- La fondation deBridge consacre 100 % de ses revenus à l’achat du token DBR sur le marché, avec 3 millions de dollars de tokens déjà rachetés, soit 1,3 % de l’offre totale.
- La trésorerie du protocole dépasse les 30 millions de dollars, composée d’USDC, ETH, SOL et DBR, déployés stratégiquement sur Aave, Lido et Kamino pour générer du rendement.
- Le DBR devient un token lié directement à l’activité économique du protocole, suivant une tendance adoptée par d’autres leaders du Web3 comme Hyperliquid et Raydium.
Une stratégie claire : acheter son propre token avec tous les revenus
La Fondation deBridge vient de dégainer un plan simple mais redoutablement efficace : utiliser 100 % des revenus générés par le protocole pour racheter son propre token DBR sur le marché.
En un mois seulement, ce mécanisme a permis d’acquérir 1,3 % de l’offre totale du token (10 milliards), soit près de 3 millions de dollars de DBR achetés à la demande. Lors de l’annonce de la fondation, le token DBR a vu son prix s’envoler, gagnant plus de 25% sur la journée.
Ce n’est pas un effet d’annonce. C’est du concret. Une initiative visible, traçable, et surtout durable, qui s’inscrit dans un effort plus global : construire une valorisation réelle autour du token DBR, tout en instaurant une transparence totale sur la trésorerie.
Plus de 30 millions $ dans les coffres, dont ETH, SOL et USDC
Le Reserve Fund est désormais intégré dans la trésorerie globale de deBridge, qui pèse 30,1 millions de dollars. Cette réserve comprend des tokens DBR, mais aussi des actifs solides comme USDC, ETH et SOL.
Et ce n’est pas de l’argent qui dort. Les fonds sont déployés pour générer du rendement :
- Les USDC sur Ethereum sont prêtés via Aave
- Les ETH sont stakés via Lido
- Sur Solana, USDC natifs et SOL sont utilisés sur Kamino Finance
Un dashboard public permet à n’importe quel utilisateur de suivre en temps réel les achats de DBR, les rendements, et les soldes détenus. De quoi rassurer même les plus sceptiques.
deBridge veut lier valeur et usage
DBR, émis sur Solana, pourrait n’être qu’un simple token de gouvernance. Il incarne désormais une nouvelle génération d’actifs liés directement à l’activité du protocole. La logique est simple : plus le protocole génère de revenus, plus le buyback de DBR augmente, et plus la rareté du token s’intensifie.
Cette approche s’inscrit dans une tendance de fond déjà adoptée par d’autres poids lourds du Web3 comme HyperLiquid, mais également dYdX, Pump.fun ou Raydium : transformer les revenus du protocole en valeur pour les utilisateurs.
Un protocole robuste, un modèle qui séduit
Depuis son lancement en 2022, deBridge s’est imposé comme une solution de transfert de liquidité cross-chain, sans verrouillage d’actifs ni token « wrapped. Une architecture plus sécurisée, qui limite les surfaces d’attaque.
Fort de 10 millions $ de frais annuels selon DeFiLlama, le protocole continue de croître. Le token DBR pèse aujourd’hui environ 93 millions $ de capitalisation pour 266 millions $ de FDV.
Et avec ce mécanisme de Reserve Fund, deBridge envoie un signal fort : la valeur se construit avec des actes, pas des promesses.