards de dollars, qualifiant ce chiffre de « somme particulièrement conservatrice« .

Ils ont mis en avant les efforts gouvernementaux visant à récupérer une partie des fonds de Sam Bankman-Fried, notamment en ciblant les contributions politiques effectuées par lui et d’autres exécutifs de FTX lors des élections américaines, considérées comme « la plus grande infraction de financement de campagne jamais enregistrée« .

Des révélations compromettantes révélées

Le mémorandum de condamnation détaille également diverses autres accusations contre SBF, incluant des pots-de-vin à des officiels étrangers et l’abus de crédits massifs via FTX, révélés par des témoignages clés de son ancien cercle intime. Ces actions ont contribué à l’effondrement spectaculaire de FTX et d’Alameda Research, soulignant un mépris flagrant pour la loi et une attitude de supériorité déplacée.

Une défense contestée

Face à ces accusations graves, l’équipe de défense de SBF a plaidé pour une sentence nettement plus clémente de 6 ans, une proposition que les procureurs ont qualifiée d' »absolument inadéquate« . Leurs arguments contre la possibilité d’un remboursement majoritaire des créanciers de FTX par Sam Bankman-Fried ont été particulièrement critiqués, les procureurs affirmant que ses efforts n’avaient pas aidé et étaient souvent contre-productifs.

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