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- Brian Armstrong, PDG de Coinbase, appelle le prochain président de la SEC à s’excuser pour les « dommages » causés à l’industrie crypto.
- Armstrong soutient activement des candidats politiques pro crypto à l’approche des élections américaines, notamment David McCormick, ancien PDG de Bridgewater Associates, et John Deaton, avocat pro XRP, tout en critiquant la sénatrice Elizabeth Warren pour son attitude hostile envers les cryptomonnaies.
- Il évoque la possibilité d’un changement de cap avec les élections présidentielles américaines, suggérant qu’une réélection de Donald Trump pourrait entraîner une réorientation de la SEC en faveur de l’industrie crypto, avec des personnalités comme Dan Gallagher, Hester Peirce ou Robert Stebbins potentiellement à sa tête.
Armbstrong réclame des excuses nationales pour les dommages infligés au secteur crypto par la SEC
Brian Armstrong, PDG de Coinbase, monte au créneau contre la Securities and Exchange Commission (SEC), appelant son prochain président à s’excuser auprès des Américains pour les « dommages » causés à l’industrie crypto.
Le 29 octobre, Armstrong a publié un recueil des incohérences marquantes dans les déclarations de la SEC concernant les cryptos, pointant notamment l’ambiguïté de l’agence sur des points clés tels que la classification des actifs numériques et la réglementation des plateformes d’échange. Pour Armstrong, le retrait des poursuites « frivoles » engagées par la SEC représenterait un premier pas vers une restauration de la confiance publique dans les institutions américaines.
Des positions politiques claires en faveur des candidats pro crypto
À l’approche des élections américaines, Armstrong a activement pris parti en faveur de candidats sénatoriaux défendant l’innovation crypto. Parmi eux, David McCormick, ancien PDG de Bridgewater Associates, et John Deaton, avocat pro XRP, ont reçu son soutien public. Armstrong a recommandé McCormick aux électeurs de Pennsylvanie, affirmant qu’il représente « le meilleur choix pour les cryptos » dans cet État. Deaton, quant à lui, a été qualifié par Armstrong de champion anti SEC, en opposition à la sénatrice Elizabeth Warren, critique de longue date des cryptomonnaies et alliée de Gary Gensler, actuel président de la SEC. Pour Armstrong, Warren est directement responsable de l’attitude hostile de la SEC envers les cryptos, ayant selon lui « encouragé Gensler à anéantir l’industrie crypto américaine. »
Vers un changement de cap avec les présidentielles américaines ?
Armstrong n’a pour l’heure pas pris position en faveur d’un candidat présidentiel, mais l’éventuelle réélection de Donald Trump pourrait signifier un tournant pour la SEC. Trump a déjà exprimé son intention de destituer Gensler dès son retour au pouvoir, promettant de nommer un président de la SEC pro crypto qui s’engage à « bâtir l’avenir, et non à l’entraver. » Dan Gallagher, actuel directeur juridique de Robinhood et ancien commissaire de la SEC, est pressenti comme un choix potentiel pour prendre les rênes de l’agence sous une administration Trump.
Gallagher, ainsi que Hester Peirce, actuelle commissaire, et Robert Stebbins, ancien conseiller juridique de la SEC, sont cités par les experts comme des figures qui, en cas de nomination, pourraient renverser l’approche actuelle de la SEC et ouvrir de nouvelles perspectives pour les actifs numériques.
Les enjeux de la politique américaine pour l’industrie crypto
L’implication de Brian Armstrong dans le débat politique américain démontre l’importance cruciale des prochaines élections pour l’industrie crypto. Le secteur, largement entravé par une régulation perçue comme obsolète et punitive, pourrait voir émerger une politique plus favorable à son développement. L’influence des États-Unis sur les cryptomonnaies reste colossale ; la nomination d’un président de la SEC ouvert à l’innovation pourrait non seulement attirer des entreprises internationales, mais également inverser la tendance actuelle d’exil des entreprises américaines vers des juridictions plus accueillantes.