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Tesla, malgré un mouvement massif de ses réserves de Bitcoin la semaine dernière, n'a pas vendu ses actifs. Le dernier rapport trimestriel de la société montre en effet que ses 760 millions de dollars de BTC sont toujours intacts.
La semaine dernière, Tesla a suscité l'inquiétude des investisseurs en transférant plus de 11 500 BTC, soit environ 760 millions de dollars, vers des portefeuilles anonymes. C’était la première fois que Tesla déplaçait ses réserves de Bitcoin depuis deux ans, déclenchant des rumeurs sur une possible liquidation de ses avoirs en cryptomonnaie.
Selon Arkham Intelligence, ce transfert, bien qu’impressionnant, ne s'est pas traduit par une vente. Le rapport financier du troisième trimestre 2024 publié récemment confirme cette information : Tesla n’a pas touché à ses 760 millions de dollars en Bitcoin, maintenant ainsi sa position parmi les plus grands détenteurs institutionnels.
En février 2021, Tesla avait fait sensation en achetant 1,5 milliard de dollars de Bitcoin, une décision qui avait consolidé Elon Musk en tant que fervent supporter de la cryptomonnaie. À un moment, l’entreprise détenait jusqu’à 2,5 milliards de dollars en bitcoins. Cependant, en 2022, Tesla avait vendu 75% de ses BTC, subissant des pertes au passage.
Malgré l’intérêt initial de Musk pour le Bitcoin et l'annonce que Tesla accepterait des paiements en BTC, ce plan a été abandonné en raison de préoccupations environnementales liées à la consommation d’énergie du réseau Bitcoin.
Avec ses réserves actuelles de 760 millions de dollars en Bitcoin, Tesla reste le quatrième plus grand détenteur public de Bitcoin aux États-Unis, après MicroStrategy et les entreprises de mining Marathon Digital et Riot Platforms.
En parallèle, Tesla continue de diversifier ses activités, notamment dans le domaine de l'IA et de la conduite autonome. Elon Musk, fidèle à sa vision de l'innovation, a récemment révélé de nouveaux produits et technologies, comme le “Cybercab”, un véhicule autonome qui, selon lui, révolutionnera le secteur automobile.
Les performances financières de Tesla au troisième trimestre 2024 ont également été marquées par une hausse des revenus et des bénéfices. La société a déclaré un revenu en augmentation de 8% à 25,2 milliards de dollars, même si ce chiffre est légèrement inférieur aux prévisions des analystes, qui tablaient sur 25,4 milliards.
Le bénéfice net ajusté a quant à lui atteint 2,5 milliards de dollars, dépassant les attentes du marché. Cette performance a été en partie attribuée à une augmentation de 2% des revenus provenant des ventes de véhicules, ainsi qu’à des gains significatifs dans les secteurs de la génération d’énergie (+52%) et des services, incluant les superchargeurs Tesla (+29 %).
Les actions de Tesla ont bondi de plus de 14% en pre-market après la publication des résultats. Ce rebond pourrait soulager les investisseurs après plusieurs mois difficiles marqués par des craintes sur la demande mondiale pour les véhicules électriques. Bien que les actions de Tesla soient encore loin de leur pic de novembre 2021, la société reste la plus valorisée au monde dans le secteur automobile, avec une capitalisation de près de 670 milliards de dollars.
Malgré un début d'année 2024 plus lent, Tesla prévoit une “légère croissance” des livraisons de véhicules pour le reste de l’année, avec une projection d'une augmentation des ventes de 20 à 30% pour 2025. Musk a expliqué que la réduction des coûts des véhicules actuels, ainsi que les améliorations des technologies de conduite autonome, stimuleront la demande.
Toutefois, Tesla a précisé qu’il n’était pas question de développer un modèle à 25 000 dollars comme beaucoup l’espéraient. “Cela n’a aucun sens dans notre vision de l'avenir. L’autonomie est clairement l’avenir,” a déclaré Musk, affirmant que la réduction des coûts des modèles actuels et l’introduction de véhicules autonomes comme le “Cybercab” seront les prochaines étapes clés.
En dehors des affaires, Musk a fait parler de lui pour son soutien ouvert à Donald Trump lors des élections présidentielles américaines. Bien que ce soutien ait renforcé sa popularité auprès des conservateurs, il risque de diviser son public et de provoquer des tensions avec les Démocrates, notamment si Kamala Harris remporte les élections de 2024.
