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- Bybit est retiré de la liste noire de l’AMF après plus de deux ans de négociations, marquant une avancée réglementaire majeure pour l’exchange en France.
- L’exchange a suspendu ses services en France depuis janvier 2025 malgré cette victoire, en raison des contrôles renforcés de l’AMF.
- Bybit vise désormais l’obtention de la licence MiCA pour étendre ses services à toute l’Europe, rejoignant la course avec Bitget, OKX et Crypto.com.
Une victoire réglementaire en France après deux ans de négociations
L’exchange crypto Bybit a été retiré de la liste noire de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), selon un communiqué de son PDG, Ben Zhou. Présent sur cette liste depuis mai 2022 pour non-conformité aux règles françaises, Bybit ne figure plus dans le registre des « entreprises et sites non autorisés » de l’AMF. Un avis ajouté au communiqué de l’AMF de mai 2024 précise désormais que les informations « ne sont plus à jour », marquant la fin de plus de deux ans de combats et discussions avec le régulateur.
Une sortie temporaire du marché français face aux contraintes réglementaires
Malgré cette avancée, Bybit avait annoncé son retrait du marché français, arrêtant les services de retrait et de garde pour ses clients dès le 8 janvier 2025. Cette décision faisait suite à l’intensification des contrôles de l’AMF, alors que l’exchange poursuivait ses efforts de mise en conformité.
Objectif MiCA : conquérir le marché européen avec une licence cruciale
En parallèle, Bybit se concentre désormais sur l’obtention d’une licence MiCA (Markets in Crypto-Assets) pour étendre ses services dans l’Union européenne. Selon Ben Zhou, la plateforme a engagé des discussions avec le régulateur français depuis plus de deux ans afin de satisfaire aux exigences de ce cadre juridique européen, devenu essentiel pour opérer légalement sur l’ensemble du marché européen.
Une bataille réglementaire mondiale toujours en cours
Bien que la situation se stabilise en France, Bybit reste confronté à des défis sur d’autres marchés. En Malaisie, le régulateur des marchés financiers a ordonné l’arrêt de ses activités, tandis qu’en Inde, la pression des autorités l’a contraint à suspendre ses services.
Une course à la licence MiCA partagée par d’autres acteurs majeurs
Bybit n’est pas le seul acteur à viser la certification MiCA. Bitget, une autre plateforme d’échange, a récemment annoncé son entrée dans le processus de demande de licence, dans le cadre de sa stratégie d’expansion européenne. Forte de récentes autorisations en Bulgarie, Pologne et Lituanie, Bitget espère obtenir la licence MiCA d’ici 2025, selon son directeur juridique, Hon Ng.
MiCA, un nouveau standard pour les exchanges en Europe
D’autres géants du secteur ont déjà franchi l’étape décisive. OKX et Crypto.com ont récemment obtenu des licences complètes sous le régime MiCA, leur permettant de fournir légalement des services cryptographiques dans toute l’Union européenne.