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Dernière modification effectuée le 31.07.2023 20:11
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Dans sa quête de décentralisation, Polygon, une solution de mise à l'échelle pour Ethereum, dévoile son plan pour la version 2.0.
Cette nouvelle version a l'ambition de construire ce que l'équipe appelle “la couche de valeur de l'Internet“, envisageant non seulement la décentralisation de la finance traditionnelle, mais aussi la propriété numérique et de nouveaux modes de coordination.
L'aspect distinctif de Polygon 2.0 est son réseau de blockchains de type Layer 2, tous basés sur la technologie Zero-Knowledge (ZK), permettant une interopérabilité entre ces chaînes, tout en apparaissant comme une seule blockchain pour l'utilisateur final.
Un changement majeur dans Polygon 2.0 concerne l'utilisation de MATIC. ETH sera la crypto native du rollup Polygon zkEVM.
Bien que MATIC restera essentiel pour la gouvernance et la sécurité économique de l'ensemble des chaînes, ce changement a suscité des inquiétudes parmi certains membres de la communauté qui prévoient une possible baisse d'intérêt pour le token MATIC.
En attendant, Polygon 2.0 promet d'être une étape importante dans l'évolution de l'économie numérique décentralisée et se prépare à dévoiler plus d'informations dans les semaines à venir.
Polygon Labs lance ‘The Value Prop', une base de données ouverte destinée à catalyser l'évolution de l'industrie blockchain : https://thevalueprop.io/
Cette base recense des cas d'utilisation de la blockchain à travers le monde, dans divers secteurs. Actuellement, elle regroupe 39 cas uniques et plus de 300 applications, avec une croissance prévue pour répondre à une demande croissante. L'objectif est de créer une sorte de “Wikipédia des cas d'utilisation de la blockchain“.
En plus de constituer un précieux référentiel, ‘The Value Prop' peut aider à définir la régulation de la technologie blockchain, en fournissant des exemples concrets de ses applications pragmatiques, sans les vulnérabilités souvent associées aux actifs cryptographiques.
Les cas d'utilisation couvrent sept principaux secteurs, démontrant ainsi la polyvalence de la blockchain. De plus, ‘The Value Prop' met en lumière des témoignages individuels sur l'impact positif de la blockchain, renforçant ainsi son acceptation et son intégration dans diverses industries.
Dans le contexte du litige en cours entre Ripple Labs et la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, la publication des très attendus “documents Hinman” marque une avancée significative.
Ces documents révèlent que Bill Hinman, ancien directeur de la Division des finances des sociétés de la SEC, avait consulté le fondateur d'Ethereum, Vitalik Buterin, avant d'annoncer publiquement qu'Ethereum (ETH) ne serait pas régulé par la SEC.
Ces documents ont également mis en évidence une résistance interne à la SEC concernant la proposition de Hinman de classer Ethereum (ETH) et Bitcoin (BTC) en dehors du cadre des securities.
Les révélations ont suscité des réactions diverses au sein de la communauté XRP. Certains membres estiment que ces informations pourraient potentiellement aider la défense de Ripple contre la SEC. De plus, les documents indiquent que malgré le conseil du Bureau du conseiller général de la SEC (OGC) d'exclure toute mention d'Ether du discours, Hinman a décidé de mettre l'accent sur ETH, une décision qui a semé la confusion sur le marché.
Les répercussions de ces documents Hinman pourraient avoir un impact significatif sur l'évolution du litige Ripple vs. SEC et sur le futur paysage réglementaire des crypto-monnaies.
Le Congrès américain pourrait potentiellement reclassifier Ethereum (ETH) dans une nouvelle catégorie réglementaire distincte, indique un récent rapport de JPMorgan. Cette proposition suggère que Ethereum pourrait être classé comme une matière première similaire à Bitcoin, ou placé dans une nouvelle “catégorie autre. Cela permettrait à Ethereum d'éviter le statut de titre financier, tout en offrant une certaine protection aux investisseurs.
Cette nouvelle catégorie, potentiellement réservée à Ethereum et d'autres crypto-monnaies suffisamment décentralisées, pourrait comporter des régulations moins restrictives que celles des titres financiers, mais légèrement plus restrictives que celles des matières premières.
Les stratèges de JPMorgan estiment que cette reclassification possible suit la publication des “documents Hinman”, qui documentent les délibérations internes de la SEC en 2018 concernant le statut d'Ethereum. Dans ces documents, Bill Hinman, alors directeur de la division des finances des sociétés de la SEC, avait déclaré qu'Ethereum, en tant que réseau suffisamment décentralisé, n'était pas un titre financier.
Cette perception de la SEC vis-à-vis d'Ethereum pourrait expliquer la réticence de l'agence à prendre des mesures contre Ethereum, tandis que la plupart de ses principaux concurrents ont été soumis à des régulations plus strictes.
Uniswap Labs, l'entreprise derrière Uniswap, une des principales applications décentralisées sur Ethereum, invite la communauté à participer à son développement en dévoilant les plans de sa dernière mise à jour, Uniswap v4.
Cette mise à jour prévoit une expansion des capacités de swap de tokens du DEX avec l'introduction de “hooks” et de pools de liquidité personnalisés, promettant ainsi plus de flexibilité.
Selon Hayden Adams, PDG d'Uniswap Labs, Uniswap v4 apportera également des améliorations de performance et réduira de 99% les frais de gaz du réseau nécessaires pour lister de nouveaux pools.
La mise à jour est prévue pour être déployée sous la licence Business Source License 1.1, visant à protéger le codebase d'Uniswap contre son utilisation par des concurrents. Bien que le lancement officiel d'Uniswap v4 puisse prendre plusieurs mois, cette période servira à recueillir des commentaires, identifier des améliorations potentielles et encourager les développeurs tiers à se préparer à construire sur le nouveau cadre. Par cette démarche, Uniswap souligne son engagement envers la décentralisation, la transparence et le développement collaboratif.
La filiale française de Binance, premier exchange de crypto-monnaies mondial, fait face à une enquête préliminaire pour violation présumée de la réglementation sur les services d'actifs numériques (PSAN) et de blanchiment d'argent.
L'enquête est menée par le Service d'Enquêtes Judiciaires des Finances sous l'autorité de la Juridiction Interrégionale Spécialisée de Paris. Il est allégué que Binance France pourrait ne pas avoir respecté ses obligations en matière de connaissance du client (KYC) et d'avoir proposé et promu ses services sans le statut PSAN requis.
Binance France est actuellement en pleine coopération avec les autorités compétentes tout en insistant sur le fait que l'entreprise respecte toutes les lois françaises et internationales. Cependant, la perquisition effectuée dans les locaux de l'entreprise a conduit à la saisie de documents qui sont en cours d'analyse. Cette enquête survient alors que Binance est également sous le feu des projecteurs de la SEC, l'organisme américain de réglementation des marchés financiers.
Le 13 juin, Amazon Web Services (AWS), a connu une panne qui a duré environ trois heures, affectant de nombreux sites et services. Cependant, le réseau Ethereum, dont environ 64,7% dépend des services d'hébergement d'Amazon, a résisté à la perturbation.
AWS a identifié la cause principale de la panne comme étant un problème avec AWS Lambda, un service permettant aux clients d'exécuter du code pour diverses applications. La panne a mis en lumière la vulnérabilité des systèmes centralisés et les possibles répercussions dans le domaine de l'infrastructure cloud.
Cet incident réaffirme le rôle essentiel des services de Cloud dans notre monde de plus en plus numérisé et souligne la nécessité d'une redondance solide et de mesures de décentralisation pour atténuer les perturbations potentielles de l'infrastructure cloud, garantir la continuité des opérations et construire une économie numérique résiliente.
Andreessen Horowitz (a16z), le géant américain du capital-risque, a annoncé l'ouverture de son premier bureau en dehors des États-Unis, à Londres. Cette décision reflète l'influence croissante des marchés européens sur le paysage mondial de la crypto-monnaie et des startups.
La firme souligne la position proactive du Royaume-Uni envers la décentralisation et le soutien aux startups comme raison principale de ce choix. Le nouveau bureau de Londres, dirigé par Sriram Krishnan, vise à renforcer les investissements d'a16z dans les écosystèmes florissants de crypto-monnaies et de startups au Royaume-Uni et en Europe.
La décision d'ouvrir un bureau à Londres intervient à un moment où le Royaume-Uni gagne en clarté dans sa position réglementaire sur les crypto-monnaies. Le gouvernement britannique a reçu le soutien du groupe parlementaire multipartite (APPG) pour les crypto-actifs pour son plan d'intégration des crypto-monnaies dans la réglementation des services financiers conventionnels. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a salué cette décision, mettant en évidence l'importance d'embrasser des innovations comme Web3 pour soutenir les startups et stimuler l'économie. Malgré cette expansion, a16z reste engagé envers sa base américaine, continuant à chercher une clarté réglementaire pour les startups de cryptomonnaie aux États-Unis.
